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PARIS 2013 – Le peintre des couleurs a trouvé son refuge.
ATELIER CARSON – GALERIE D’ART CONTEMPORAIN DOUKHAN
JOURNAL LE PARISIEN – Plus d’un million de lecteur – 21 Octobre 2013
Le peintre des couleurs a trouvé son refuge
Florence HUBIN
L’artiste canadien Charles Carson pose un pied en France. Courbevoie, rue de Belfort, vendredi 11 octobre. Charles Carson, peintre canadien, a ouvert un atelier-galerie à deux pas de la Défense.
Dans son atelier-galerie, à quelques minutes à pied des tours de bureaux de La Défense. Charles Carson veut faire découvrir aux amateurs, initiés ou non, ses oeuvres multicolores, lui qui est considéré comme une figure montante de la peinture canadienne. Après trente-cinq ans de création et des expositions dans le monde entier, l’artiste s’est posé un mois et demi dans son nouvel atelier de Courbevoie, qu’il quittera demain pour plusieurs mois.
Il compte y venir deux mois par an
«Je veux passer plus de temps en Europe pour peindre», confie Charles Carson, qui partage sa vie entre Miami le Canada et la Colombie, où il a vécu dix ans. A Courbevoie, il a été séduit par la surface et la hauteur de plafond de l’atelier et en apprécie surtout la luminosité des verrière. «Je suis habitué aux grands espaces. Mais quand je crée, je me déconnecte complètement de mon environnement», assure le peintre, auquel il ne déplaît pas d’être plongé en quelques minutes, passé le porche de l’immeuble de la rue de Belfort, dans l’activité de la ville.
«Ici, on est proche de tout. Je vais au Louvre, aux Tuileries …». énumère l’artiste qui s’est inspiré en France non seulement des paysages du littoral, des côtes de la Manche à Marseille, mais aussi des nombreux châteaux et monuments. A La Défense, où il a été surpris de trouver sur le parvis une statue de Miro, il admire la perspective sur la capitale : « C’est une vue panoramique qu’on ne trouve nulle part ailleurs. »
Dans son atelier-galerie de la rue de Belfort, où Charles Carson compte revenir deux mois par an, seront présentées les oeuvres réalisées ici ces dernières semaines, notamment plusieurs «mosaïque» très caractéristiques de la technique picturale de l’artiste.
ATELIER CARSON – GALERIE D’ART CONTEMPORAIN DOUKHAN
INFO : MME FABIENNE DOUKHAN
53, RUE DE BELFORT – 92400 COURBEVOIE, RÉGION PARISIENNE
(A deux pas de la Défense)
Pour Rendez-vous :
Bureau: 01.43.33.52.63 -Portable : 06.09.47.43.60
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GALA DES SOMMELIERS DE PARIS 2013
Soirée de prestige en ce dimanche 13 octobre 2013 organisée par l’Association des Sommeliers Paris au « Four Seasons Hotel » George V, Paris. Une soirée qui se renouvelle chaque année et qui est un des plus beaux rendez-vous du monde du vin et de la sommellerie. Cette soirée était empreinte d’un esprit particulier puisque Monsieur l’Ambassadeur de l’Amérique du Sud ainsi que Monsieur Charles Carson, Maître en beaux-arts du Canada, ont honoré de leur présence la soirée de Gala.
Les grands noms du vin et du champagne étaient présents, les vins furent dans leur majorité grandioses, le grand chef Eric Briffard, meilleur Ouvrier de France a réussi l’exploit de servir un repas impeccable sinon magnifique pour plus de 400 personnes sans une fausse note. Une ambiance amicale, joyeuse et conviviale, un bon esprit, des personnes de talent motivées pour défendre le bon et le beau et une soirée où tous les bénéfices de la grande vente aux enchères iront aux Secours Populaire Français.
L’Association des Sommeliers de Paris
Remercient les Invités d’honneur
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Ambassadeur de L’Afrique du Sud
Charles Carson, Maître en Beaux-Arts, Québec, Canada
Discours de Charles Carson, invité d’honneur au gala annuel de la sommellerie de Paris, tenu à l’Assemblée nationale en ce 13 ieme de septembre 2013.
« Bonsoir à toutes et à tous,
Je tiens à remercier tout d’abord Monsieur Philippe Pares, maître d’hôtel et sommelier à l’Assemblée nationale, qui a eu l’amabilité de me convier à cet évènement prestigieux, me permettant ainsi d’y apporter ma collaboration. Je tiens tout particulièrement à m’associer à votre gala annuel de la sommellerie de Paris et à vos invités de marque.
Mes 35 années de créativité m’ont permis de créer une forme d’écriture picturale nouvelle – Mouvement intitulé par de nombreux historiens de l’art : Le CARSONISME.
Je ne veux pas vous prendre un temps précieux pour le définir. De nombreux textes ont déjà été rédigés sur le sujet par des spécialistes, experts et historiens de l’art. Ils reprennent et commentent les éléments essentiels de mon œuvre : «Le Mouvement Carsonisme» que je vous invite d’ailleurs à consulter sur le Web.
Pour créer, disait MOZART, « Il faut rester dans l’idée ». Je crois que le visiteur en s’arrêtant quelques instants devant une de mes œuvres aura pu déceler que l’idée principale est issue de l’esprit, qui est née d’une pensée, d’une émotion.
Les sujets d’interprétation de mon art sont multiples et originaux et ils ont tous des points en commun, la transparence et la juxtaposition limpide des couleurs. Mes œuvres traduisent une histoire, une émotion particulière qui me touche et elle m’est ensuite révélée par ma spatule ou mon pinceau…
Une *giclée-graphie à haut relief d’une de mes créations, en édition limitée de 35 exemplaires, intitulée le Parc Tairona, sera mise en vente aux enchères.
