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DIZIONARIO ENCICLOPEDICO INTERNAZIONALE D’ARTE MODERNA E CONTEMPORANEA – ITALIA – 2007
Galleria d’Arte Moderna «Alba» Ferrara – ITALIA DIPLOMA DI MERITO CHARLES CARSON -PREMIO ALBA – ITALIA – 2007 – MEDAILLE D’OR RILASCIATO A CHARLES CARSON Ferrara 28 febbraio 2007 firmato dal Presidente |
Reflets de Tourlaville, France, Bulletin d’information municipal – février 2007 – No : 118
Reflets de Tourlaville Exposition à l’hôtel de ville, Grand maître. Canadien, Charles Carson est considéré par la critique comme un dès plus grands peintres contemporains actuels. Peintures de Charles Carson Le Carsonisme «Cette peinture qu’on peut aisément qualifier de contemporaine, ne relève ni de l’impressionnisme, ni de l’expressionnisme, ni du surréalisme ou d’autres définitions en «ismes»; elle s’inscrit dans un ordre de valeur totalement différent des tendances, des genres et styles que l’on trouve généralement sur le marché de l’art. À mon avis, il s’agit donc d’une peinture véritablement distincte de tout ce qui s’est fait, et de tout ce qui se fait à notre époque et depuis longtemps.» Louis Bruens, |
Charles Carson est reconnu au niveau international par plusieurs historiens et experts en art, pour sa technique unique nommée par les experts de «Carsonisme». Grand maître canadien, Carson est considéré par la critique comme un des plus grands peintres contemporains actuels. C’est en 1970 que le peintre canadien se découvre une passion pour la peinture. Il peint tout d’abord de façon traditionnelle, en s’inspirant de son environnement, ses premiers tableaux sont figuratifs, mais insatisfait par les résultats obtenus, il se tourne aussitôt vers une peinture semi figurative extrêmement personnelle. Son style et son écriture picturale s’affirment alors très rapidement et son talent se révèle à chaque exécution. L’artiste se concentre sur l’essentiel de la structure, de l’épuration des formes, de la transparence et la limpidité des couleurs. Il peint avec assurance et se concentre sur diverses études de la couleur et de l’esthétique. En 1983, Carson se consacre entièrement à son art, il participe à plusieurs expositions au Canada, aux Etats-Unis, en Europe, en Asie et en Amérique du sud où il séjourne pendant plus de 10 ans. En novembre 2006, il reçoit «la grande Médaille d’or de Rayonnement Universel» la plus haute distinction du Salon international des Beaux Arts de Montréal, en reconnaissance de son talent exceptionnel et pour marquer le couronnement de son œuvre. À découvrir jusqu’au 25 février du lundi au vendredi : horaires bureaux, samedi et dimanche de 15h à 18h |
Journal Accès, vendredi 23 février 2007
Journal Accès Parution : vendredi le 23 février 2007 Charles Carson Un artiste de chez nous sur la scène internationale. Par Mylène Blanchet Au quotidien, mon travail me confirme combien le talent est présent dans notre région. Artisans, artistes en arts visuels comme en arts de la scène témoignent, par le biais de leur médium, de la multidisciplinarité bien présente et ce, dans beaucoup de villes et villages des Laurentides. Certains s’affichent en tant que relève, d’autres ont déjà acquis une reconnaissance régionale et nationale tandis que, pour un nombre d’entre eux, c’est la scène internationale qui accueille leur talent. Charles Carson, résident des Laurentides, appartient à cette dernière catégorie. Les frontières québécoises ont été traversées à de maintes reprises. Ce montréalais d’origine a passé dix années de sa vie en Colombie, plus précisément à Carthagène. En guise de reconnaissance, une statue en bronze, le représentant avec sa palette de peinture, perpétue sa présence dans un parc de l’endroit. Carson a, depuis le début de sa carrière, raflé de nombreux et prestigieux prix. Parmi ceux-ci, en 2006, lors de la soirée de gala de l’Académie internationale des Beaux-arts du Québec, monsieur Umberto