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L’art au profit de Victor-Gadbois

L’oeil régional, le journal des gens d’ici depuis 1970

L’art au profit de Victor-Gadbois

Catherine Mainville

Le souper-encan de la Maison Victor-Gadbois, qui revient cette année avec cette fois encore une panoplie d’œuvres d’art d’artistes d’ici et d’ailleurs de renom, donnera assurément lieu à quelques combats de coqs au cours de la soirée.

L’équipe de Lorraine Duchesnay, responsable de l’événement pour la quatrième année consécutive, a réussi à dénicher 16 œuvres destinées à l’encan crié et 69 œuvres pour l’encan silencieux.

Parmi les pièces maîtresses de la soirée qui se tiendra le 28 octobre à l’Hostellerie Rive Gauche, à Belœil, Lorraine Duchesnay souligne le tableau de Serge Brunoni, artiste français dont les paysages font partie de plusieurs collections privées de sociétés québécoises. À cela s’ajoutent les deux tableaux de Charles Carson, une valeur montante selon Mme Duchesnay. « Il est rare de pouvoir dire cela, mais la valeur des tableaux de cet artiste pourrait bien doubler dans les prochaines années. Il s’agit d’un peintre innovateur qui a sa propre technique et une imagerie unique. »

L’encan présentera également cette année une des 22 sculptures de l’Américain Frederic Remington. « Cette œuvre nous a été donnée par la peintre de Saint-Antoine-sur-Richelieu Lise Kelly, également antiquaire et collectionneuse d’art », indique Lorraine Duchesnay.

Outre les De Grâce, Tremblay, Des Marais, Gagnon, Michel, Malo, la région sera cette année représentée par Heide Messing qui a fait don de sa sculpture Famille d’ici. L’apport de Mme Messing est fort apprécié, d’autant plus que l’artiste s’est offerte sans même qu’on le lui demande, souligne Lorraine Duchesnay. De la région, on compte également les peintres Serge Babeux, Jean-François Caron et Carole Dumont. Cette dernière offrira de faire le portrait à l’huile de la personne qui gagnera l’enchère. S’il n’habite plus la région, le peintre Gilles Poisson récidivera cette année encore avec son tableau La Maison mystérieuse. Originaire de Saint-Jean-Baptiste, cet artiste a reçu de nombreux prix qui ont récompensé son art.

Pour obtenir toutes ces œuvres, les organisateurs de l’encan ont pu compter sur l’aide de la Galerie Richelieu, à Montréal, la galerie L’Imprévu, en Gaspésie, la Maison Richelieu, à Saint-Marc-sur-Richelieu, le Balcon d’art, à Saint-Lambert et la Galerie Vanier, à Belœil.

Le soutien des artistes est également indispensable à l’événement, précise Lorraine Duschesnay. « Les artistes sont des êtres très sensibles et généreux. C’est pour cela qu’on arrive à les rejoindre facilement. Ils aiment la cause et l’endossent totalement. »

Après avoir recueilli 270 800 $ l’an dernier, le directeur général de la Maison Victor-Gadbois, André Déry, compte cette année, amasser 300 000 $.

ÉTATS-UNIS  »Un tableau au lieu d’un coup de pinceau »

Le journal de Montréal, parution 27 août 2006

Le journal de Montréal
dimanche 27 août 2006

Les agents immobiliers américains ont de plus en plus recours à des oeuvres d’art pour faciliter la vente de maisons.

États-Unis
Un tableau au lieu d’un coup de pinceau

Washington | (AFP
Alors que le marché immobilier américain ralentit fortement et qu’il devient plus long et difficile de vendre une maison, l’art vient à la rescousse d’agents immobiliers inventifs qui séduisent avec un tableau de maître au mur plutôt qu’un coup de peinture.

Surtout sur la côte ouest des États-Unis mais aussi à New York, la «mise en scène» et la décoration (staging) des maisons à vendre est devenue très en vogue, avec la location, de plus en plus fréquente, de tableaux d’artistes.Ils sont là pour embellir les lieux mais ne sont pas des cadeaux.

Et ça marche, assure Jan Sewell, agent immobilier à Seattle (nord-ouest) et spécialiste de la décoration de maisons à vendre. «Combien de fois une maison restait sur le marché invendue et une fois que nous l’avions redécorée, nous recevions de multiples offres d’achat», explique-t-elle.