Je terminerai … par ces paroles :
« Qui dit humanité … dit liberté, la liberté d’être bon avec les autres. La liberté d’être heureux et de pouvoir vivre dans la dignité, un droit essentiel pour tous les enfants du monde. »
Je vous remercie du fond du cœur de votre présence, je lève mon verre a votre santé aux amis (es), ainsi qu’a tous c’elle et ceux qui mon accompagné et qui m’accompagne dans ma démarche artistique.
je vous souhaite une excellente soirée. »
*Adjugée à 5 000 Euros, cette Giclée-graphie à haut relief, intitulé « Parc Tairona », a été adjugée à Monsieur Pierre-Emmanuel Taittinger, président du Champagne TAITTINGER. Les fonds iront aux Secours Populaire Français..
Les Partenaires « Champagnes »
AYALA, BILLECART-SALMON, BOLLINGER, CHARLES-HEIDSIECK, DEUTZ, DELAMOTTE, DUVAL-LEROY, KRUG, LANSON, LAURENT-PERRIER, MOET-CHANDON, MUMM, PERRIER-JOUET, POL-ROGER, POMMERY, PHILIPPONNAT, RUINART, ROEDERER, TAITTINGER, VEUVE CLICQUOT.
Les Partenaires « Privilégiés »
CHATEAU PEYRAT-FOURTHON, EFFITIC, FORCE IV, GUY VIALIS CREATION, LES ELEVES DU CORDON BLEU, LA VINICOLE FRANCAISE, NESTLE-WATERS, SOBOVI, UNION DES GRANDS CRUS DE BORDEAUX, ET LA VERRERIE RIEDEL.
Les Partenaires du dîner
CHAMPAGNE TAITTINGER, HERMITAGE DOMAINE J.L CHAVE, MADEIRA SERCIAL D’OLIVEIRAS, SAINT-EMILION CHATEAU FIGEAC, SAINT-EMILION CHATEAU CHEVAL BLANC, SANCERRE DOMAINE F. COTAT, VIN DE CONSTANCE KLEIN CONSTANTIA, PORT QUINTA DO NOVAL, CALVADOS CAMUS, PERRIER, SAN PELLEGRINO, VITTEL.
Photographe : Grégory Pigot
ALBUM PHOTOS: https://plus.google.com/photos/105127049225527268058/albums/5934955985238230465?banner=pwa&authkey=CP3q–bqyMuXrAE
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Journal, LA PRESSE
Premier quotidien de la France Libérée
A la rencontre de Charles CARSON et du carsonisme.
Louis Lefèvre, journaliste et critique d’art
«Le Canada est une véritable pépinière de talents artistiques. Lorsque l’on évoque nos cousins d’outre Atlantique ou du Québec, on pense aux Garou, Céline Dion, Gilles Vigneault. Autant de noms qui évoquent autant de chansons à succès. Cependant le monde de la culture canadienne ne se résume pas à la musique. L’art c’est aussi la peinture. Et dans ce domaine, il en est un qui n’a rien à envier à tous ces chanteurs, car son talent est au diapason : le peintre Charles Carson.
Chez Charles Carson, sa partition à lui c’est une palette toute en nuances. Ses notes, il les joue et les chante avec ses pinceaux, dans un formidable feu d’artifice de couleurs toutes plus éclatantes les unes que les autres. Cela donne des tableaux qui ne laissent personne indifférent. Sans aucun doute c’est ce que l’on appelle le talent. Son œuvre, si elle n’est pas encore connue chez nous autant qu’elle le mérite, est déjà reconnue partout ailleurs. Au point que cette œuvre n’appartient plus tout a fait à l’artiste. En rejoignant dans la notoriété celle des plus grands peintres d’hier, elle entre dans le patrimoine universel d’aujourd’hui. Et prépare celui de demain.»
«Les toiles de Charles Carson attirent indéniablement le regard. Mais attention, ce ne sont surtout pas les œuvres d’un seul regard. Toutes autant qu’elles sont, ces toiles méritent, un deuxième, un troisième… un énième regard. Approfondie de préférence.
Et là, on va de découverte en découverte. La première impression qui emmène le plus souvent le profane à voir dans toute cette peinture de l’abstraction et encore de l’abstraction s’évanouit peu à peu. La dématérialisation de la nature qui a servi de moyen d’expression à l’artiste recompose peu à peu le sujet.
Au milieu de toutes ces couleurs qui éclatent dans chaque tableau apparaît alors une multitude de sujets qui font la richesse et la force de l’œuvre. C’est pour le spectateur un nouvel éclairage qui se fait jour.
C’est pour lui le début d’une communion avec ce que le critique d’art et fondateur du musée d’art moderne de Montréal Guy Robert a appelé le Carsonisme. Une nouvelle écriture picturale. Une écriture qui va chercher dans le dictionnaire de la nature son inspiration pour en faire une fête permanente du beau et de la couleur.
A force de recherche et de travail, après 30 ans devant ses chevalets, avec l’inspiration et l’obstination pour seuls témoins, Charles Carson a bâti une œuvre unique en son genre. Une œuvre forte et belle.
Avec un style ô combien maîtrisé qui n’appartient qu’à l’artiste. Pour aboutir à une peinture différente. Une peinture éclatante de force et de luminosité.