Bruni, doyen de la peinture au Québec, lui remettait la médaille d’or pour l’excellence de son oeuvre. Quelques mois plus tôt, en signe de reconnaissance de son talent exceptionnel, le peintre recevait la médaille honorifique du Salon international de l’Académie Européenne des Arts France. Au-delà de ces honneurs, qui est Charles Carson? Après des années d’expérimentations picturales, le peintre allait trouver une signature visuelle qui allait le caractériser : le carsonisme, décrit aujourd’hui par les plus grands historiens de l’art d’ici et d’ailleurs comme étant une révélation de l’art contemporain. Ses sujets (animaux, fruits, scènes de mer…) sont traités de manière figurative. La touche picturale est juste et précise mais devient plus abstraite à certains endroits. L’abstraction est présente dans la figuration; certains éléments sont reconnaissables lorsqu’on s’y arrête. Ce qui distingue son travail, c’est le trait appliqué en oblique qui produit à la composition une vibration différente et un rythme soutenu. L’écriture diagonale confère un certain relief à la surface normalement plane de la toile. Carson exploite aussi une autre technique : De successives touches de peinture colorées sont magnifiquement appliquées sur le support entoilé. L’accumulation et juxtaposition de celles-ci créent des univers surprenants, de par sa qualité de son oeuvre, ne sont pas sans rappelle ceux du regretté Riopelle. Dans l’une ou l’autre des techniques, les couleurs sont vives et expressives. La touche est exacte, juste et ce, même si le sujet tend à certains moments à ce fondre au traitement. Une biographie sur la vie de Carson est présentement à l’écriture. Anne Richer, du journal La Presse, est chargée de mettre en mot le parcours de l’homme. Les oeuvres de Carson font présentement partie d’une exposition en France. Au Québec, elles sont offertes au public en permanence à la Galerie Richelieu, à la Galerie d’art Beauchamp entre autres…Dans notre région, ses oeuvres trouvent refuge à la galerie Le Castelet de St-Sauveur et à la galerie d’art La pièce d’art, située à Blainville. En tout temps, pour le plaisir des yeux, parcourez : www.charlescarson.com ou www.carsonisme.com |
LA PRESSE DE LA MANCHE, 16 février 2007
LA PRESSE DE LA MANCHE Parution le Vendredi 16 février 2007 Louis LEFEVRE Une exposition qui interpelle Actuellement, les cimaises de la mairie accueillent les œuvres d’un artiste peintre canadien de renommée internationale, Charles Carson. Au-delà de la quarantaine de toiles présentées et qui ne peuvent laisser personne indifférent, cette exposition amène le public à la réflexion. Indiscrétions. Depuis que la galerie de la mairie de Tourlaville est ouverte, il est passé de nombreuses expositions. Et de tous genres. À chaque fois, le public est venu, preuve que l’art intéresse et qu’il est important de l’amener à portée de main plutôt que de le laisser dans des sanctuaires où personne n’ose entrer. À chaque fois aussi, le public a donné son avis. Une oeuvre d’art, on aime ou on n’aime pas. Pour une toile, il en est de même et, dans l’un comme dans l’autre cas, cela n’enlève en rien à la valeur de l’œuvre. Quelle qu’elle soit. En accueillant l’artiste canadien Charles Carson, la mairie de Tourlaville n’a jamais mis la barre aussi haute. Charles Carson est en effet considéré par la critique comme l’un des plus grands artistes actuels. Un artiste dont le talent et l’oeuvre sont d’ores et déjà passés à la postérité. Le voir exposer à Tourlaville en a interrogé plus d’un et plus d’une. «Pourquoi donc expose-t-il chez nous si sa renommée est aussi grande»? La réponse est simple. Cela s’appelle un coup de cœur. Le coup de cœur il l’a tout d’abord eu pour notre région et la beauté de ses paysages sans cesse remodelés par les éléments. Le coup de cœur, il l’a eu ensuite pour cette formidable galerie d’exposition qu’est le hall de la mairie de Tourlaville. Une