LOCATION D’OEUVRE D’ART

Cette amatrice d’art travaille notamment avec la galerie de vente et de location de tableaux du Seattle Museum of Art. La galerie fait 20% de son million de dollars de chiffre d’affaires en louant aux agents immobiliers la production d’artistes contemporains locaux, a indiqué une de ses responsables, Jodi Bento.

Selon Jan Sewell, qui a en location une centaine d’oeuvres d’art actuellement en circulation sur les murs des maisons à vendre, la peinture d’un artiste va agir «au niveau subliminal et inconscient» et aider l’acheteur «à tomber amoureux de la maisons».

«Les gens pensent qu’on doit être rationnel lorsqu’on achète une maison, mais on ne l’est jamais». plaisante-t-elle.

Même constatation pour Angela Di Bello, directrice de l’Agora Gallery à New York qui loue des tableaux aux agents immobiliers.

EXITER LA PASSION

«Lorsque vous entrez dans une pièce où il y a de l’art, l’espace se personnalise. Cela instille une sorte de passion et d’excitation dans l’esprit du visiteur», assure-t-elle.

Cela aide «à faire que les gens se sentent bien», affirme-t-elle. «Et lorsqu’ils se sentent bien, les gens disent oui. Quand ce n’est pas le cas, ils deviennent négatifs et disent non».

Il faut toutefois «trouver un équilibre et garder à l’esprit que le but principal est de vendre la maison», rapelle Jan Sewell. «On doit éviter que l’acheteur potentiel ne tombe trop sous le charme de l’oeuvre», car il arrive, ce n’est pas si rare, que le visiteur reparte avec la peinture plutôt que la maison.

LA PRESSE DE LA MANCHE, 11 avril 2006

LA PRESSE DE LA MANCHE, FRANCE

LA PRESSE DE LA MANCHE
Premier quotidien de la France libérée

Parution mardi 11 avril 2006

Louis LEFEVRE

Rencontre avec un artiste
de renommée internationale

Vendredi soir, Charles Carson était dans les murs des Couleurs du temps, à Tourlaville, pour y faire encadrer quelques-unes de ses œuvres. Peintre de renommée internationale au talent connu et reconnu, ce Canadien est actuellement de passage dans notre région.

Aux couleurs du temps, à Tourlaville, France

C’est par le hasard d’un simple coup de fil qu’il nous a été donné d’aller à la rencontre d’un immense artiste. Tellement immense que du côté de Carthagène, en Colombie, il a été statufié par le biais d’un bronze grandeur nature de 700kg. Une bien belle reconnaissance et un bien bel hommage pour cet artiste canadien qui a collaboré au renouveau de la culture colombienne.
Des exemples tels que celui-ci, nous pourrions en citer des dizaines comme par exemple le fait que Bill Clinton, l’ex-président des Etats-Unis, s’est porté acquéreur d’œuvres de Charles Carson . Nous nous arrêterons là.

Aux couleurs du temps, à Tourlaville, France

L’intérêt est ailleurs. Dans l’œuvre de cet artiste né à Montréal un jour de 1957. « Carson est considéré par la critique comme l’un des plus grands peintres contemporains actuels », nous a confié son agent exclusif pour la France, qui a accueilli l’artiste pour quelque temps dans sa maison du côté de Bricquebec. « Je ne voulais pas avoir un style mais une écriture », explique Charles Carson. L’écriture en forme de déstructuration du dessin est tellement réussie que les historiens de l’art n’hésitent pas à parler de « carsonisme ». Tout cela dans un savant amalgame de couleurs qui interfèrent les unes dans les autres en gardant malgré tout une impressionnante luminosité. « Comme tous les gamins, on s’amuse et on peint. Après j’ai essayé de rechercher quelque chose de nouveau », explique, en s’excusant presque, Charles Carson.

Aux couleurs du temps, à Tourlaville, France

« Ici, les bords de mer sont magnifiques »

Dans le carsonisme, il est question de diagonales, d’exploitation de la nature, d’équilibre des masses, de transposition des couleurs mais également « d’éclipses de blanc qui donnent plus de profondeurs aux tableaux ». Et la nature, elle est précisément partout dans les œuvres de Charles Carson. Les orchidées, les oiseaux, les poissons au fond de leurs océans font comme une farandole de couleurs. « Devant un tableau de Carson, on ne peut être que surpris puis, lentement, doucement, sans heurt, on le pénètre, on le découvre et l’étonnement du début fait progressivement place au ravissement. »

Tout simplement, et c’est là le génie de l’artiste, parce que les œuvres attirent au premier coup d’œil le spectateur, tout en gardant leur « contenu profond » pour un deuxième regard.