L’oeuvre d’un génie qu’il ne faut pas avoir peur d’installer dans le cercle très fermé des grands, très grands artistes, qui marquent de manière indélébile leur passage dans le monde de l’art et des arts. »
Les mouvements artistiques nés au Québec
22 août 2013
Agente d’artistes, commissaire, critique d’art, journaliste
Les mouvements artistiques nés au Québec
Le marché de l’art au Québec est un microcosme. Ce qui fonctionne en Europe peut ne pas fonctionner au Québec et le contraire est tout aussi vrai: marchés différents, exigences différentes.
Bien qu’on parle plus facilement des courants artistiques européens qui ont cours depuis la crise de l’art, les mouvements se terminant en « isme » existent aussi de ce côté-ci de l’océan Atlantique. Certains ont été créés par des Québécois d’origine et/ou des Québécois d’adoption. Ils ne sont ni laids, ni angoissants, ni violents. Pourtant la presse n’en parle pratiquement jamais parce que les journalistes spécialisés dans les arts visuels sont rares et, sans doute, le lectorat préfère s’adonner à une lecture plus sensationnelle que culturelle. Selon la sociologue de l’art très connue, Raymonde Moulin, 5% seulement des gens s’intéressent aux beaux-arts. D’ailleurs, la légende urbaine qui prétend que les galeries d’art sont fréquentées par des snobs et que la peinture est destinée à une élite sociale subsiste toujours dans l’esprit des gens. Bien sûr, ce mythe est aussi faux que l’image des vernissages qu’on nous présente dans les films américains. Le monde de l’art est loin d’être aussi guindé qu’on nous le présente à l’écran. La caricature de la réalité fait ombrage aux artistes qui essaient de vivre de leur art dans une société axée sur la productivité, la rentabilité et la réussite sociale. Il faut donc redécouvrir cette réalité toute simple… une réalité qui, aujourd’hui, met à l’honneur des artistes québécois qui se démarquent en étant instigateurs et instigatrices d’un mouvement artistique au Québec.Plusieurs mouvements artistiques européens ne sont pas connus au Québec alors qu’en France, par exemple, la tendance néo-expressionniste apporte aux artistes qui pratiquent ce mouvement son lot de succès dans les hautes sphères du marché mondial. Les nouveaux peintres français de la douleur ont été connus, notamment grâce à une monographie de l’essayiste belge Guy Denis qui publia son livre (Les peintres de l’agonie ou Les nouveaux peintres français de la douleur) en 2008 chez Bernard Gilson Éditeur. Une centaine d’officiels pratiquent ce mouvement en Europe depuis 1997. Une exposition internationale, présentée à Québec en 2010, a présenté des œuvres de l’un d’entre eux. L’incompréhension et la méconnaissance de ce mouvement artistique ont empêché les médias d’en parler. Il a fallu cacher les œuvres pour éviter l’embarras des visiteurs qui entraient, alors qu’en d’autres circonstances, elles auraient été à l’honneur. C’était esthétiquement incorrect de présenter ce genre-là dans une maison de la culture. Récidive dans une galerie d’art en 2011; le laid, l’angoisse et la violence n’ont pas leur place dans le marché québécois.
Certains de ces artistes ont rencontré le succès, d’autres créent dans l’antichambre de la notoriété, rêvant un jour d’être mentionnés parmi les grands qui ont fait l’histoire de l’art au Québec. Je vous propose une série d’articles sur ces mouvements artistiques nés au Québec.
Le Carsonisme
« Charles Carson a creusé son sillon vers la postérité artistique, car aujourd’hui on dit c’est un Carson, comme on dit c’est un Picasso, un Matisse, un Warhol, un Basquiat et tous les autres artistes immortels ». – Christian Sorriano, président de Drouot cotation à Paris, expert en art et en antiquités.
Le Carsonisme est né au début des années 1990, alors que l’historien et expert en art, Louis Bruens, écrivait sur l’œuvre de Charles Carson. C’est par la suite que Guy Robert, le père fondateur du Musée d’art contemporain de Montréal, lui consacra une importante analyse. Il soulevait notamment l’originalité toute particulière du travail de Charles Carson avec les couleurs, avec le rythme et le dynamisme intrinsèque. Il éprouvait une réelle fascination pour cette profondeur qui animait les œuvres de cet artiste. En un mot, le Carsonisme lui faisait l’effet d’une bouffée de fraîcheur dans la morosité ambiante du marché de l’art de l’époque aux prises avec ses préoccupations esthétiques. La vivacité de la palette de l’artiste, sa façon d’occuper l’espace dans une composition rythmée, sa subtilité entre figuration et abstraction, auguraient un futur des plus prometteurs. Ils ont été nombreux, par la suite, historiens, experts, critiques, écrivains en art, à se pencher sur l’étude des œuvres de Charles Carson.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le Carsonisme se distingue des œuvres de Riopelle. La recherche de Charles Carson est axée sur la juxtaposition et la superposition des couleurs qu’il peint avec grande spontanéité, sans idée de départ, mû par l’instinct créateur, inspiré par le bonheur de jouer avec les formes et les couleurs. Il utilise le couteau à peindre et les pigments d’acrylique. Les formes naissent et l’interprétation se précise. Le regard explore la matière. L’imaginaire fait son œuvre et la toile devient un lieu de rencontre et d’échange. La figuration et l’abstraction se répondent, comme un écho. La vaine querelle entre figuration et abstraction se réconcilie. De nouvelles associations se créent. Les couleurs glissent l’une sur l’autre sans se figer. Arabesques et élans ne sont pas une accumulation désordonnée, ils sont plutôt ordonnés dans un rythme qui peut rappeler celui d’un ballet ou d’une mouvance gracieuse, impressionnant la rétine de formes, de silhouettes et de couleurs vives. L’aspect chromatique des couleurs apporte une profondeur qui éveille les sens. L’expérience de l’art est un langage intérieur, propre à chacun : on aime ou on n’aime pas. L’artiste propose sa propre réalité dans son propre langage. D’ailleurs, sa signature artistique est reconnaissable du premier coup d’œil et gare à ceux qui tenteraient de le copier, ils resteront dans l’ombre de ce « Grand-maître en Beaux-Arts ». Ce « isme » (le Carsonisme) a la particularité de ne concerner qu’un seul individu : Charles Carson, né à Montréal en 1957.
