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PARIS 2013 – Le peintre des couleurs a trouvé son refuge.

 

Le Parisien - 21-10-2013

Journal Le Parisien 21-10-2013 L’artiste canadien Charles Carson pose un pied en France. Le peintre des Couleurs à trouvé son refuge.

ATELIER CARSON – GALERIE D’ART CONTEMPORAIN DOUKHAN

JOURNAL LE PARISIEN –  Plus d’un million de lecteur – 21 Octobre 2013

Le peintre des couleurs a trouvé son refuge

Florence HUBIN

L’artiste canadien Charles Carson pose un pied en France. Courbevoie, rue de Belfort, vendredi 11 octobre. Charles Carson, peintre canadien, a ouvert un atelier-galerie à deux pas de la Défense.

Dans son atelier-galerie, à quelques minutes à pied des tours de bureaux de La Défense. Charles Carson veut faire découvrir aux amateurs, initiés ou non, ses oeuvres multicolores, lui qui est considéré comme une figure montante de la peinture canadienne. Après trente-cinq ans de création et des expositions dans le monde entier, l’artiste s’est posé un mois et demi dans son nouvel atelier de Courbevoie, qu’il quittera demain pour plusieurs mois.

3 - Charles Carson - Paris - S

Il compte y venir deux mois par an

«Je veux passer plus de temps en Europe pour peindre», confie Charles Carson, qui partage sa vie entre Miami le Canada et la Colombie, où il a vécu dix ans. A Courbevoie, il a été séduit par la surface et la hauteur de plafond de l’atelier et en apprécie surtout la luminosité des verrière. «Je suis habitué aux grands espaces. Mais quand je crée, je me déconnecte complètement de mon environnement», assure le peintre, auquel il ne déplaît pas d’être plongé en quelques minutes, passé le porche de l’immeuble de la rue de Belfort, dans l’activité de la ville.

«Ici, on est proche de tout. Je vais au Louvre, aux Tuileries …». énumère l’artiste qui s’est inspiré en France non seulement des paysages du littoral, des côtes de la Manche à Marseille, mais aussi des nombreux châteaux et monuments. A La Défense, où il a été surpris de trouver sur le parvis une statue de Miro, il admire la perspective sur la capitale : « C’est une vue panoramique qu’on ne trouve nulle part ailleurs. »

Dans son atelier-galerie de la rue de Belfort, où Charles Carson compte revenir deux mois par an, seront présentées les oeuvres réalisées ici ces dernières semaines, notamment plusieurs «mosaïque» très caractéristiques de la technique picturale de l’artiste.

ATELIER CARSON – GALERIE D’ART CONTEMPORAIN DOUKHAN

INFO : MME FABIENNE DOUKHAN

53, RUE DE BELFORT – 92400 COURBEVOIE, RÉGION PARISIENNE

(A deux pas de la Défense)

Pour Rendez-vous :

Bureau:     01.43.33.52.63    -Portable : 06.09.47.43.60

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Charles Carson invité d'honneur au Gala des sommeliers de Paris

Maître Charles Carson, invité d’honneur
au Gala des  Sommeliers de Paris

 

GALA DES SOMMELIERS DE PARIS 2013

Soirée de prestige en ce dimanche 13 octobre 2013 organisée par l’Association des Sommeliers Paris au « Four Seasons Hotel »  George V, Paris. Une soirée qui se renouvelle chaque année et qui est un des plus beaux rendez-vous du monde du vin et de la sommellerie. Cette soirée était empreinte d’un esprit particulier puisque Monsieur l’Ambassadeur de l’Amérique du Sud ainsi que Monsieur Charles Carson, Maître en beaux-arts du Canada, ont honoré de leur présence la soirée de Gala.

Les grands noms du vin et du champagne étaient présents, les vins furent dans leur majorité grandioses, le grand chef Eric Briffard, meilleur Ouvrier de France a réussi l’exploit de servir un repas impeccable sinon magnifique pour plus de 400 personnes sans une fausse note. Une ambiance amicale,  joyeuse et conviviale, un bon esprit, des personnes de talent motivées pour défendre le bon et le beau et une soirée où tous les bénéfices de la grande  vente aux enchères iront aux Secours Populaire Français.

L’Association des Sommeliers de Paris

Remercient les Invités d’honneur

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Ambassadeur de L’Afrique du Sud

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Charles Carson, Maître en Beaux-Arts, Québec, Canada

Diner de l'ASP au George VDiner de l'ASP au George V. Paris, le 13 octobre 201300160_155Diner de l'ASP au George V. Paris, le 13 octobre 2013

Diner de l'ASP au George VDiner de l'ASP au George V. Paris, le 13 octobre 201300160_223Diner de l'ASP au George V. Paris, le 13 octobre 2013

Discours de Charles Carson, invité d’honneur au gala annuel de la sommellerie de Paris, tenu à l’Assemblée nationale en ce 13 ieme de septembre 2013.

« Bonsoir à toutes et à tous,

Je tiens à remercier tout d’abord Monsieur Philippe Pares, maître d’hôtel et sommelier à l’Assemblée nationale, qui a eu l’amabilité de me convier à cet évènement prestigieux, me permettant ainsi d’y apporter ma collaboration. Je tiens tout particulièrement à m’associer à votre gala annuel de la sommellerie de Paris et à vos invités de marque.

Mes 35 années de créativité m’ont permis de créer une forme d’écriture picturale nouvelle – Mouvement intitulé par de nombreux historiens de l’art : Le CARSONISME.

Je ne veux pas vous prendre un temps précieux pour le définir. De nombreux textes ont déjà été rédigés sur le sujet par des spécialistes, experts et historiens de l’art. Ils reprennent et commentent les éléments essentiels de mon œuvre : «Le  Mouvement Carsonisme» que je vous invite d’ailleurs à consulter sur le Web.

Pour créer, disait MOZART, « Il faut rester dans l’idée ». Je crois que le visiteur en s’arrêtant quelques instants devant une de mes œuvres aura pu déceler que l’idée principale est issue de l’esprit, qui est née d’une pensée, d’une émotion.

Les sujets d’interprétation de mon art sont multiples et originaux et ils ont tous des points en commun, la transparence et la juxtaposition limpide des couleurs. Mes œuvres traduisent une histoire, une émotion particulière qui me touche et elle m’est ensuite révélée par ma spatule ou mon pinceau…

Une *giclée-graphie à haut relief d’une de mes créations, en édition limitée de 35 exemplaires, intitulée le Parc Tairona, sera mise en vente aux enchères.

Je terminerai … par ces paroles :

« Qui dit humanité … dit liberté, la liberté d’être bon avec les autres. La liberté d’être heureux et de pouvoir vivre dans la dignité, un droit essentiel pour tous les enfants du monde. »

Je vous remercie du fond du cœur de votre présence, je lève mon verre a votre santé aux amis (es), ainsi qu’a tous c’elle et ceux qui mon accompagné et qui m’accompagne dans ma démarche artistique.

 je vous souhaite une excellente soirée. »

*Adjugée à 5 000 Euros, cette Giclée-graphie à haut relief, intitulé « Parc Tairona », a été adjugée à Monsieur Pierre-Emmanuel Taittinger, président du Champagne TAITTINGER. Les fonds iront aux Secours Populaire Français..

Les Partenaires  « Champagnes »

AYALA, BILLECART-SALMON, BOLLINGER, CHARLES-HEIDSIECK, DEUTZ, DELAMOTTE, DUVAL-LEROY, KRUG, LANSON, LAURENT-PERRIER, MOET-CHANDON, MUMM, PERRIER-JOUET, POL-ROGER, POMMERY, PHILIPPONNAT, RUINART, ROEDERER, TAITTINGER, VEUVE CLICQUOT.

Les Partenaires « Privilégiés »

CHATEAU PEYRAT-FOURTHON, EFFITIC, FORCE IV, GUY VIALIS CREATION, LES ELEVES DU CORDON BLEU, LA VINICOLE FRANCAISE, NESTLE-WATERS, SOBOVI, UNION DES GRANDS CRUS DE BORDEAUX, ET LA VERRERIE RIEDEL.