Quelle que soit la technique, quel que soit le sujet, l’imaginaire et le génie de Charles Carson donnent à chaque fois une œuvre majeure.

Il suffit d’ailleurs de regarder son travail dans les techniques de mosaïque pour s’en convaincre. Y transparaissent des effets vitraux avec une telle limpidité des couleurs que l’on en viendrait à penser que ce n’est pas de la peinture. Et pourtant !
Arrivant d’Italie et de Monaco, en partance pour Paris puis pour les USA où il est bien établi, Charles Carson ne passe en fait que quatre mois de l’année dans son Canada natal. Là-bas, il peint, « surtout la nuit » car le calme est son meilleur compagnon. Cela ne veut pas dire qu’il ne laisse pas son talent s’exprimer ailleurs. « Ici, je m’éclate et les bords de mer sont magnifiques. »
Tellement magnifiques que l’artiste peint à tour de bras et à coup de carsonisme dans le petit atelier que lui a aménagé son hôte et agent Jacqueline de Torrès. Mais à chaque fois en une « peinture spontanée, sans modèle, seulement à l’inspiration ». Superbe. Pour s’en convaincre, il suffit de visiter le site internet consacré à l’artiste. Un site….. à l’image de Charles Carson. Adresse du site : www.charlescarson.com .
Louis LEFEVRE

Quotidien d’information départemental,
9, rue Gambetta – B.P. 408 – 50104
Cherbourg Cedex – France

Que sera demain ?

Que sera demain ? Oeuvre de Charles Carson, sculpture représentation d’aujourd’hui

Que sera demain ???

Si les poissons pouvaient pleurer, ils rempliraient les océans de larmes !

La Terre est une planète rare et peut-être unique dans l’univers car elle offre le privilège de porter la vie. Malheureusement tout le monde n’a pas conscience de la précarité de son existence.
Celle qu’on surnomme la « planète bleue » porte bien son nom : 70.8% de la surface de la Terre sont couverts par les océans. Ils représentent une surface de 361 millions de km2 et une volume de 1.37 milliards de km3. Ils contiennent 97% des réserves d’eau de la planète et 80% de la biodiversité, soit entre 4 et 80 millions d’espèces différentes, bref des milliards de fois la population humaine.
Bien que la mer constitue une source de nourriture pour des centaines de millions d’hommes, à peine 0.01% des océans est protégé contre les activités humaines souvent destructrices. Dans ces conditions il n’est pas étonnant qu’aujourd’hui la mer soit polluée et que ses habitants disparaissent à force d’être chassés ou de perdre leur habitat. Depuis quelques décennies pourtant les scientifiques épaulés par des journalistes, des photographes et des écologistes nous demandent à tous de protéger cette ressource essentielle à notre survie.
Mais à force d’ignorer leurs conseils et leurs recommendations, aujourd’hui tous les acteurs économiques vivant de la mer sont touchés par cette insouciance : à force de piller les océans et d’y déverser nos déchets sans retenue, le milieu marin (côtier ou hauturier) s’est appauvrit, il se dépeuple des espèces les plus communes et de leurs prédateurs et l’eau comme les fonds sont définitivement pollués. Si les poissons pouvaient pleurer, ils rempliraient les océans de larmes !

Que sera demain ? Oeuvre de Charles Carson, sculpture représentation de demain

Devant l’augmentation des accidents maritimes, du manque de scrupules des armateurs comme des industriels polluant la mer sans vergogne, des associations telles que Greenpeace ainsi que des fondations se sont mobilisées pour sensibiliser le monde politique et la population sur l’état de santé de la mer. Devant le laisser-aller général et le laxisme des autorités chargées de la protection de l’environnement notamment, nous sommes arrivés à une époque critique où nous devons trouver des moyens radicaux pour protéger la mer de la convoitise et de l’insouciance des hommes.
Si nous ne protégeons pas cette ressource, dans un quart d’heure une espèce aura disparu. Demain la mer sera un dépotoir nauséabond et ses rares habitants seront stériles ou devenus les vecteurs des pires maladies.
Si nous voulons préserver la biodiversité marine, la santé de la chaîne alimentaire, continuer à manger du poisson, à observer les couleurs du corail ou les baleines s’ébattre en pleine mer, nous devons changer nos habitudes : sensibiliser la population à la fragillité de cet écosystème et édicter de nouvelles lois plus répressives afin d’arrêter les activités de tous ceux qui considèrent la mer comme un dépotoir ou une réserve inépuisable de nourriture.
Car la mer vit et a besoin de conditions propices comme de temps pour assurer son équilibre et indirectement notre survie. Or les activités humaines pèsent de plus en plus lourd dans cette balance et menacent à terme la survie de cet environnement.
Si nous voulons agir dans le sens du développement durable nous devons limiter notre impact sur ce biotope et veiller à préserver l’équilibre des océans. Pour cela les paroles et les bonnes intentions ne suffisent pas; nous devons nous donner les moyens d’atteindre notre objectif.