L’artiste qui vit à Montréal est reconnu au niveau international. Il jouit d’une réputation mondiale exceptionnelle. Il n’a jamais cherché à révolutionner le monde de l’art. Il s’y est dédié entièrement et la reconnaissance est arrivée.
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Attention aux imitations, Stéphanie Rivet – Éric Dupont – Patrick Pépin – Galerie d’art Beauchamp – Le Luxart – Bel Art Gallery – Galerry Rufus – Galerie d’art Emeraude – Beauchamp Art Gallery – Galerie Courtemanche – Latitude Art Gallery – Whistler Village Art Stephanie Rivet – Eric Dupont – Gallery – Les Galeries d’art Beauchamp – Hazelton Fine Art Galleries – Galerie d’art Ambiance – Chantal Malet – Galerie d’art Céleste.
Le « Carsonisme » fête ses vingt ans !
« Aucun siècle n’a connu autant d’agitations et de mouvements que le nôtre, dans tous les domaines, sociaux, politiques, économiques, scientifiques ou esthétiques, disait-il. Pourquoi alors ajouter un nouveau ‘isme’ à une cacophonie déjà bien indigeste, à ce labyrinthe assourdissant ? Le carsonisme, par sa forme d’écriture picturale unique, a la particularité de ne concerner qu’un individu. Hélas, ou plutôt bien heureusement, aucune étiquette des ‘ismes’ bien connus dans la pagaille de l’art contemporain ne semble pouvoir y adhérer, et je devrai donc me résigner, d’ailleurs avec grand soulagement, à nommer ce nouveau mouvement : le carsonisme ! » M. Guy Robert soulevait en particulier l’originalité du travail sur les couleurs, le rythme si spécial que l’artiste insufflait à son œuvre. Hormis son activité de premier directeur-conservateur du Musée d’art contemporain, M. Robert a aussi été membre de la Commission sur la politique culturelle fédérale en 1979-82, de la Commission canadienne des biens culturels et a reçu le Grand prix du livre de Montréal en 1976. Il est titulaire d’une maîtrise en littérature de l’Université de Montréal, d’un doctorat en esthétique ainsi qu’en philosophie et histoire des arts à l’Université de Paris. Auteur d’une soixantaine de livres d’art, on ce souvient particulièrement des études sur Borduas, Dallaire, Fortin, Dumouchel, Lemieux, Bonet, Pellan, Riopelle et Carson. Il s’exprimait donc sur le carsonisme à titre d’expert et d’historien en art réputé. |
Il poursuivait : « Carson donne au tableau une profondeur particulière plus fascinante que la plus habile maîtrise des systèmes les plus savants de perspective, d’autant plus fascinante qu’elle fait du tableau un lieu de rendez-vous, d’exploration qui conduit à de nouvelles associations, découvertes, interprétations, en partie différentes pour chacun, et pour la même personne d’un jour à l’autre. » L’art vivant Une constante s’observe dans toutes les analyses et chez tous les experts et historiens en art: l’œuvre de Carson dégage une énergie, une joie de vivre peu communes, ce qui se reflète d’ailleurs dans la maîtrise éclatée des formes et des couleurs en transparence. Pour sa part, Jacques de Roussan (1929-1995), historien, écrivain, éditeur et expert en art. Il a analysé l’unicité de l’écriture picturale de l’artiste. « Il s’agit en somme d’une nouvelle manière de peindre, une forme d’écriture picturale unique par sa sublimité, où l’on découvre un entre-deux mondes d’une mouvance perpétuelle. » |
Robert Bernier, historien, critique d’art, écrivain, éditeur et rédacteur en chef de la revue Parcours – L’Informateur des arts, s’inscrivait dans le même sillage que Guy Robert en écrivant : « Cette approche (en parlant du carsonisme) n’est pas facile à décrire, mais, de manière générale, on peut parler d’une succession infinie de touches légèrement obliques qui, sur la surface, dynamisent au maximum la perception de la matière et du sujet, le tout s’animant sur la toile dans des transparences subtiles tout à fait sensationnelles, donnant une impression de profondeur à la couleur. On dirait un flot incessant de particules, tout de même assez larges, qui balaient la matière avec une régularité fascinante, voire déconcertante. » |
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Attention aux imitations, Stéphanie Rivet – Éric Dupont – Patrick Pépin – Galerie d’art Beauchamp – Le Luxart – Bel Art Gallery – Galerry Rufus – Galerie d’art Emeraude – Beauchamp Art Gallery – Galerie Courtemanche – Latitude Art Gallery – Whistler Village Art Stephanie Rivet – Eric Dupont – Gallery – Les Galeries d’art Beauchamp – Hazelton Fine Art Galleries – Galerie d’art Ambiance – Chantal Malet – Galerie d’art Céleste.