Les Partenaires du dîner

CHAMPAGNE TAITTINGER, HERMITAGE DOMAINE J.L CHAVE, MADEIRA SERCIAL D’OLIVEIRAS, SAINT-EMILION CHATEAU FIGEAC, SAINT-EMILION CHATEAU CHEVAL BLANC, SANCERRE DOMAINE F. COTAT, VIN DE CONSTANCE KLEIN CONSTANTIA, PORT QUINTA DO NOVAL, CALVADOS CAMUS, PERRIER, SAN PELLEGRINO, VITTEL.

Photographe : Grégory Pigot

ALBUM PHOTOS: https://plus.google.com/photos/105127049225527268058/albums/5934955985238230465?banner=pwa&authkey=CP3q–bqyMuXrAE

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Louis LefèvreJournal, LA PRESSE
Premier quotidien de la France Libérée

A la rencontre de Charles CARSON et du carsonisme.

Louis Lefèvre, journaliste et critique d’art

«Le Canada est une véritable pépinière de talents artistiques. Lorsque l’on évoque nos cousins d’outre Atlantique ou du Québec, on pense aux Garou, Céline Dion, Gilles Vigneault. Autant de noms qui évoquent autant de chansons à succès. Cependant le monde de la culture canadienne ne se résume pas à la musique. L’art c’est aussi la peinture. Et dans ce domaine, il en est un qui n’a rien à envier à tous ces chanteurs, car son talent est au diapason : le peintre Charles Carson.

Chez Charles Carson, sa partition à lui c’est une palette toute en nuances. Ses notes, il les joue et les chante avec ses pinceaux, dans un formidable feu d’artifice de couleurs toutes plus éclatantes les unes que les autres. Cela donne des tableaux qui ne laissent personne indifférent. Sans aucun doute c’est ce que l’on appelle le talent. Son œuvre, si elle n’est pas encore connue chez nous autant qu’elle le mérite, est déjà reconnue partout ailleurs. Au point que cette œuvre n’appartient plus tout a fait à l’artiste. En rejoignant dans la notoriété celle des plus grands peintres d’hier, elle entre dans le patrimoine universel d’aujourd’hui. Et prépare celui de demain.»

«Les toiles de Charles Carson attirent indéniablement le regard. Mais attention, ce ne sont surtout pas les œuvres d’un seul regard. Toutes autant qu’elles sont, ces toiles méritent, un deuxième, un troisième… un énième regard. Approfondie de préférence.

Et là, on va de découverte en découverte. La première impression qui emmène le plus souvent le profane à voir dans toute cette peinture de l’abstraction et encore de l’abstraction s’évanouit peu à peu. La dématérialisation de la nature qui a servi de moyen d’expression à l’artiste recompose peu à peu le sujet.

Au milieu de toutes ces couleurs qui éclatent dans chaque tableau apparaît alors une multitude de sujets qui font la richesse et la force de l’œuvre. C’est pour le spectateur un nouvel éclairage qui se fait jour.

C’est pour lui le début d’une communion avec ce que le critique d’art et fondateur du musée d’art moderne de Montréal Guy Robert a appelé le Carsonisme. Une nouvelle écriture picturale. Une écriture qui va chercher dans le dictionnaire de la nature son inspiration pour en faire une fête permanente du beau et de la couleur.

A force de recherche et de travail, après 30 ans devant ses chevalets, avec l’inspiration et l’obstination pour seuls témoins, Charles Carson a bâti une œuvre unique en son genre. Une œuvre forte et belle.

Avec un style ô combien maîtrisé qui n’appartient qu’à l’artiste. Pour aboutir à une peinture différente. Une peinture éclatante de force et de luminosité.

L’oeuvre d’un génie qu’il ne faut pas avoir peur d’installer dans le cercle très fermé des grands, très grands artistes, qui marquent de manière indélébile leur passage dans le monde de l’art et des arts. »

Les mouvements artistiques nés au Québec

22 août 2013

canada-quebecCanada Quebec

 

HeleneCaroline Fournier

 Agente d’artistes, commissaire, critique d’art, journaliste

Les mouvements artistiques nés au Québec

Le marché de l’art au Québec est un microcosme. Ce qui fonctionne en Europe peut ne pas fonctionner au Québec et le contraire est tout aussi vrai: marchés différents, exigences différentes.

Bien qu’on parle plus facilement des courants artistiques européens qui ont cours depuis la crise de l’art, les mouvements se terminant en « isme » existent aussi de ce côté-ci de l’océan Atlantique. Certains ont été créés par des Québécois d’origine et/ou des Québécois d’adoption. Ils ne sont ni laids, ni angoissants, ni violents. Pourtant la presse n’en parle pratiquement jamais parce que les journalistes spécialisés dans les arts visuels sont rares et, sans doute, le lectorat préfère s’adonner à une lecture plus sensationnelle que culturelle. Selon la sociologue de l’art très connue, Raymonde Moulin, 5% seulement des gens s’intéressent aux beaux-arts. D’ailleurs, la légende urbaine qui prétend que les galeries d’art sont fréquentées par des snobs et que la peinture est destinée à une élite sociale subsiste toujours dans l’esprit des gens. Bien sûr, ce mythe est aussi faux que l’image des vernissages qu’on nous présente dans les films américains. Le monde de l’art est loin d’être aussi guindé qu’on nous le présente à l’écran. La caricature de la réalité fait ombrage aux artistes qui essaient de vivre de leur art dans une société axée sur la productivité, la rentabilité et la réussite sociale. Il faut donc redécouvrir cette réalité toute simple… une réalité qui, aujourd’hui, met à l’honneur des artistes québécois qui se démarquent en étant instigateurs et instigatrices d’un mouvement artistique au Québec.Plusieurs mouvements artistiques européens ne sont pas connus au Québec alors qu’en France, par exemple, la tendance néo-expressionniste apporte aux artistes qui pratiquent ce mouvement son lot de succès dans les hautes sphères du marché mondial. Les nouveaux peintres français de la douleur ont été connus, notamment grâce à une monographie de l’essayiste belge Guy Denis qui publia son livre (Les peintres de l’agonie ou Les nouveaux peintres français de la douleur) en 2008 chez Bernard Gilson Éditeur. Une centaine d’officiels pratiquent ce mouvement en Europe depuis 1997. Une exposition internationale, présentée à Québec en 2010, a présenté des œuvres de l’un d’entre eux. L’incompréhension et la méconnaissance de ce mouvement artistique ont empêché les médias d’en parler. Il a fallu cacher les œuvres pour éviter l’embarras des visiteurs qui entraient, alors qu’en d’autres circonstances, elles auraient été à l’honneur. C’était esthétiquement incorrect de présenter ce genre-là dans une maison de la culture. Récidive dans une galerie d’art en 2011; le laid, l’angoisse et la violence n’ont pas leur place dans le marché québécois.

Certains de ces artistes ont rencontré le succès, d’autres créent dans l’antichambre de la notoriété, rêvant un jour d’être mentionnés parmi les grands qui ont fait l’histoire de l’art au Québec. Je vous propose une série d’articles sur ces mouvements artistiques nés au Québec.

 

 

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Le Carsonisme

« Charles Carson a creusé son sillon vers la postérité artistique, car aujourd’hui on dit c’est un Carson, comme on dit c’est un Picasso, un Matisse, un Warhol, un Basquiat et tous les autres artistes immortels ». – Christian Sorriano, président de Drouot cotation à Paris, expert en art et en antiquités.