Signe de l’impact négatif des hommes sur la nature. Cette carcasse d’albatros échouée sur l’atoll de Kure au large de la Californie révèle que cet oiseau a avalé des boîtes en plastique qu’il prit pour des poissons… Comme sur nos rivages, en raison du sens des courants océaniques, la mer rejette des centaines de kilos de détritus dans cette région du Pacifique. Document Mindfully

Ce que dit la loi
Sur le plan légal, en 1972 les nations ont signé un traité sur la prévention de la pollution des mers. Mais cela n’a pas empêché les grandes nations de polluer les mers plus qu’à leur tour. Cette activité commença après la guerre (~1950) où les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France notamment ont rejeté en haute mer des déchets chimiques ou radioactifs, des détritus en plastique, des munitions, y compris des épaves (navires, sous-marins, avions) non dépolluées.
Rappelez-vous ces milliers de fûts contenant des déchets nucléaires (enrobés dans du bitume ou du ciment) jetés dans les hauts-fonds de l’Atlantique par le Royaume-Uni. Plusieurs décennies plus tard Greenpeace en a retrouvé; ils étaient perdus, corrodés et finiront un jour par libérer leur matière radioactive dans l’océan.
Jusqu’en 1963 la France profita du flou juridique pour se délester de ses fûts toxiques par petits fonds ainsi que dans la Fosse des Casquets au large de la pointe de La Hague. Les Etats-Unis et la Russie en firent tout autant dans leurs eaux côtières.
Il fallut que les écologistes se manifestent, nous apportant des preuves accablantes de ces actions peu recommandables et alertent les médias durant près de dix ans pour que finalement, sous la pression les gouvernements reconnaissent l’insouciance de leur attitude.
En 1972, 42 pays adoptèrent la Convention de Londres interdisant le rejet de déchets nucléaires en mer et des règles strictes concernant les autres déchets. Le texte entra en vigueur en 1975 et porte ses effets jusqu’en 2018. Cette convention est renouvelable tous les 25 ans. Seul inconvénient, seuls 15 pays ont signé la convention.
L’annexe I de cette convention dresse la liste toutes les substances dont le déversement est interdit (déchets radioactifs, mercure, cadmium, etc, tandis que l’annexe II dresse la liste des substances dont le déversement peut être autorisé par permis (déchets contenant de l’arsenic, du nickel, des pesticides, etc.). Toutes les autres substances peuvent être déversées dans les océans.
Entre-temps la Convention de 1992 pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est (OSPAR) fut adoptée en Europe. Son rôle vise à protéger et conserver la biodiversité marine et les écosystèmes, surveiller l’eutrophisation, les substances dangereuses ainsi que les actions délictuelles de l’industrie du pétrole et du gaz en offshore et de prévenir les pollutions de la zone maritime par des substances radioactives.

Rejet direct dans un fleuve des eaux usées non traitées, direction la mer.