LA PRESSE DE LA MANCHE, 25 janvier 2007
LA PRESSE DE LA MANCHE Louis Lefèvre Charles Carson en mairie : un événement culturel Un événement culturel de haute volée se prépare à Tourlaville. L’exposition que Charles Carson, un artiste canadien de renommée internationale, va présenter en mairie sera quelque sorte, pour lui, le prélude à un départ pour la conquête de l’Europe des arts. L’exposition de peinture actuellement en cours d’accrochage aux cimaises de la mairie de Tourlaville va être assurément l’un des moments forts de l’année culturelle sur toute la région. Et même bien au-delà. D’autant que l’artiste Charles Carson, puisqu’il s’agit de lui, a peint des toiles tout exprès pour cette exposition. Pour illuminer l’espace culturel qui va le recevoir et qui l’a tout simplement conquis lors de sa première visite des lieux. Comme beaucoup d’artiste, c’est tout jeune que Charles Carson est tombé dans ce qui est désormais devenu sa raison d’être. « Au début, comme tout jeune, j’ai barbouillé et dessiné sans y attacher vraiment d’importance mais j’avais toujours un crayon dans les mains », explique-t-il avec cet accent si caractéristique qui sied si bien à nos cousins québécois, « à l’école je me suis fait casser plus d’une fois la flûte sur la tête, mais en art plastique, ça allait bien ». Cela allait tellement bien que, pour lui, l’art n’a pas tardé à devenir une passion. Y compris l’art antique. Depuis son âge de 14 ans n’est-il d’ailleurs pas devenu un collectionneur averti de tout ce qui touche à l’art. De plus, depuis cet âge, il fréquente assidûment tout ce qui est musée et galeries. Longtemps, longtemps, il a également restauré nombre d’œuvres d’art. Pendant plusieurs années, il s’est aussi mis à « peindre de manière classique » mais il était hanté par ce qui ressemblait à une idée fixe en forme d’insatisfaction personnelle. « Bien souvent, les peintres ont un style mais peignent à la manière de … » Lui ne voulait pas être taxé de ce genre de chose. « Je me suis alors décidé à aller vers une peinture complètement personnelle », avoue Charles Carson « Après beaucoup de recherches, d’essais, de déceptions, d’avis d’experts », le carsonisme allait voir le jour. Né au début des années 90, « le carsonisme, est une forme d’écriture nouvelle », explique Guy Robert, le fondateur du musée d’art contemporain de Montréal qui, pour l’occasion a en fait inventé l’expression. Celui qui est aussi écrivain, critique d’art, historien et docteur en esthétique de l’université de Paris ne trouvait en effet pas de mots pour définir parfaitement cette nouvelle manière de peindre. « La nature n’est qu’un dictionnaire », disait volontiers Delacroix. Ce dictionnaire, Charles Carson se l’est approprié. Ou en tout cas s’est imprégné d’un grand nombre de ses pages. Tout cela pour éviter « le malentendu de l’abstraction » qui éloigne une très grande partie de l’art du siècle passé de la nature. Ecoutons d’ailleurs ce qu’en dit Guy Robert. « Léonard de Vinci conseillait à tout apprenti peintre de bien observer des choses aussi triviales que des murs décrépits ou des vieilles pierres. Charles Carson remplace les vieux murs par des compositions très colorées d’allures abstraites mais qui proposent déjà des pistes de lecture : profils d’arbres ou personnages, têtes esquissées d’oiseaux ou de poissons, bref , une peinture complice de la nature qui nous invite à imaginer ». Tout cela en une sorte de « jeu du regard » que l’on attire et que l’on intrigue par « des formes ambiguës » qui prêtent à mille interprétations. « Au début, c’était de l’abstrait avec des formes figuratives », explique l’artiste. Désormais, son œuvre est « une dématérialisation des éléments qui amène le public à aller de découvertes en découvertes ». Reconnaissance internationale Comme il est raisonnable de l’imaginer, depuis qu’il est né, le carsonisme a bien grandi. La renommée de l’artiste également. Elle a même depuis longtemps dépassé les seules frontières de son Québec natal. En Colombie par exemple, à Carthagène, une statue de bronze grandeur nature a été élevée à son effigie. Entre son atelier de Montréal, celui des Laurentides situé au nord du Canada (« à deux pas d’un magnifique projet de pentes de ski développé par les français ») et ses nombreuses expositions, Charles Carson est désormais devenu un artiste voyageur du monde. Comme l’explique son agent pour la France, Jacqueline de Torrès, « il court le monde avec ses pinceaux ». Ce qui un peu partout lui vaut reconnaissance et de très nombreuses distinctions. Entre autres choses, l’artiste a reçu la médaille d’or de l’Académie internationale des Beaux-Arts du Québec, il est maître académicien pour l’excellence de son œuvre, en 2002 il a été lauréat de la grande médaille d’or de Rayonnement universel, il est aussi membre officiel de l’Académie européenne des Arts-France . Une biographie de l’artiste est même en cours d’écriture par Anne Richer. L’Académie Européenne des Arts-France, Charles Carson et son œuvre en seront les invités d’honneur lors d’une toute prochaine exposition qui aura lieu à Paris du 29 mars au 5 avril prochains. C’est à Tourlaville que va se peaufiner cette exposition pour l’artiste. C’est de là aussi qu’ il veut se lancer à la conquête de l’Europe lui qui, l’été dernier, a fait un long séjour aux Perques et en a profité pour y peindre de nombreuses toiles. « J’ai été très attiré par l’environnement, la nature et les fonds marins de la région », explique-t-il en ajoutant, « tu sais l’écologie c’est très important ». Ces œuvres, beaucoup d’autres également vont être visibles durant un mois en mairie de Tourlaville. Des œuvres en forme d’hymne à la vie. Des œuvres d’où se dégagent plaisir, bonne humeur et libération de l’esprit. Les œuvres d’un très très grand artiste. Tout simplement. |