Le Carsonisme est né au début des années 1990, alors que l’historien et expert en art, Louis Bruens, écrivait sur l’œuvre de Charles Carson. C’est par la suite que Guy Robert, le père fondateur du Musée d’art contemporain de Montréal, lui consacra une importante analyse. Il soulevait notamment l’originalité toute particulière du travail de Charles Carson avec les couleurs, avec le rythme et le dynamisme intrinsèque. Il éprouvait une réelle fascination pour cette profondeur qui animait les œuvres de cet artiste. En un mot, le Carsonisme lui faisait l’effet d’une bouffée de fraîcheur dans la morosité ambiante du marché de l’art de l’époque aux prises avec ses préoccupations esthétiques. La vivacité de la palette de l’artiste, sa façon d’occuper l’espace dans une composition rythmée, sa subtilité entre figuration et abstraction, auguraient un futur des plus prometteurs. Ils ont été nombreux, par la suite, historiens, experts, critiques, écrivains en art, à se pencher sur l’étude des œuvres de Charles Carson.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le Carsonisme se distingue des œuvres de Riopelle. La recherche de Charles Carson est axée sur la juxtaposition et la superposition des couleurs qu’il peint avec grande spontanéité, sans idée de départ, mû par l’instinct créateur, inspiré par le bonheur de jouer avec les formes et les couleurs. Il utilise le couteau à peindre et les pigments d’acrylique. Les formes naissent et l’interprétation se précise. Le regard explore la matière. L’imaginaire fait son œuvre et la toile devient un lieu de rencontre et d’échange. La figuration et l’abstraction se répondent, comme un écho. La vaine querelle entre figuration et abstraction se réconcilie. De nouvelles associations se créent. Les couleurs glissent l’une sur l’autre sans se figer. Arabesques et élans ne sont pas une accumulation désordonnée, ils sont plutôt ordonnés dans un rythme qui peut rappeler celui d’un ballet ou d’une mouvance gracieuse, impressionnant la rétine de formes, de silhouettes et de couleurs vives. L’aspect chromatique des couleurs apporte une profondeur qui éveille les sens. L’expérience de l’art est un langage intérieur, propre à chacun : on aime ou on n’aime pas. L’artiste propose sa propre réalité dans son propre langage. D’ailleurs, sa signature artistique est reconnaissable du premier coup d’œil et gare à ceux qui tenteraient de le copier, ils resteront dans l’ombre de ce « Grand-maître en Beaux-Arts ». Ce « isme » (le Carsonisme) a la particularité de ne concerner qu’un seul individu : Charles Carson, né à Montréal en 1957.

L’artiste qui vit à Montréal est reconnu au niveau international. Il jouit d’une réputation mondiale exceptionnelle. Il n’a jamais cherché à révolutionner le monde de l’art. Il s’y est dédié entièrement et la reconnaissance est arrivée.

Voir l’article original

 

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Attention aux imitations, Stéphanie Rivet – Éric Dupont – Patrick Pépin – Galerie d’art Beauchamp – Le Luxart – Bel Art Gallery – Galerry Rufus – Galerie d’art Emeraude – Beauchamp Art Gallery – Galerie Courtemanche – Latitude Art Gallery – Whistler Village Art Stephanie Rivet – Eric Dupont – Gallery – Les Galeries d’art Beauchamp – Hazelton Fine Art Galleries – Galerie d’art Ambiance – Chantal Malet – Galerie d’art Céleste.

 

Le « Carsonisme » fête ses vingt ans !

Journal ECHOS_Sept 2012 - Le Carsonisme fête ses 20 ans
Journal Échos, Montréal, 01 septembre 2012

Journal Échos, Montréal, 01 septembre 2012

Le « Carsonisme » fête ses vingt ans !

Maître Charles Carson, peintre québécois, est une figure prédominante du milieu des arts visuels. Il célèbre cette année deux anniversaires importants : ses 35 ans de carrière et le 20e anniversaire du « carsonisme », mouvement dont il est l’innovateur.

Au début de 1992, l’historien et expert en art Louis Bruens écrivait sur l’œuvre de Carson : « La peinture au sujet de laquelle je m’exprime ici, que l’on peut aisément qualifier de contemporaine, ne relève ni de l’impressionnisme, ni de l’expressionnisme, ni du surréalisme ou d’autres définitions en ‘isme’ ; elle s’inscrit dans un ordre de valeur totalement différent des tendances, des genres et styles que l’on trouve généralement sur le marché de l’art. À mon avis, il s’agit donc d’une peinture véritablement distincte de tout ce qui s’est fait, et de tout ce qui se fait, à notre époque et depuis longtemps. »

Le fondateur du Musée d’art contemporain de Montréal

C’est à cette suite que ce père du Musée, Guy Robert (1933-2000), fondateur du Musée d’art contemporain de Montréal, consacrait une importante analyse vers la fin de 1992 aux œuvres de maître Carson.

Charles Carson – Florero 48 X 48 po. Acrylique – Mouvement Carsonisme

« Aucun siècle n’a connu autant d’agitations et de mouvements que le nôtre, dans tous les domaines, sociaux, politiques, économiques, scientifiques ou esthétiques, disait-il. Pourquoi alors ajouter un nouveau ‘isme’ à une cacophonie déjà bien indigeste, à ce labyrinthe assourdissant ? Le carsonisme, par sa forme d’écriture picturale unique, a la particularité de ne concerner qu’un individu. Hélas, ou plutôt bien heureusement, aucune étiquette des ‘ismes’ bien connus dans la pagaille de l’art contemporain ne semble pouvoir y adhérer, et je devrai donc me résigner, d’ailleurs avec grand soulagement, à nommer ce nouveau mouvement : le carsonisme ! »

M. Guy Robert soulevait en particulier l’originalité du travail sur les couleurs, le rythme si spécial que l’artiste insufflait à son œuvre. Hormis son activité de premier directeur-conservateur du Musée d’art contemporain, M. Robert a aussi été membre de la Commission sur la politique culturelle fédérale en 1979-82, de la Commission canadienne des biens culturels et a reçu le Grand prix du livre de Montréal en 1976. Il est titulaire d’une maîtrise en littérature de l’Université de Montréal, d’un doctorat en esthétique ainsi qu’en philosophie et histoire des arts à l’Université de Paris. Auteur d’une soixantaine de livres d’art, on ce souvient particulièrement des études sur Borduas, Dallaire, Fortin, Dumouchel, Lemieux, Bonet, Pellan, Riopelle et Carson. Il s’exprimait donc sur le carsonisme à titre d’expert et d’historien en art réputé.

Charles Carson – Dans son atelier au Bistro à Champlain

Il poursuivait : « Carson donne au tableau une profondeur particulière plus fascinante que la plus habile maîtrise des systèmes les plus savants de perspective, d’autant plus fascinante qu’elle fait du tableau un lieu de rendez-vous, d’exploration qui conduit à de nouvelles associations, découvertes, interprétations, en partie différentes pour chacun, et pour la même personne d’un jour à l’autre. »

L’art vivant

Une constante s’observe dans toutes les analyses et chez tous les experts et historiens en art: l’œuvre de Carson dégage une énergie, une joie de vivre peu communes, ce qui se reflète d’ailleurs dans la maîtrise éclatée des formes et des couleurs en transparence.

Pour sa part, Jacques de Roussan (1929-1995), historien, écrivain, éditeur et expert en art. Il a analysé l’unicité de l’écriture picturale de l’artiste. « Il s’agit en somme d’une nouvelle manière de peindre, une forme d’écriture picturale unique par sa sublimité, où l’on découvre un entre-deux mondes d’une mouvance perpétuelle. »

 

Robert Bernier, historien, critique d’art, écrivain, éditeur et rédacteur en chef de la revue Parcours – L’Informateur des arts, s’inscrivait dans le même sillage que Guy Robert en écrivant :

« Cette approche (en parlant du carsonisme) n’est pas facile à décrire, mais, de manière générale, on peut parler d’une succession infinie de touches légèrement obliques qui, sur la surface, dynamisent au maximum la perception de la matière et du sujet, le tout s’animant sur la toile dans des transparences subtiles tout à fait sensationnelles, donnant une impression de profondeur à la couleur. On dirait un flot incessant de particules, tout de même assez larges, qui balaient la matière avec une régularité fascinante, voire déconcertante. »

 

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Attention aux imitations, Stéphanie Rivet – Éric Dupont – Patrick Pépin – Galerie d’art Beauchamp – Le Luxart – Bel Art Gallery – Galerry Rufus – Galerie d’art Emeraude – Beauchamp Art Gallery – Galerie Courtemanche – Latitude Art Gallery – Whistler Village Art Stephanie Rivet – Eric Dupont – Gallery – Les Galeries d’art Beauchamp – Hazelton Fine Art Galleries – Galerie d’art Ambiance – Chantal Malet – Galerie d’art Céleste.