Le 7 novembre 1996 les signataires de la Convention de Londres ont ajouté un protocole à leur convention imposant dorénavant que l’immersion des déchets en mer devait respecter le principe de précaution et celui de « pollueur-payeur ». La définition de la « mer » a également été amendée qui, jusqu’alors limitée aux eaux marines, est élargie et englobe désormais le sol et le sous-sol. Malheureusement… ce protocole n’est toujours pas ratifié par toutes les parties !
Ceci dit, pour la première fois, un traité interdit l’immersion de déchets ou de toute autre matière, l’incinération en mer, ainsi que toute exportation de déchets vers d’autres pays aux fins d’immersion ou d’incinération en mer. En d’autres termes, il est interdit d’utiliser la mer comme dépotoir et de la polluer. Le plus triste est qu’il fallut écrire ce principe écologique élémentaire dans une loi pour l’appliquer !
L’idée d’immerger profondément les déchets toxiques peut être considérée comme un « mal nécessaire » et la moins pire des solutions, si ce n’est qu’une fois sous l’eau, nous n’avons plus aucun contrôle sur les déchets : que les fûts s’éventrent et c’est une fuite radioactive incontrôlable qui contaminera la mer et ses habitants ainsi que les sols. Il fallait donc en terminer avec cette méthode aveugle et potentiellement dangereuse à terme.
Mais ce protocole a eu un effet négatif bien qu’il représente un grand pas en avant en matière d’écologie. En effet, pour éviter de contaminer la mer, quelques années avant la conclusion du protocole les scientifiques avaient envisagé d’immerger les déchets toxiques près des zones de subduction. L’image était très bonne : en quelques milliers d’années les déchets seraient entraînés dans la croûte terrestre et dissous, problème résolu. Une alternative consistait à les enfouir dans des puits forés à grande profondeur. Ces deux solutions ont dû été abandonnées suite à la nouvelle législation internationale qui mis fin à ces études. Aujourd’hui on peut donc considérer que les fonds marins ne serviront plus au stockage des déchets et ne serviront donc plus de dépotoir, sauf accident. Les plongeurs comme les poissons vous en remercient.
Un océan de désolation
Mais est-ce pour autant que la mer a retrouvé sa santé ? Certainement pas. Dans l’un de ses sketches présenté en 2003, l’humoriste français Dany Boon expliquait qu’étant habitué à la couleur brune ou grise de la mer du Nord de son pays « chi » (eau naturellement troublée par l’agitation du sable), la première fois qu’il vit la Méditerranée il croyait qu’on y avait déversé du « Canard WC ». Berk ! On peut en rire mais il n’est pas très loin de la vérité quand on apprend comment que les armateurs considèrent l’eau de mer : un produit bon à laver les cales de leurs pétroliers quand ils n’y déversent pas leur nappes de pétrole ! Or le lavage des cales en pleine mer pollue dix fois plus que les marées noires.
La mer ne retrouvera pas sa santé tant que le risque de pollution lié aux activités humaines et notamment aux activités industrielles, à la culture intensive et au tourisme subsisteront. A côté des armateurs peu scrupuleux qui souillent nos plages de pétrole, des agriculteurs qui rejettent leurs eaux souillées sans traitement ou ceux qui la polluent avec des déchets manufacturés ou d’incinération, les stations d’épurations sont également dans le collimateur des écologistes alors qu’elles veillent soi-disant à la pureté des eaux rejetées dans la nature.

Le MV Sirius de Greenpeace et des pêcheurs danois manifestent en mer du Nord contre la pollution générée par le bateau d’incinération en mer Vesta. Documents Mother Jones et Greenpeace.

En effet, nous savons bien qu’en période estivale, avec les centaines de milliers de touristes qui se rassemblent dans nos villes côtières, la baignade est parfois interdite le long de nos rivages suite à la prolifération des microbes ou la pollution d’un estuaire. Dans quelques années ces installations devront être agrandies ou dédoublées pour contenir le flôt toujours plus important d’eaux usées. Mais ceci ne représente que la partie visible de l’iceberg. Car sous l’iceberg se cache une autre pollution.
Un dépotoir sous-marin
Depuis que l’homme n’a plus peur de l’eau et ose s’aventurer loin des rivages et affronter la haute mer, à titre privé ou professionnel, il pollue la mer sans vergogne. Les plongeurs connaissent très bien ces images : des tortues de mer sont retrouvées asphyxiées après avoir pris des sachets en plastique pour des méduses, des phoques, des dauphins, des poissons-lunes et des requins meurent noyés emprisonnés dans des filets de pêche ou des cables abandonnés et des pieuvres élisent domicile dans des bouteilles.
Plus loin, à moitié enfouis dans le sable des herbiers d’Atlantique ou de Méditerranée, ceux des Caraïbes, d’Indonésie ou d’ailleurs nous retrouvons les échantillons les plus divers de notre civilisation, bouteilles vides, ustenciles domestiques, voitures, pneus, etc. La plupart de ces macrodéchets ont été volontairement rejetés en mer sans scrupule depuis les années ’80. D’autres y sont arrivés au gré des courants marins et s’accumulent dans les dépressions, formant localement d’immenses dépotoires sous-marins à faire hurler non seulement les écologistes mais également les touristes et les pêcheurs. Bref, toute la société est concernée par cette pollution et nous en sommes tous responsables.
Selon les sites, ces macrodéchets sont constitués de 60 à 95% de plastiques d’emballages y compris de bouteilles. Viennent ensuite les objets en verre (bouteilles, flacons), en métal (canettes de boissons, épaves), les tissus en enfin les objets en cuir ou en caoutchouc.
Plus étonnant, l’Ifremer a répertorié dans le golfe de Gascogne 15 débris/hectare à 1800 mètres de profondeur et plus de 100 débris/hectare en Méditerranée à 1000 mètres de profondeur !
Ainsi que nous l’évoquions, les densités maximales se rencontrent près des grandes villes méditerranéennes où elles peuvent être supérieures à 1500 débris/hectare à Marseille et au Cap Ferrat. Mais le large est également contaminé puisqu’on dénombre 500 déchets/hectare dans le lit profond du Rhône, à 2000 mètres de profondeur. Selon les résultats de la campagne Victor Première (août 1998) de nombreux débris existent encore très au large, à des profondeurs supérieures à 2000 m !
Du fait de cette pollution omniprésente, une étude française a révélé qu’aujourd’hui entre 200 et 700 l/j/km de macrodéchets s’échouent sur nos rivages ! Chaque année cela représente des milliers de tonnes de détritus qui transforment nos rivages en véritables dépotoirs ! La situation est identique dans toutes les eaux du monde, y compris dans les atolls du Pacifique qui deviennent des décharges à ciel ouvert. Décidément, l’homme semble prédestiné à polluer tout ce qu’il touche !