Journal Échos Montréal
Le journal Échos centre-ville et vieux-Montréal Novembre 2006 Charles Carson Collaboration spéciale La réputation du peintre canadien Charles Carson dépasse nos frontières. Médaillé d’or en 2002 au Salon international des Beaux-Arts de Montréal, il est membre de nombreuses associations plus prestigieuses les unes que les autres, notamment l’Académie internationale des Beaux-Arts du Québec et l’Académie européenne des Arts France. Son style unique a donné naissance à une appellation qui lui est propre, entérinée et expliquée par les grands critiques d’art, c’est-à-dire le <carsonisme>. La ville de Carthagène en Colombie lui a même érigé une statue grandeur nature afin de lui rendre hommage. Pour laisser sa trace dans le monde, Charles Carson a choisi de peindre. Un choix absolu, irrépressible, qui le conduit depuis trente ans à explorer toutes les facettes de son univers intime, à la fois organique et spirituel. Un long périple Jour après jour : «Je cherche, recherche, crée pour apporter quelque chose de nouveau», dit-il. Aucun carcan. Aucun à priori. Seule maîtresse : la passion. Peindre est à la fois un besoin vital et : «Beaucoup de travail! Car rien ne vient tout seul,» ajoute-t-il. Il travaille en atelier, préfère de loin laisser surgir naturellement ce qui va apparaître sur la toile vierge. Chez cet artiste les images emmagasinées, les souvenirs bons ou tristes, sont autant d’éclats qui s’impriment, vifs, sur le tableau en devenir. Créer : un appel Charles Carson est né à Montréal le 13 mars 1957, l’enfant du <milieu>, celui d’une famille de dix enfants. L’enfant qui lutte pour prendre sa place, et vit une certaine solitude. Une enfance aux cent déménagements, déracinée, qui empêche les attaches affectives avec ses pairs. C’est dans les campagnes de Mascouche, Repentigny, Lachenaie, qu’il découvre la nature et les animaux. «Je me sens parfois mieux avec eux qu’avec les humains», dit-il mi-sérieux, mi-badin. Je vous invite à découvrir les œuvres de cet artiste d’un rare talent dans le Salon des Grands Maîtres à la Galerie d’art Richelieu, 7 903 rue Saint-Denis à Montréal. |
ANNE RICHER, directrice des pages féminines de La Presse et chargée du dossier de la condition féminine durant de nombreuses années, a été nommée Femme de l’année en 1970. Depuis 1991, elle rédige chaque semaine une des chroniques les plus lues de la presse montréalaise: «Anne Richer rencontre». De nombreux lecteurs de La Presse avaient pris l’habitude de découper et de conserver ces articles-portraits tant ils étaient appréciés. Sublimes d’intensité, de sincérité et de chaleur humaine. Journaliste à la Presse depuis 1968. Ces dernières années, elle a dressé le portrait de plus d’une centaine d’hommes et femmes, bâtisseurs et rassembleurs, leaders et héros de notre temps entre autres; Pierre Bourgault, Pierre Bourque, Edith Butler, Michel Courtemanche, Yvon Deschamps, Diane Dufresne, Charles Dutoit, Sylvie Fréchette, Agnès Grossman, Pierre Marc Johnson, Andrée Lachapelle, Phyllis Lambert, Roger D. Landry, Robert LaPalme, Joël Le Bigot, Daniel Lemire, Suzanne Lévesque, Doris Lussier, Simonne Monet-Chartrand, Lise Payette, Lorraine Pintal, Jean-Claude Poitras, Jacques Proulx, Andrée Ruffo, Marcel de la Sablonnière, Alain St-Germain, Richard Séguin, Michèle Thibodeau-DeGuire, Michel Tremblay, Mgr Jean-Claude Turcote, Gilles Vigneault et plusieurs autres… |
ANNE RICHER Est-ce un hasard, Pierre Bourque est né à deux pas du Jardin botanique. Toute sa jeunesse Le Jardin est son TERRAIN de jeux. Sa voix est naturellement TRACÉE. Depuis Terre des Hommes jusqu’au Biodômes; depuis le Jardin botanique, Le Jardin de Chine, celui du Japon; Les Floralies, les jardins communautaires, Pierre Bourque n’a de cesse de réconcilier l’Homme et la nature, l’Homme et la vie. Le projet principal du haut fonctionnaire a été d’humaniser la ville, de semer dans le coeur de chaque citoyen des petites graines d’espoir et de paix. La nature est selon lui le lieu privilégié d’un consensus. Toute la vie de Pierre Bourque témoigne de cette vision, de cet idéal. |
ANNE RICHER La mode est un monde d’éclat, de feux d’artifice et d’émotions à fleur de peau. C’est un univers à la fois théâtral et important sur le plan économique. Depuis 30 ans, Jean-Claude Poitras anime le paysage québécois de ses collections de vêtements les plus inspirées. Hommes et femmes se sont sentis en harmonie avec ses créations. Le personnage est entré dans la légende. Des tâtonnements du jeune créateur à la maturité de l’artiste qu’il est devenu, Jean-Claude Poitras a maintenu le cap sur une véritable recherche esthétique. S’il est toujours aussi pasionné par la mode, il contribue à sa manière au monde du design en élargissant sensiblement son champ d’action. Sa vie et son oeuvre sont sources d’inspiration. |