LA PRESSE DE LA MANCHE, 25 janvier 2007

LA PRESSE DE LA MANCHE, jeudi 25 janvier 2007, page 5 – Premier quotidien de la France libérée

LA PRESSE DE LA MANCHE
Premier quotidien de la France libérée
jeudi 25 janvier 2007, page 5

Louis Lefèvre

Charles Carson en mairie : un événement culturel

Un événement culturel de haute volée se prépare à Tourlaville. L’exposition que Charles Carson, un artiste canadien de renommée internationale, va présenter en mairie sera quelque sorte, pour lui, le prélude à un départ pour la conquête de l’Europe des arts.

L’exposition de peinture actuellement en cours d’accrochage aux cimaises de la mairie de Tourlaville va être assurément l’un des moments forts de l’année culturelle sur toute la région. Et même bien au-delà. D’autant que l’artiste Charles Carson, puisqu’il s’agit de lui, a peint des toiles tout exprès pour cette exposition. Pour illuminer l’espace culturel qui va le recevoir et qui l’a tout simplement conquis lors de sa première visite des lieux.

Comme beaucoup d’artiste, c’est tout jeune que Charles Carson est tombé dans ce qui est désormais devenu sa raison d’être. « Au début, comme tout jeune, j’ai barbouillé et dessiné sans y attacher vraiment d’importance mais j’avais toujours un crayon dans les mains », explique-t-il avec cet accent si caractéristique qui sied si bien à nos cousins québécois, « à l’école je me suis fait casser plus d’une fois la flûte sur la tête, mais en art plastique, ça allait bien ». Cela allait tellement bien que, pour lui, l’art n’a pas tardé à devenir une passion. Y compris l’art antique. Depuis son âge de 14 ans n’est-il d’ailleurs pas devenu un collectionneur averti de tout ce qui touche à l’art. De plus, depuis cet âge, il fréquente assidûment tout ce qui est musée et galeries. Longtemps, longtemps, il a également restauré nombre d’œuvres d’art. Pendant plusieurs années, il s’est aussi mis à « peindre de manière classique » mais il était hanté par ce qui ressemblait à une idée fixe en forme d’insatisfaction personnelle. « Bien souvent, les peintres ont un style mais peignent à la manière de … » Lui ne voulait pas être taxé de ce genre de chose. « Je me suis alors décidé à aller vers une peinture complètement personnelle », avoue Charles Carson « Après beaucoup de recherches, d’essais, de déceptions, d’avis d’experts », le carsonisme allait voir le jour.

Né au début des années 90, « le carsonisme, est une forme d’écriture nouvelle », explique Guy Robert, le fondateur du musée d’art contemporain de Montréal qui, pour l’occasion a en fait inventé l’expression. Celui qui est aussi écrivain, critique d’art, historien et docteur en esthétique de l’université de Paris ne trouvait en effet pas de mots pour définir parfaitement cette nouvelle manière de peindre. « La nature n’est qu’un dictionnaire », disait volontiers Delacroix. Ce dictionnaire, Charles Carson se l’est approprié. Ou en tout cas s’est imprégné d’un grand nombre de ses pages. Tout cela pour éviter « le malentendu de l’abstraction » qui éloigne une très grande partie de l’art du siècle passé de la nature. Ecoutons d’ailleurs ce qu’en dit Guy Robert. « Léonard de Vinci conseillait à tout apprenti peintre de bien observer des choses aussi triviales que des murs décrépits ou des vieilles pierres. Charles Carson remplace les vieux murs par des compositions très colorées d’allures abstraites mais qui proposent déjà des pistes de lecture : profils d’arbres ou personnages, têtes esquissées d’oiseaux ou de poissons, bref , une peinture complice de la nature qui nous invite à imaginer ». Tout cela en une sorte de « jeu du regard » que l’on attire et que l’on intrigue par « des formes ambiguës » qui prêtent à mille interprétations. « Au début, c’était de l’abstrait avec des formes figuratives », explique l’artiste. Désormais, son œuvre est « une dématérialisation des éléments qui amène le public à aller de découvertes en découvertes ».

Reconnaissance internationale

Comme il est raisonnable de l’imaginer, depuis qu’il est né, le carsonisme a bien grandi. La renommée de l’artiste également. Elle a même depuis longtemps dépassé les seules frontières de son Québec natal. En Colombie par exemple, à Carthagène, une statue de bronze grandeur nature a été élevée à son effigie. Entre son atelier de Montréal, celui des Laurentides situé au nord du Canada (« à deux pas d’un magnifique projet de pentes de ski développé par les français ») et ses nombreuses expositions, Charles Carson est désormais devenu un artiste voyageur du monde. Comme l’explique son agent pour la France, Jacqueline de Torrès, « il court le monde avec ses pinceaux ». Ce qui un peu partout lui vaut reconnaissance et de très nombreuses distinctions. Entre autres choses, l’artiste a reçu la médaille d’or de l’Académie internationale des Beaux-Arts du Québec, il est maître académicien pour l’excellence de son œuvre, en 2002 il a été lauréat de la grande médaille d’or de Rayonnement universel, il est aussi membre officiel de l’Académie européenne des Arts-France . Une biographie de l’artiste est même en cours d’écriture par Anne Richer. L’Académie Européenne des Arts-France, Charles Carson et son œuvre en seront les invités d’honneur lors d’une toute prochaine exposition qui aura lieu à Paris du 29 mars au 5 avril prochains.

C’est à Tourlaville que va se peaufiner cette exposition pour l’artiste. C’est de là aussi qu’ il veut se lancer à la conquête de l’Europe lui qui, l’été dernier, a fait un long séjour aux Perques et en a profité pour y peindre de nombreuses toiles. « J’ai été très attiré par l’environnement, la nature et les fonds marins de la région », explique-t-il en ajoutant, « tu sais l’écologie c’est très important ».

Ces œuvres, beaucoup d’autres également vont être visibles durant un mois en mairie de Tourlaville. Des œuvres en forme d’hymne à la vie. Des œuvres d’où se dégagent plaisir, bonne humeur et libération de l’esprit. Les œuvres d’un très très grand artiste. Tout simplement.

Journal Échos Montréal

Le journal Échos centre-ville et vieux-Montréal Novembre 2006 Volume 13 No. 11 – 135,000 lecteurs

Le journal Échos centre-ville et vieux-Montréal

Novembre 2006
Volume 13 No. 11
135,000 lecteurs

Charles Carson
Une oeuvre vivante

Collaboration spéciale
Anne Richer

La réputation du peintre canadien Charles Carson dépasse nos frontières. Médaillé d’or en 2002 au Salon international des Beaux-Arts de Montréal, il est membre de nombreuses associations plus prestigieuses les unes que les autres, notamment l’Académie internationale des Beaux-Arts du Québec et l’Académie européenne des Arts France. Son style unique a donné naissance à une appellation qui lui est propre, entérinée et expliquée par les grands critiques d’art, c’est-à-dire le <carsonisme>. La ville de Carthagène en Colombie lui a même érigé une statue grandeur nature afin de lui rendre hommage.

Pour laisser sa trace dans le monde, Charles Carson a choisi de peindre. Un choix absolu, irrépressible, qui le conduit depuis trente ans à explorer toutes les facettes de son univers intime, à la fois organique et spirituel.
Et à nous l’offrir en partage.
La révélation de son œuvre devient, pour celui qui est sensible à l’art, une découverte capitale.
Debout la première fois devant un tableau de Charles Carson, l’explorateur, le citadin, néophyte ou collectionneur, sont plongés subitement dans une explosion de couleurs et de gestes. Peu importent l’anecdote, le sujet, la trame, le plaisir d’une telle œuvre tient au fait que l’artiste y a laissé une grande part de lui-même. Si on doit juger la valeur d’un artiste par sa spontanéité, son originalité, son honnêteté, on ne peut que se réjouir de l’existence d’une telle signature, d’un tel don.