Suite voir : http://www.astrosurf.com/luxorion/mer-depotoir-refuge.htm

Journal La Vallée

Journal La Vallée, Quebecor Media, 20 ième année, no 3- Vendredi, 20 janvier 2006

Parution: Journal La Vallée

Quebecor Media

20 ième année, no 3- Vendredi, 20 janvier 2006

Arts et Spectacle

Par: Ghuilaine Néron

De réputation internationale, le peintre Charles Carson s’établie dans la région

En plus d’avoir récolté plusieurs prix à l’échelle internationale en 2005, d’être médaillé d’or au Salon internationale des Beaux Arts à Montréal, le peintre montréalais Charles Carson est devenue membre officiel de l’Académie Européenne des Arts-France. Celui que l’on nomme le créateur du carsonisme s’est récemment établie dans nos belles laurentides.

«Le carsonisme, c,est une technique qui joue avec la transparence, la limpidité et la juxtaposition des couleurs» m’explique M. Carson en entrevue téléphonique. Il est le seul à l’utiliser puisque lorsqu’il enseigne, il essaie plutôt de faire sortir ce qu’il y a en chaque peintre plutôt que de «créer de petits Carsonistes» comme il dit.

Comme on n’est pas souvent reconnu dans son pays, et en même temps pour se renouveler, le coloriste s’est dirigé vers de nouveaux horizons. Il a donc vécu en Amérique du Sud et en 1997, pour souligner son apport à la culture colombienne, la Société aéroportuaire lui a rendu hommage en érigeant une statue de bronze grandeur nature à son éffigie dans la ville de Carthagène. Carson est aussi l’auteur d’une immense murale qui orne le hall de l’aéroport principal de cette ville ainsi que d’une murale de scène religieuse qu’on retrouve à l’église Santo Domingo, un monument classé patrimoine mondial.

Les tableaux de Charles Carson sont très attrayants. Des semi-figuratifs, des paysages, des animaux, aux couleurs éclatantes, tout ce qui se rapporte à la nature où il puise son inspiration.

De retour au Québec en 2000, il a étudié l’art abstrait et a créé un nouveau genre de mosaïsme. On l’a alors classé dans la catégirie des artistes de la trempe de Jean Paul Riopelle.

Les oeuvres de Charles Carson sont un véritable feu d’artifice de couleurs, des tableaux qui étonnent et qui ravissent.

«L’art de peindre est d’oublier la matière, cette dernière n’existe pas…elle n’est plus qu’ombres, lumières et couleurs aux reflets multiples» exprime l’artiste.

Dans quelques jours, le réputé peintre s’envolera pour l’Europe pour y séjourner pendant quatre mois. «Quand je suis en manque d’émotions, je recherche des endroits qui vont m’inspirer. La nature et les châteaux de la Normandie me font beaucoup vibrer» a exprimé Charles Carson.

En attendant qu’il nous revienne, vous pouvez voir ses oeuvres à la Galerie Richelieu sur St-Denis à Montréal ou visiter son site Internet à www.charlescarson.com

GUIDE DE ROUSSAN 2006

GUIDE DE ROUSSAN 2006

Guide de Roussan, Édition 2006

CARSON CHARLES, Référence page 27 et 53

Charles Carson,

Né en 1957 à Montréal. Gagnant de plusieurs prix et mentions à l’échelle nationale et internationale. Il est le créateur d’une fascinante forme d’écriture picturale surnommée par plusieurs historiens en art de «carsonisme­». Artiste de réputation internationale il obtient en 2002 la plus haute distinction du Salon International des Beaux-Arts de Montréal. De plus il a reçu la mention d’honneur lors des MIM d’or 2003 au Palais des congrès de Montréal. En 2005, il devient membre officiel de A.E.A.F. et de A.I.B.A.Q.