ANNE RICHER Pierre Bourgault |
Journal La VOIX des MILLES-ILES
Journal La VOIX des MILLES-ILES Volume 70, numero 38, Grande rencontre des artistes de la Le dimanche 5 novembre 2006 LA PIÈCE D’ART Artiste présents; Charles Carson, Natalia charapova, Yvette Froment, Hélène Jarry, Luce Lamoureux, Yvon Lemieux, Pei Yang, Étienne Coté, Marie andrée Leblond, Gilles Bédard. Invité d’honneur, Charles Carson Membre du jury officiel AEAF et AIBAQ Paris – 2006 Un évènement à ne pas manquer. 75, boul. des Châteaux, Blainville (Québec) J7B 2A4 Tél: (450) 420-9644 Site web; www.lapiecedart.com sortie 24 de l’autoroute 640 |
L’art au profit de Victor-Gadbois
L’art au profit de Victor-Gadbois Catherine Mainville Le souper-encan de la Maison Victor-Gadbois, qui revient cette année avec cette fois encore une panoplie d’œuvres d’art d’artistes d’ici et d’ailleurs de renom, donnera assurément lieu à quelques combats de coqs au cours de la soirée. L’équipe de Lorraine Duchesnay, responsable de l’événement pour la quatrième année consécutive, a réussi à dénicher 16 œuvres destinées à l’encan crié et 69 œuvres pour l’encan silencieux. Parmi les pièces maîtresses de la soirée qui se tiendra le 28 octobre à l’Hostellerie Rive Gauche, à Belœil, Lorraine Duchesnay souligne le tableau de Serge Brunoni, artiste français dont les paysages font partie de plusieurs collections privées de sociétés québécoises. À cela s’ajoutent les deux tableaux de Charles Carson, une valeur montante selon Mme Duchesnay. « Il est rare de pouvoir dire cela, mais la valeur des tableaux de cet artiste pourrait bien doubler dans les prochaines années. Il s’agit d’un peintre innovateur qui a sa propre technique et une imagerie unique. » L’encan présentera également cette année une des 22 sculptures de l’Américain Frederic Remington. « Cette œuvre nous a été donnée par la peintre de Saint-Antoine-sur-Richelieu Lise Kelly, également antiquaire et collectionneuse d’art », indique Lorraine Duchesnay. Outre les De Grâce, Tremblay, Des Marais, Gagnon, Michel, Malo, la région sera cette année représentée par Heide Messing qui a fait don de sa sculpture Famille d’ici. L’apport de Mme Messing est fort apprécié, d’autant plus que l’artiste s’est offerte sans même qu’on le lui demande, souligne Lorraine Duchesnay. De la région, on compte également les peintres Serge Babeux, Jean-François Caron et Carole Dumont. Cette dernière offrira de faire le portrait à l’huile de la personne qui gagnera l’enchère. S’il n’habite plus la région, le peintre Gilles Poisson récidivera cette année encore avec son tableau La Maison mystérieuse. Originaire de Saint-Jean-Baptiste, cet artiste a reçu de nombreux prix qui ont récompensé son art. Pour obtenir toutes ces œuvres, les organisateurs de l’encan ont pu compter sur l’aide de la Galerie Richelieu, à Montréal, la galerie L’Imprévu, en Gaspésie, la Maison Richelieu, à Saint-Marc-sur-Richelieu, le Balcon d’art, à Saint-Lambert et la Galerie Vanier, à Belœil. Le soutien des artistes est également indispensable à l’événement, précise Lorraine Duschesnay. « Les artistes sont des êtres très sensibles et généreux. C’est pour cela qu’on arrive à les rejoindre facilement. Ils aiment la cause et l’endossent totalement. » Après avoir recueilli 270 800 $ l’an dernier, le directeur général de la Maison Victor-Gadbois, André Déry, compte cette année, amasser 300 000 $. |
ÉTATS-UNIS »Un tableau au lieu d’un coup de pinceau »
Le journal de Montréal Les agents immobiliers américains ont de plus en plus recours à des oeuvres d’art pour faciliter la vente de maisons. États-Unis Washington | (AFP Surtout sur la côte ouest des États-Unis mais aussi à New York, la «mise en scène» et la décoration (staging) des maisons à vendre est devenue très en vogue, avec la location, de plus en plus fréquente, de tableaux d’artistes.Ils sont là pour embellir les lieux mais ne sont pas des cadeaux. Et ça marche, assure Jan Sewell, agent immobilier à Seattle (nord-ouest) et spécialiste de la décoration de maisons à vendre. «Combien de fois une maison restait sur le marché invendue et une fois que nous l’avions redécorée, nous recevions de multiples offres d’achat», explique-t-elle. LOCATION D’OEUVRE D’ART Cette amatrice d’art travaille notamment avec la galerie de vente et de location de tableaux du Seattle Museum of Art. La galerie fait 20% de son million de dollars de chiffre d’affaires en louant aux agents immobiliers la production d’artistes contemporains locaux, a indiqué une de ses responsables, Jodi Bento. Selon Jan Sewell, qui a en location une centaine d’oeuvres d’art actuellement en circulation sur les murs des maisons à vendre, la peinture d’un artiste va agir «au niveau subliminal et inconscient» et aider l’acheteur «à tomber amoureux de la maisons». «Les gens pensent qu’on doit être rationnel lorsqu’on achète une maison, mais on ne l’est jamais». plaisante-t-elle. Même constatation pour Angela Di Bello, directrice de l’Agora Gallery à New York qui loue des tableaux aux agents immobiliers. EXITER LA PASSION «Lorsque vous entrez dans une pièce où il y a de l’art, l’espace se personnalise. Cela instille une sorte de passion et d’excitation dans l’esprit du visiteur», assure-t-elle. Cela aide «à faire que les gens se sentent bien», affirme-t-elle. «Et lorsqu’ils se sentent bien, les gens disent oui. Quand ce n’est pas le cas, ils deviennent négatifs et disent non». Il faut toutefois «trouver un équilibre et garder à l’esprit que le but principal est de vendre la maison», rapelle Jan Sewell. «On doit éviter que l’acheteur potentiel ne tombe trop sous le charme de l’oeuvre», car il arrive, ce n’est pas si rare, que le visiteur reparte avec la peinture plutôt que la maison. |