Un long périple

Jour après jour : «Je cherche, recherche, crée pour apporter quelque chose de nouveau», dit-il. Aucun carcan. Aucun à priori. Seule maîtresse : la passion. Peindre est à la fois un besoin vital et : «Beaucoup de travail! Car rien ne vient tout seul,» ajoute-t-il. Il travaille en atelier, préfère de loin laisser surgir naturellement ce qui va apparaître sur la toile vierge. Chez cet artiste les images emmagasinées, les souvenirs bons ou tristes, sont autant d’éclats qui s’impriment, vifs, sur le tableau en devenir.
La souffrance, les multiples épreuves de la vie constituent un bassin quasi inépuisable d’inspiration. Charles Carson n’a pas été épargné. Son art transcende la réalité et lui apporte, une fois le tableau terminé la joie certes, mais aussi la paix intérieure. «Peindre est un état d’âme», confie-t-il. Ce tableau, une fois terminé, sera nanti d’une grâce spéciale comme le souhaite l’artiste, celle de donner du bonheur aux gens.
Un jour il a failli perdre la vie en plongée sous-marine. Le tourbillon qui l’emportait ne lui a pas fait perdre son amour de l’eau. L’élément privilégié qu’il soit mer ou rivière doit couler, voire gronder. La débâcle appréhendée jaillira en larges traits de spatule, en gerbes bleues, en vagues successives, et constituera un thème pictural de fonds marins.

Créer : un appel

Charles Carson est né à Montréal le 13 mars 1957, l’enfant du <milieu>, celui d’une famille de dix enfants. L’enfant qui lutte pour prendre sa place, et vit une certaine solitude. Une enfance aux cent déménagements, déracinée, qui empêche les attaches affectives avec ses pairs. C’est dans les campagnes de Mascouche, Repentigny, Lachenaie, qu’il découvre la nature et les animaux. «Je me sens parfois mieux avec eux qu’avec les humains», dit-il mi-sérieux, mi-badin.
Il est déçu par l’enseignement des arts à l’école et ne prend pas au sérieux «les barbouillages» de son enfance. Pourtant déjà l’appel est là, grandissant, au milieu d’un tas d’autres occupations <alimentaires> qu’il devra exercer, jeune adulte, pour assumer son autonomie et acquérir sa liberté.
Les vitraux des églises «leur lumière, leur transparence», sont les premières sources d’inspiration, d’éblouissement. Plus tard les voyages autour du monde ouvriront d’autres voies, notamment en Amérique latine. La Colombie sera une source constante d’émerveillements.
Mais au-delà de cet esthétisme, il n’oublie pas l’Homme. «J’ai vu tellement de souffrances!» s’exclame-t-il. Pour comprendre il interpelle sa spiritualité. Sa peinture deviendra dès ses premières esquisses, un témoignage de cette foi. «Elle était dans mon cœur», dit-il en parlant de son œuvre.
Elle l’est encore et toujours. Plus vibrante que jamais.

Je vous invite à découvrir les œuvres de cet artiste d’un rare talent dans le Salon des Grands Maîtres à la Galerie d’art Richelieu, 7 903 rue Saint-Denis à Montréal.

ANNE RICHER

ANNE RICHER, directrice des pages féminines de La Presse et chargée du dossier de la condition féminine durant de nombreuses années, a été nommée Femme de l’année en 1970. Depuis 1991, elle rédige chaque semaine une des chroniques les plus lues de la presse montréalaise: «Anne Richer rencontre».

De nombreux lecteurs de La Presse avaient pris l’habitude de découper et de conserver ces articles-portraits tant ils étaient appréciés. Sublimes d’intensité, de sincérité et de chaleur humaine.

Journaliste à la Presse depuis 1968. Ces dernières années, elle a dressé le portrait de plus d’une centaine d’hommes et femmes, bâtisseurs et rassembleurs, leaders et héros de notre temps entre autres; Pierre Bourgault, Pierre Bourque, Edith Butler, Michel Courtemanche, Yvon Deschamps, Diane Dufresne, Charles Dutoit, Sylvie Fréchette, Agnès Grossman, Pierre Marc Johnson, Andrée Lachapelle, Phyllis Lambert, Roger D. Landry, Robert LaPalme, Joël Le Bigot, Daniel Lemire, Suzanne Lévesque, Doris Lussier, Simonne Monet-Chartrand, Lise Payette, Lorraine Pintal, Jean-Claude Poitras, Jacques Proulx, Andrée Ruffo, Marcel de la Sablonnière, Alain St-Germain, Richard Séguin, Michèle Thibodeau-DeGuire, Michel Tremblay, Mgr Jean-Claude Turcote, Gilles Vigneault et plusieurs autres…

ANNE RICHER – PORTRAIT DE L’HOMME – PIERRE BOURQUE – ÉDITION STANKÉ

ANNE RICHER
PORTRAIT DE L’HOMME –
PIERRE BOURQUE
ÉDITION STANKÉ

Est-ce un hasard, Pierre Bourque est né à deux pas du Jardin botanique. Toute sa jeunesse Le Jardin est son TERRAIN de jeux. Sa voix est naturellement TRACÉE.

Depuis Terre des Hommes jusqu’au Biodômes; depuis le Jardin botanique, Le Jardin de Chine, celui du Japon; Les Floralies, les jardins communautaires, Pierre Bourque n’a de cesse de réconcilier l’Homme et la nature, l’Homme et la vie.

Le projet principal du haut fonctionnaire a été d’humaniser la ville, de semer dans le coeur de chaque citoyen des petites graines d’espoir et de paix. La nature est selon lui le lieu privilégié d’un consensus. Toute la vie de Pierre Bourque témoigne de cette vision, de cet idéal.

ANNE RICHER – PORTRAIT D’UN HOMME DE STYLE – JEAN CLAUDE POITRAS – LES ÉDITIONS DE L’HOMME

ANNE RICHER
PORTRAIT D’UN HOMME DE STYLE
JEAN CLAUDE POITRAS
LES ÉDITIONS DE L’HOMME

La mode est un monde d’éclat, de feux d’artifice et d’émotions à fleur de peau. C’est un univers à la fois théâtral et important sur le plan économique. Depuis 30 ans, Jean-Claude Poitras anime le paysage québécois de ses collections de vêtements les plus inspirées. Hommes et femmes se sont sentis en harmonie avec ses créations. Le personnage est entré dans la légende. Des tâtonnements du jeune créateur à la maturité de l’artiste qu’il est devenu, Jean-Claude Poitras a maintenu le cap sur une véritable recherche esthétique. S’il est toujours aussi pasionné par la mode, il contribue à sa manière au monde du design en élargissant sensiblement son champ d’action. Sa vie et son oeuvre sont sources d’inspiration.

ANNE RICHER – 30 – À LA UNE – PRÉFACE DE CLAUDE MASSON – ÉDITION STANKÉ

ANNE RICHER
30 – À LA UNE
PRÉFACE DE CLAUDE MASSON
ÉDITION STANKÉ

Pierre Bourgault
Pierre Bourque
Edith Butler
Michel Courtemanche
Yvon Deschamps
Diane Dufresne
Charles Dutoit
Sylvie Fréchette
Agnès Grossman
Pierre Marc Johnson
Andrée Lachapelle
Phyllis Lambert
Roger D. Landry
Robert LaPalme
Joël Le Bigot
Daniel Lemire
Suzanne Lévesque
Doris Lussier
Simonne Monet-Chartrand
Lise Payette
Lorraine Pintal
Jacques Proulx
Andrée Ruffo
Marcel de la Sablonnière
Alain St-Germain
Richard Séguin
Michèle Thibodeau-DeGuire
Michel Tremblay
Mgr Jean-Claude Turcote
Gilles Vigneault

Journal La VOIX des MILLES-ILES

Journal La VOIX des MILLES-ILES – Volume 70, numero 38, 25 octobre 2006, 63 075 exemplaires – Invité d’honneur, Charles Carson

Journal La VOIX des MILLES-ILES

Volume 70, numero 38,
25 octobre 2006,
63 075 exemplaires

Grande rencontre des artistes de la
Galerie d’art la Pièce d’art

Le dimanche 5 novembre 2006

LA PIÈCE D’ART

Artiste présents; Charles Carson, Natalia charapova, Yvette Froment, Hélène Jarry, Luce Lamoureux, Yvon Lemieux, Pei Yang, Étienne Coté, Marie andrée Leblond, Gilles Bédard.