EN GALERIE DEPUIS 1985

COTE 2006

Technique  »CARSONISME » acrylique sur toile

14 po X 18 po. 5500 $
16 po X 20 po. 7250 $
20 po X 24 po. 10 850 $
24 po X 30 po. 14 500 $
30 po X 40 po. 18 500 $

Galeries

Galerie d’art Richelieu inc
Galerie d’art Relais des Époques inc.
Galerie d’art Les Peintres Québécois inc.
Galerie Québec art inc.

DICTIONNAIRE DROUOT COTATION 2006, PARIS

DICTIONNAIRE DROUOT COTATION 2006, PARIS

DICTIONNAIRE DROUOT COTATION 2006, PARIS

Christian Sorriano,

Expert et Président de l’association Drouot Cotation Paris.

Il fut chargé par le gouvernement français, du 1 er décembre 1992 au 1 er décembre 1995, de « structurer les professions de l’Art et des Antiquités».

Drouot Cotation 13, rue Drouot, 75009 Paris

Dictionnaire Drouot Cotation des Artistes Modernes et Contemporains à nos jours. Diffusion et distribution par la prestigieuse et historique maison Larousse.

CARSON Charles né en 1957
cotation de 2 000 € à 85 000 €

38 500 € Chant floral acrylique 122×122 cm Paris 2005
32 500 £ Fusion marine acrylique 101.5×152.5 cm London 2005
24 000 $ Sun flowers acrylique 101.5×76 cm New York 2005
35 000 € Douce rizière (mosaïque) acrylique 180.5×142.5 cm
42 500 € Air musical(carsonisme) acrylique 99×150 cm

Marché des oeuvres d’art Belle croissance…



Parution : Journal de Montréal, page 76
Section: Art et Spectacle
Jeudi le 22 décembre 2005

Marché des oeuvres d’art

Belle croissance des achats

PC) La somme consacrée à l’achat d’oeuvres d’art les institutions muséales, les entreprises et les autres institutions collectionneuses a augmenté de 67% en 2003-2004 par rapport à l’année précédente.

C’est ce qu’a révélé hier l’Observatoire de la culture et des communications du Québec (OCCQ) de l’institut de la statistique du Québec, précisant qu’«en fait, après un creux en 2002-2003, les achats d’oeuvres d’art retrouvent leur niveau de 2001-2002 et le dépassent légèrement».

Éventail

L’enquête de l’observatoire pour la période 2003-2004 a porté sur les acquisitions d’oeuvres d’art de 143 établissements, soit une trentaine d’institutions muséales,une vingtaine d’entreprises propriétaires d’une collection, quatre municipalités d’importance ainsi que les établissements touchés par la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement- mieux connue sous le nom de politique dite «du 1%»- gérée par le ministère de la Culture et des Communications.

En 2003-2004, ces 143 établissements ont acheté au total 1,259 oeuvres d’art pour une somme totale de 16,2M$.

«Cette dépense représente, dans l’ensemble, une augmentation de 67% par rapport aux achats de l’année précédente, lesquels semblent avoir été relativement faibles, a précisé l’observatoire. En fait, après une baisse en 2002-2003, les achats d’art ont retrouvé grosso modo leur niveau de 2001-2002, qui était de 14,6 millions.»

La plus grosse part des 16,2 millions dépensés en 2003-2004, soit 6,1 millions, est attribuable aux achats des entreprises collectionneuses et aux achats d’art public faits en vertu de la politique «du 1%» qui atteint 5,6M$.

Quatre villes

Les institutions muséales ont quant à elles acheté pour 3,1M$ d’oeuvres d’art et les quatre grandes villes intérrogées par l’observatoire, pour 1,4M$.

L’agence de statistique a souligné que par rapport à l’année précédente, la somme des achats faits en vertu de la politique«du 1%» a augmenté de 30%, tandis que celle des achats des institutions muséales a progressé de 20%.

L’étude a permis de constater que, parmi les acquisitions, les oeuvres créées par des artistes du Québec, au nombre de 1229, sont beaucoup plus nombreuses que les oeuvres d’artistes établis hors Québec, dont le nombre a été de 93.