LA PRESSE DE LA MANCHE, 11 avril 2006
LA PRESSE DE LA MANCHE Parution mardi 11 avril 2006 Louis LEFEVRE Rencontre avec un artiste Vendredi soir, Charles Carson était dans les murs des Couleurs du temps, à Tourlaville, pour y faire encadrer quelques-unes de ses œuvres. Peintre de renommée internationale au talent connu et reconnu, ce Canadien est actuellement de passage dans notre région. |
C’est par le hasard d’un simple coup de fil qu’il nous a été donné d’aller à la rencontre d’un immense artiste. Tellement immense que du côté de Carthagène, en Colombie, il a été statufié par le biais d’un bronze grandeur nature de 700kg. Une bien belle reconnaissance et un bien bel hommage pour cet artiste canadien qui a collaboré au renouveau de la culture colombienne. |
L’intérêt est ailleurs. Dans l’œuvre de cet artiste né à Montréal un jour de 1957. « Carson est considéré par la critique comme l’un des plus grands peintres contemporains actuels », nous a confié son agent exclusif pour la France, qui a accueilli l’artiste pour quelque temps dans sa maison du côté de Bricquebec. « Je ne voulais pas avoir un style mais une écriture », explique Charles Carson. L’écriture en forme de déstructuration du dessin est tellement réussie que les historiens de l’art n’hésitent pas à parler de « carsonisme ». Tout cela dans un savant amalgame de couleurs qui interfèrent les unes dans les autres en gardant malgré tout une impressionnante luminosité. « Comme tous les gamins, on s’amuse et on peint. Après j’ai essayé de rechercher quelque chose de nouveau », explique, en s’excusant presque, Charles Carson. |
« Ici, les bords de mer sont magnifiques » Dans le carsonisme, il est question de diagonales, d’exploitation de la nature, d’équilibre des masses, de transposition des couleurs mais également « d’éclipses de blanc qui donnent plus de profondeurs aux tableaux ». Et la nature, elle est précisément partout dans les œuvres de Charles Carson. Les orchidées, les oiseaux, les poissons au fond de leurs océans font comme une farandole de couleurs. « Devant un tableau de Carson, on ne peut être que surpris puis, lentement, doucement, sans heurt, on le pénètre, on le découvre et l’étonnement du début fait progressivement place au ravissement. » Tout simplement, et c’est là le génie de l’artiste, parce que les œuvres attirent au premier coup d’œil le spectateur, tout en gardant leur « contenu profond » pour un deuxième regard. Quelle que soit la technique, quel que soit le sujet, l’imaginaire et le génie de Charles Carson donnent à chaque fois une œuvre majeure. Il suffit d’ailleurs de regarder son travail dans les techniques de mosaïque pour s’en convaincre. Y transparaissent des effets vitraux avec une telle limpidité des couleurs que l’on en viendrait à penser que ce n’est pas de la peinture. Et pourtant ! Quotidien d’information départemental, |
Que sera demain ?
Que sera demain ??? Si les poissons pouvaient pleurer, ils rempliraient les océans de larmes ! La Terre est une planète rare et peut-être unique dans l’univers car elle offre le privilège de porter la vie. Malheureusement tout le monde n’a pas conscience de la précarité de son existence. |
Devant l’augmentation des accidents maritimes, du manque de scrupules des armateurs comme des industriels polluant la mer sans vergogne, des associations telles que Greenpeace ainsi que des fondations se sont mobilisées pour sensibiliser le monde politique et la population sur l’état de santé de la mer. Devant le laisser-aller général et le laxisme des autorités chargées de la protection de l’environnement notamment, nous sommes arrivés à une époque critique où nous devons trouver des moyens radicaux pour protéger la mer de la convoitise et de l’insouciance des hommes. |
Ce que dit la loi |
Le 7 novembre 1996 les signataires de la Convention de Londres ont ajouté un protocole à leur convention imposant dorénavant que l’immersion des déchets en mer devait respecter le principe de précaution et celui de « pollueur-payeur ». La définition de la « mer » a également été amendée qui, jusqu’alors limitée aux eaux marines, est élargie et englobe désormais le sol et le sous-sol. Malheureusement… ce protocole n’est toujours pas ratifié par toutes les parties ! |
En effet, nous savons bien qu’en période estivale, avec les centaines de milliers de touristes qui se rassemblent dans nos villes côtières, la baignade est parfois interdite le long de nos rivages suite à la prolifération des microbes ou la pollution d’un estuaire. Dans quelques années ces installations devront être agrandies ou dédoublées pour contenir le flôt toujours plus important d’eaux usées. Mais ceci ne représente que la partie visible de l’iceberg. Car sous l’iceberg se cache une autre pollution. Suite voir : http://www.astrosurf.com/luxorion/mer-depotoir-refuge.htm |