Invité d’honneur, Charles Carson
Grand Maître de l’Art Contemporain.

Membre du jury officiel AEAF et AIBAQ

Paris – 2006
Médaillé du Salon international de l’Académie européenne
des arts France, en reconnaissance de son talent exceptionnel.

Un évènement à ne pas manquer.

75, boul. des Châteaux, Blainville (Québec) J7B 2A4

Tél: (450) 420-9644
Fax: (450) 420-9645
Sans frais: 1-866-420-9644

Site web; www.lapiecedart.com
Courriel: info@lapiecedart.com

sortie 24 de l’autoroute 640
Complexe Les Portes du Fontainebleau

L’art au profit de Victor-Gadbois

L’oeil régional, le journal des gens d’ici depuis 1970

L’art au profit de Victor-Gadbois

Catherine Mainville

Le souper-encan de la Maison Victor-Gadbois, qui revient cette année avec cette fois encore une panoplie d’œuvres d’art d’artistes d’ici et d’ailleurs de renom, donnera assurément lieu à quelques combats de coqs au cours de la soirée.

L’équipe de Lorraine Duchesnay, responsable de l’événement pour la quatrième année consécutive, a réussi à dénicher 16 œuvres destinées à l’encan crié et 69 œuvres pour l’encan silencieux.

Parmi les pièces maîtresses de la soirée qui se tiendra le 28 octobre à l’Hostellerie Rive Gauche, à Belœil, Lorraine Duchesnay souligne le tableau de Serge Brunoni, artiste français dont les paysages font partie de plusieurs collections privées de sociétés québécoises. À cela s’ajoutent les deux tableaux de Charles Carson, une valeur montante selon Mme Duchesnay. « Il est rare de pouvoir dire cela, mais la valeur des tableaux de cet artiste pourrait bien doubler dans les prochaines années. Il s’agit d’un peintre innovateur qui a sa propre technique et une imagerie unique. »

L’encan présentera également cette année une des 22 sculptures de l’Américain Frederic Remington. « Cette œuvre nous a été donnée par la peintre de Saint-Antoine-sur-Richelieu Lise Kelly, également antiquaire et collectionneuse d’art », indique Lorraine Duchesnay.

Outre les De Grâce, Tremblay, Des Marais, Gagnon, Michel, Malo, la région sera cette année représentée par Heide Messing qui a fait don de sa sculpture Famille d’ici. L’apport de Mme Messing est fort apprécié, d’autant plus que l’artiste s’est offerte sans même qu’on le lui demande, souligne Lorraine Duchesnay. De la région, on compte également les peintres Serge Babeux, Jean-François Caron et Carole Dumont. Cette dernière offrira de faire le portrait à l’huile de la personne qui gagnera l’enchère. S’il n’habite plus la région, le peintre Gilles Poisson récidivera cette année encore avec son tableau La Maison mystérieuse. Originaire de Saint-Jean-Baptiste, cet artiste a reçu de nombreux prix qui ont récompensé son art.

Pour obtenir toutes ces œuvres, les organisateurs de l’encan ont pu compter sur l’aide de la Galerie Richelieu, à Montréal, la galerie L’Imprévu, en Gaspésie, la Maison Richelieu, à Saint-Marc-sur-Richelieu, le Balcon d’art, à Saint-Lambert et la Galerie Vanier, à Belœil.

Le soutien des artistes est également indispensable à l’événement, précise Lorraine Duschesnay. « Les artistes sont des êtres très sensibles et généreux. C’est pour cela qu’on arrive à les rejoindre facilement. Ils aiment la cause et l’endossent totalement. »

Après avoir recueilli 270 800 $ l’an dernier, le directeur général de la Maison Victor-Gadbois, André Déry, compte cette année, amasser 300 000 $.

ÉTATS-UNIS  »Un tableau au lieu d’un coup de pinceau »

Le journal de Montréal, parution 27 août 2006

Le journal de Montréal
dimanche 27 août 2006

Les agents immobiliers américains ont de plus en plus recours à des oeuvres d’art pour faciliter la vente de maisons.

États-Unis
Un tableau au lieu d’un coup de pinceau

Washington | (AFP
Alors que le marché immobilier américain ralentit fortement et qu’il devient plus long et difficile de vendre une maison, l’art vient à la rescousse d’agents immobiliers inventifs qui séduisent avec un tableau de maître au mur plutôt qu’un coup de peinture.

Surtout sur la côte ouest des États-Unis mais aussi à New York, la «mise en scène» et la décoration (staging) des maisons à vendre est devenue très en vogue, avec la location, de plus en plus fréquente, de tableaux d’artistes.Ils sont là pour embellir les lieux mais ne sont pas des cadeaux.

Et ça marche, assure Jan Sewell, agent immobilier à Seattle (nord-ouest) et spécialiste de la décoration de maisons à vendre. «Combien de fois une maison restait sur le marché invendue et une fois que nous l’avions redécorée, nous recevions de multiples offres d’achat», explique-t-elle.

LOCATION D’OEUVRE D’ART

Cette amatrice d’art travaille notamment avec la galerie de vente et de location de tableaux du Seattle Museum of Art. La galerie fait 20% de son million de dollars de chiffre d’affaires en louant aux agents immobiliers la production d’artistes contemporains locaux, a indiqué une de ses responsables, Jodi Bento.

Selon Jan Sewell, qui a en location une centaine d’oeuvres d’art actuellement en circulation sur les murs des maisons à vendre, la peinture d’un artiste va agir «au niveau subliminal et inconscient» et aider l’acheteur «à tomber amoureux de la maisons».

«Les gens pensent qu’on doit être rationnel lorsqu’on achète une maison, mais on ne l’est jamais». plaisante-t-elle.

Même constatation pour Angela Di Bello, directrice de l’Agora Gallery à New York qui loue des tableaux aux agents immobiliers.

EXITER LA PASSION

«Lorsque vous entrez dans une pièce où il y a de l’art, l’espace se personnalise. Cela instille une sorte de passion et d’excitation dans l’esprit du visiteur», assure-t-elle.

Cela aide «à faire que les gens se sentent bien», affirme-t-elle. «Et lorsqu’ils se sentent bien, les gens disent oui. Quand ce n’est pas le cas, ils deviennent négatifs et disent non».

Il faut toutefois «trouver un équilibre et garder à l’esprit que le but principal est de vendre la maison», rapelle Jan Sewell. «On doit éviter que l’acheteur potentiel ne tombe trop sous le charme de l’oeuvre», car il arrive, ce n’est pas si rare, que le visiteur reparte avec la peinture plutôt que la maison.

LA PRESSE DE LA MANCHE, 11 avril 2006

LA PRESSE DE LA MANCHE, FRANCE

LA PRESSE DE LA MANCHE
Premier quotidien de la France libérée

Parution mardi 11 avril 2006

Louis LEFEVRE

Rencontre avec un artiste
de renommée internationale

Vendredi soir, Charles Carson était dans les murs des Couleurs du temps, à Tourlaville, pour y faire encadrer quelques-unes de ses œuvres. Peintre de renommée internationale au talent connu et reconnu, ce Canadien est actuellement de passage dans notre région.

Aux couleurs du temps, à Tourlaville, France

C’est par le hasard d’un simple coup de fil qu’il nous a été donné d’aller à la rencontre d’un immense artiste. Tellement immense que du côté de Carthagène, en Colombie, il a été statufié par le biais d’un bronze grandeur nature de 700kg. Une bien belle reconnaissance et un bien bel hommage pour cet artiste canadien qui a collaboré au renouveau de la culture colombienne.
Des exemples tels que celui-ci, nous pourrions en citer des dizaines comme par exemple le fait que Bill Clinton, l’ex-président des Etats-Unis, s’est porté acquéreur d’œuvres de Charles Carson . Nous nous arrêterons là.