Proportion

Néanmoins, la part de la somme totale des achats consacrée à des oeuvres créées par des artistes établis au Québec (60%) est plus faible que l’année précédente (81%)

Les résultats de l’enquêterévèlent par ailleurs que près des deux tiers des 1259 oeuvres achetées par l’ensemble des établissements sondés sont des créations sur papier, mais que celles-ci ne représentent que 6,5% des dépenses totales.

Parution : Journal Le Soleil Qc.

Charles Carson, Douce rizière au souffle d’automne glacé, acrylique sur toile, technique mosaïque, 71″ X 56″ adjugée à 33,000 $

Parution : Journal Le Soleil Qc.

Dimanche le 04 décembre 2005

Saviez-vous Que

Le 28 novembre 2005, Grande Vente aux Enchères Publiques d’oeuvres d’art à Québec.

Cette vente, qui fut un grand succès, a eu lieu au Capitole de Québec.

Près de 200 personnes ont participé à l’évènement. Les acheteurs ont pu prendre connaissance des tableaux à vendre lors d’une exposition qui s’est déroulée avant la vente. Le commissaire priseur, a pu avec succès dirigé cette vente qui a connu d’excellents résultats.

Journal Le Soleil, Qc.

En effet, plusieurs tableaux ont connu un succès remarquable dont la peinture de Charles Carson, un peintre de renommée internationale, qui s’est vendu à 33 000 $ !!!

Meilleurs ventes:

Jean-René Richard, huile sur panneau,
(32″ X 43″),
Vendu à 14,300 $

Francesco Iacurto, Huile sur toile
(26″ X 36″)
Vendu à 8,030 $

Marcel Ferron, huile sur toile,
(31,6 X 25,6″)
Vendu à 4,400 $

Le journal des Pays d’en Haut

Le journal des Pays-d’en Haut, Mercredi 23 novembre 2005, 39 ième année No 37

Le journal des Pays d’en Haut

Mercredi 23 novembre 2005
39 ième année No 37

Un peintre de renom emménage dans la région

(C.A.) Après avoir fait le tour du monde à maintes reprises pour peindre et vendre ses tableaux à des personnalités aussi illustres que l’ancien président des Etats-Unis, Bill Clinton, voilà que le peintre montréalais Charles Carson, 48 ans, créateur d’une fascinante forme d’écriture picturale surnommée de « Carsonisme », vient de s’établir dans les laurentides.

Bien qu’il soit considéré par la critique comme l’un des grands peintres contemporains de notre temps, qu’une statue de bronze grandeur nature à son effigie occupe une place de choix, depuis 1997, dans la ville de Carthagène en Colombie et que plusieurs experts en art le décrivent déjà comme <<un artiste du calibre de Riopelle, si ce n’est un artiste de calibre supérieur>>, M. Carson reste simple, discret et solitaire.

<<Je ne suis pas du genre à courir après la publicité ou les honneurs>>, mentionne celui qui est la preuve vivante que nul n’est prophète en son pays.

Curieusement, Charles Carson s’est d’abord fait connaître en Amérique du Sud où il a vécu et travailllé pendant plusieurs années.

L’Artiste a d’ailleurs peint la murale monumentale intitulée El caballo de mar qui orne le hall de l’aéroport principal de Carthagène ainsi qu’une murale de scène religieuse pour l’Église de Santo Domingo, un monument qui est aujourd’hui classé comme patrimoine mondial.

Et les arts au Québec?
Quand on lui demande de comparer la place occupée par les arts visuels et les artistes, au Québec, par rapport au reste du monde, M. Carson sait de quoi il parle.

<<On dirait que pour être un peintre au Québec, il faut être pauvre. je crois qu’on ne valorise pas assez cette forme d’art. Dans certains pays que j’ai visités, on déroule le tapis rouge pour des artistes tels que moi. Jamais on ne verrait ça ici>>. dit-il.

Ceux et celles qui seraient intéressés à voir ou acheter des toiles de l’artiste Charles Carson, dont certaines se vendent plus de 150,000 dollars, peuvent se rendre à la Galerie Relais des Époques, siruée au 234, rue Saint Paul Ouest dans le Vieux-Montréal, où ils retrouveront une cinquantaine de ses oeuvres. Ils peuvent aussi visiter son site Internet à www.charlescarson.com ou se rendre au Capitole de Québec, le 28 novembre prochain à 19h30, pour assister à une vente aux enchères de l’une de ses toiles.

Charles Carson en pleine action