Aux couleurs du temps, à Tourlaville, France

L’intérêt est ailleurs. Dans l’œuvre de cet artiste né à Montréal un jour de 1957. « Carson est considéré par la critique comme l’un des plus grands peintres contemporains actuels », nous a confié son agent exclusif pour la France, qui a accueilli l’artiste pour quelque temps dans sa maison du côté de Bricquebec. « Je ne voulais pas avoir un style mais une écriture », explique Charles Carson. L’écriture en forme de déstructuration du dessin est tellement réussie que les historiens de l’art n’hésitent pas à parler de « carsonisme ». Tout cela dans un savant amalgame de couleurs qui interfèrent les unes dans les autres en gardant malgré tout une impressionnante luminosité. « Comme tous les gamins, on s’amuse et on peint. Après j’ai essayé de rechercher quelque chose de nouveau », explique, en s’excusant presque, Charles Carson.

Aux couleurs du temps, à Tourlaville, France

« Ici, les bords de mer sont magnifiques »

Dans le carsonisme, il est question de diagonales, d’exploitation de la nature, d’équilibre des masses, de transposition des couleurs mais également « d’éclipses de blanc qui donnent plus de profondeurs aux tableaux ». Et la nature, elle est précisément partout dans les œuvres de Charles Carson. Les orchidées, les oiseaux, les poissons au fond de leurs océans font comme une farandole de couleurs. « Devant un tableau de Carson, on ne peut être que surpris puis, lentement, doucement, sans heurt, on le pénètre, on le découvre et l’étonnement du début fait progressivement place au ravissement. »

Tout simplement, et c’est là le génie de l’artiste, parce que les œuvres attirent au premier coup d’œil le spectateur, tout en gardant leur « contenu profond » pour un deuxième regard.

Quelle que soit la technique, quel que soit le sujet, l’imaginaire et le génie de Charles Carson donnent à chaque fois une œuvre majeure.

Il suffit d’ailleurs de regarder son travail dans les techniques de mosaïque pour s’en convaincre. Y transparaissent des effets vitraux avec une telle limpidité des couleurs que l’on en viendrait à penser que ce n’est pas de la peinture. Et pourtant !
Arrivant d’Italie et de Monaco, en partance pour Paris puis pour les USA où il est bien établi, Charles Carson ne passe en fait que quatre mois de l’année dans son Canada natal. Là-bas, il peint, « surtout la nuit » car le calme est son meilleur compagnon. Cela ne veut pas dire qu’il ne laisse pas son talent s’exprimer ailleurs. « Ici, je m’éclate et les bords de mer sont magnifiques. »
Tellement magnifiques que l’artiste peint à tour de bras et à coup de carsonisme dans le petit atelier que lui a aménagé son hôte et agent Jacqueline de Torrès. Mais à chaque fois en une « peinture spontanée, sans modèle, seulement à l’inspiration ». Superbe. Pour s’en convaincre, il suffit de visiter le site internet consacré à l’artiste. Un site….. à l’image de Charles Carson. Adresse du site : www.charlescarson.com .
Louis LEFEVRE

Quotidien d’information départemental,
9, rue Gambetta – B.P. 408 – 50104
Cherbourg Cedex – France

Que sera demain ?

Que sera demain ? Oeuvre de Charles Carson, sculpture représentation d’aujourd’hui

Que sera demain ???

Si les poissons pouvaient pleurer, ils rempliraient les océans de larmes !

La Terre est une planète rare et peut-être unique dans l’univers car elle offre le privilège de porter la vie. Malheureusement tout le monde n’a pas conscience de la précarité de son existence.
Celle qu’on surnomme la « planète bleue » porte bien son nom : 70.8% de la surface de la Terre sont couverts par les océans. Ils représentent une surface de 361 millions de km2 et une volume de 1.37 milliards de km3. Ils contiennent 97% des réserves d’eau de la planète et 80% de la biodiversité, soit entre 4 et 80 millions d’espèces différentes, bref des milliards de fois la population humaine.
Bien que la mer constitue une source de nourriture pour des centaines de millions d’hommes, à peine 0.01% des océans est protégé contre les activités humaines souvent destructrices. Dans ces conditions il n’est pas étonnant qu’aujourd’hui la mer soit polluée et que ses habitants disparaissent à force d’être chassés ou de perdre leur habitat. Depuis quelques décennies pourtant les scientifiques épaulés par des journalistes, des photographes et des écologistes nous demandent à tous de protéger cette ressource essentielle à notre survie.
Mais à force d’ignorer leurs conseils et leurs recommendations, aujourd’hui tous les acteurs économiques vivant de la mer sont touchés par cette insouciance : à force de piller les océans et d’y déverser nos déchets sans retenue, le milieu marin (côtier ou hauturier) s’est appauvrit, il se dépeuple des espèces les plus communes et de leurs prédateurs et l’eau comme les fonds sont définitivement pollués. Si les poissons pouvaient pleurer, ils rempliraient les océans de larmes !

Que sera demain ? Oeuvre de Charles Carson, sculpture représentation de demain

Devant l’augmentation des accidents maritimes, du manque de scrupules des armateurs comme des industriels polluant la mer sans vergogne, des associations telles que Greenpeace ainsi que des fondations se sont mobilisées pour sensibiliser le monde politique et la population sur l’état de santé de la mer. Devant le laisser-aller général et le laxisme des autorités chargées de la protection de l’environnement notamment, nous sommes arrivés à une époque critique où nous devons trouver des moyens radicaux pour protéger la mer de la convoitise et de l’insouciance des hommes.
Si nous ne protégeons pas cette ressource, dans un quart d’heure une espèce aura disparu. Demain la mer sera un dépotoir nauséabond et ses rares habitants seront stériles ou devenus les vecteurs des pires maladies.
Si nous voulons préserver la biodiversité marine, la santé de la chaîne alimentaire, continuer à manger du poisson, à observer les couleurs du corail ou les baleines s’ébattre en pleine mer, nous devons changer nos habitudes : sensibiliser la population à la fragillité de cet écosystème et édicter de nouvelles lois plus répressives afin d’arrêter les activités de tous ceux qui considèrent la mer comme un dépotoir ou une réserve inépuisable de nourriture.
Car la mer vit et a besoin de conditions propices comme de temps pour assurer son équilibre et indirectement notre survie. Or les activités humaines pèsent de plus en plus lourd dans cette balance et menacent à terme la survie de cet environnement.
Si nous voulons agir dans le sens du développement durable nous devons limiter notre impact sur ce biotope et veiller à préserver l’équilibre des océans. Pour cela les paroles et les bonnes intentions ne suffisent pas; nous devons nous donner les moyens d’atteindre notre objectif.

Signe de l’impact négatif des hommes sur la nature. Cette carcasse d’albatros échouée sur l’atoll de Kure au large de la Californie révèle que cet oiseau a avalé des boîtes en plastique qu’il prit pour des poissons… Comme sur nos rivages, en raison du sens des courants océaniques, la mer rejette des centaines de kilos de détritus dans cette région du Pacifique. Document Mindfully

Ce que dit la loi
Sur le plan légal, en 1972 les nations ont signé un traité sur la prévention de la pollution des mers. Mais cela n’a pas empêché les grandes nations de polluer les mers plus qu’à leur tour. Cette activité commença après la guerre (~1950) où les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France notamment ont rejeté en haute mer des déchets chimiques ou radioactifs, des détritus en plastique, des munitions, y compris des épaves (navires, sous-marins, avions) non dépolluées.
Rappelez-vous ces milliers de fûts contenant des déchets nucléaires (enrobés dans du bitume ou du ciment) jetés dans les hauts-fonds de l’Atlantique par le Royaume-Uni. Plusieurs décennies plus tard Greenpeace en a retrouvé; ils étaient perdus, corrodés et finiront un jour par libérer leur matière radioactive dans l’océan.
Jusqu’en 1963 la France profita du flou juridique pour se délester de ses fûts toxiques par petits fonds ainsi que dans la Fosse des Casquets au large de la pointe de La Hague. Les Etats-Unis et la Russie en firent tout autant dans leurs eaux côtières.
Il fallut que les écologistes se manifestent, nous apportant des preuves accablantes de ces actions peu recommandables et alertent les médias durant près de dix ans pour que finalement, sous la pression les gouvernements reconnaissent l’insouciance de leur attitude.
En 1972, 42 pays adoptèrent la Convention de Londres interdisant le rejet de déchets nucléaires en mer et des règles strictes concernant les autres déchets. Le texte entra en vigueur en 1975 et porte ses effets jusqu’en 2018. Cette convention est renouvelable tous les 25 ans. Seul inconvénient, seuls 15 pays ont signé la convention.
L’annexe I de cette convention dresse la liste toutes les substances dont le déversement est interdit (déchets radioactifs, mercure, cadmium, etc, tandis que l’annexe II dresse la liste des substances dont le déversement peut être autorisé par permis (déchets contenant de l’arsenic, du nickel, des pesticides, etc.). Toutes les autres substances peuvent être déversées dans les océans.
Entre-temps la Convention de 1992 pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est (OSPAR) fut adoptée en Europe. Son rôle vise à protéger et conserver la biodiversité marine et les écosystèmes, surveiller l’eutrophisation, les substances dangereuses ainsi que les actions délictuelles de l’industrie du pétrole et du gaz en offshore et de prévenir les pollutions de la zone maritime par des substances radioactives.

Rejet direct dans un fleuve des eaux usées non traitées, direction la mer.

Le 7 novembre 1996 les signataires de la Convention de Londres ont ajouté un protocole à leur convention imposant dorénavant que l’immersion des déchets en mer devait respecter le principe de précaution et celui de « pollueur-payeur ». La définition de la « mer » a également été amendée qui, jusqu’alors limitée aux eaux marines, est élargie et englobe désormais le sol et le sous-sol. Malheureusement… ce protocole n’est toujours pas ratifié par toutes les parties !
Ceci dit, pour la première fois, un traité interdit l’immersion de déchets ou de toute autre matière, l’incinération en mer, ainsi que toute exportation de déchets vers d’autres pays aux fins d’immersion ou d’incinération en mer. En d’autres termes, il est interdit d’utiliser la mer comme dépotoir et de la polluer. Le plus triste est qu’il fallut écrire ce principe écologique élémentaire dans une loi pour l’appliquer !
L’idée d’immerger profondément les déchets toxiques peut être considérée comme un « mal nécessaire » et la moins pire des solutions, si ce n’est qu’une fois sous l’eau, nous n’avons plus aucun contrôle sur les déchets : que les fûts s’éventrent et c’est une fuite radioactive incontrôlable qui contaminera la mer et ses habitants ainsi que les sols. Il fallait donc en terminer avec cette méthode aveugle et potentiellement dangereuse à terme.
Mais ce protocole a eu un effet négatif bien qu’il représente un grand pas en avant en matière d’écologie. En effet, pour éviter de contaminer la mer, quelques années avant la conclusion du protocole les scientifiques avaient envisagé d’immerger les déchets toxiques près des zones de subduction. L’image était très bonne : en quelques milliers d’années les déchets seraient entraînés dans la croûte terrestre et dissous, problème résolu. Une alternative consistait à les enfouir dans des puits forés à grande profondeur. Ces deux solutions ont dû été abandonnées suite à la nouvelle législation internationale qui mis fin à ces études. Aujourd’hui on peut donc considérer que les fonds marins ne serviront plus au stockage des déchets et ne serviront donc plus de dépotoir, sauf accident. Les plongeurs comme les poissons vous en remercient.
Un océan de désolation
Mais est-ce pour autant que la mer a retrouvé sa santé ? Certainement pas. Dans l’un de ses sketches présenté en 2003, l’humoriste français Dany Boon expliquait qu’étant habitué à la couleur brune ou grise de la mer du Nord de son pays « chi » (eau naturellement troublée par l’agitation du sable), la première fois qu’il vit la Méditerranée il croyait qu’on y avait déversé du « Canard WC ». Berk ! On peut en rire mais il n’est pas très loin de la vérité quand on apprend comment que les armateurs considèrent l’eau de mer : un produit bon à laver les cales de leurs pétroliers quand ils n’y déversent pas leur nappes de pétrole ! Or le lavage des cales en pleine mer pollue dix fois plus que les marées noires.
La mer ne retrouvera pas sa santé tant que le risque de pollution lié aux activités humaines et notamment aux activités industrielles, à la culture intensive et au tourisme subsisteront. A côté des armateurs peu scrupuleux qui souillent nos plages de pétrole, des agriculteurs qui rejettent leurs eaux souillées sans traitement ou ceux qui la polluent avec des déchets manufacturés ou d’incinération, les stations d’épurations sont également dans le collimateur des écologistes alors qu’elles veillent soi-disant à la pureté des eaux rejetées dans la nature.

Le MV Sirius de Greenpeace et des pêcheurs danois manifestent en mer du Nord contre la pollution générée par le bateau d’incinération en mer Vesta. Documents Mother Jones et Greenpeace.

En effet, nous savons bien qu’en période estivale, avec les centaines de milliers de touristes qui se rassemblent dans nos villes côtières, la baignade est parfois interdite le long de nos rivages suite à la prolifération des microbes ou la pollution d’un estuaire. Dans quelques années ces installations devront être agrandies ou dédoublées pour contenir le flôt toujours plus important d’eaux usées. Mais ceci ne représente que la partie visible de l’iceberg. Car sous l’iceberg se cache une autre pollution.
Un dépotoir sous-marin
Depuis que l’homme n’a plus peur de l’eau et ose s’aventurer loin des rivages et affronter la haute mer, à titre privé ou professionnel, il pollue la mer sans vergogne. Les plongeurs connaissent très bien ces images : des tortues de mer sont retrouvées asphyxiées après avoir pris des sachets en plastique pour des méduses, des phoques, des dauphins, des poissons-lunes et des requins meurent noyés emprisonnés dans des filets de pêche ou des cables abandonnés et des pieuvres élisent domicile dans des bouteilles.
Plus loin, à moitié enfouis dans le sable des herbiers d’Atlantique ou de Méditerranée, ceux des Caraïbes, d’Indonésie ou d’ailleurs nous retrouvons les échantillons les plus divers de notre civilisation, bouteilles vides, ustenciles domestiques, voitures, pneus, etc. La plupart de ces macrodéchets ont été volontairement rejetés en mer sans scrupule depuis les années ’80. D’autres y sont arrivés au gré des courants marins et s’accumulent dans les dépressions, formant localement d’immenses dépotoires sous-marins à faire hurler non seulement les écologistes mais également les touristes et les pêcheurs. Bref, toute la société est concernée par cette pollution et nous en sommes tous responsables.
Selon les sites, ces macrodéchets sont constitués de 60 à 95% de plastiques d’emballages y compris de bouteilles. Viennent ensuite les objets en verre (bouteilles, flacons), en métal (canettes de boissons, épaves), les tissus en enfin les objets en cuir ou en caoutchouc.
Plus étonnant, l’Ifremer a répertorié dans le golfe de Gascogne 15 débris/hectare à 1800 mètres de profondeur et plus de 100 débris/hectare en Méditerranée à 1000 mètres de profondeur !
Ainsi que nous l’évoquions, les densités maximales se rencontrent près des grandes villes méditerranéennes où elles peuvent être supérieures à 1500 débris/hectare à Marseille et au Cap Ferrat. Mais le large est également contaminé puisqu’on dénombre 500 déchets/hectare dans le lit profond du Rhône, à 2000 mètres de profondeur. Selon les résultats de la campagne Victor Première (août 1998) de nombreux débris existent encore très au large, à des profondeurs supérieures à 2000 m !
Du fait de cette pollution omniprésente, une étude française a révélé qu’aujourd’hui entre 200 et 700 l/j/km de macrodéchets s’échouent sur nos rivages ! Chaque année cela représente des milliers de tonnes de détritus qui transforment nos rivages en véritables dépotoirs ! La situation est identique dans toutes les eaux du monde, y compris dans les atolls du Pacifique qui deviennent des décharges à ciel ouvert. Décidément, l’homme semble prédestiné à polluer tout ce qu’il touche !

Suite voir : http://www.astrosurf.com/luxorion/mer-depotoir-refuge.htm