galerie unanimement encensée par les artistes. Et comme cet artiste du monde passe environ trois mois par an à peindre pas très loin de Bricquebec, le voyage n’a pas été très long. Autre question. «Pourquoi ne laisse-t-on pas plutôt la place aux artistes locaux»? La réponse ne nous appartient pas. Elle appartient aux élus qui ont fait ce choix. Néanmoins, quelques pistes de réflexion s’imposent. Fallait-il par exemple que les Art’zimutés en débarquant à Collignon se privent d’une Olivia Ruiz ou d’un Philippe Katerine pour le seul fait qu’ils n’étaient pas du coin? Tout le monde trouve naturel que des groupes ou des chanteurs de talent viennent donner des concerts dans la région. Le public regrette même que cela n’arrive pas plus souvent. Preuve en est d’ailleurs faite de par la fréquentation du Zénith de Caen par la population nord-cotentinoise. Pourquoi alors n’en serait-il pas de même pour un sculpteur, un peintre, un sportif de haut niveau ou un tout autre artiste quel qu’il soit? Et les artistes locaux dans tout cela diront certains? Effectivement, on leur prend un peu de place mais en prennent-ils ombrage pour autant? Faut-il laisser les scènes locales aux seuls artistes du cru, faut-il laisser les stades aux seuls athlètes locaux, faut-il réserver les galeries d’art à la seule production de notre bout de Cotentin? La question est de taille. Quant à la réponse, elle semble couler de source. La source de la diversité qui permet de bonifier et d’attirer immanquablement tout le monde vers le haut. «Qui peut s’offrir des toiles aussi chères»? La encore la question est de taille et là non plus la réponse ne nous appartient pas mais en tout état de cause, faut-il pour autant ne pas admirer ces toiles? Le public du monde entier n’hésite pas à faire la queue pour aller admirer une Joconde et pourtant il ne peut pas se l’acheter. Alors pourquoi, toutes proportions gardées, ne serait-il pas raisonnable de présenter à Tourlaville des oeuvres dont la cote ne cesse de monter au point d’aller chatouiller celles des monstres sacrés de la peinture? Si nous avons posé ces questions, répétons-le, c’est que nous les avons entendues. La conclusion que nous pouvons tirer de tout cela c’est que, quelque part l’exposition actuellement présentée a atteint son but. Elle interroge. Et si elle interpelle, il y a forcément quelque chose qui ressort de toutes ces toiles. Le talent. Il faut le dire et redire, la peinture de Charles Carson n’est pas la peinture d’un seul regard. Passer une seule fois devant ne suffit pas. Chaque toile, il faut la regarder et la regarder encore. Chaque nouveau regard apportera une nouvelle vision, de nouvelles découvertes. C’est tout cela le propre de l’art. Le carsonisme; exposition des œuvres de l’artiste canadien Charles Carson visible aux heures d’ouverture de la mairie jusqu’au 25 février. Également les samedis et dimanches de 15 à 18 heures. |
INVESTIR DANS LES OEUVRES D’ART EN 2007 ?
INVESTIR DANS LES OEUVRES D’ART EN 2007 ? Le: 02-02-2007 Par: Caroline Bruens COMMENT OBTENIR LA COTATION RÉELLE DES OEUVRES D’ART ? Faut-il uniquement tenir compte des avis des commissaires-priseurs et de leurs employés? NON, SOUS AUCUN PRÉTEXTE ! L’offre et la demande Dans un premier temps, il est primordial de diversifier les sources d’information. La majorité des investisseurs se forme une opinion uniquement en consultant les adjudications des ventes aux enchères, ces dernières étant incomplètes, les oeuvres d’art qui y sont vendues sont souvent des pièces mineures ou de moindre qualité et les conditions de la vente sont souvent régies et sujettes à des situations météorologiques, géographiques d’où un manque d’acheteurs potentiels, ce qui ouvre la porte à plusieurs impératifs incontrôlés. Non représentatives du travail global de l’artiste, ces adjudications sont toujours considérées, par les commissaires priseurs comme seule cote officielle d’un artiste, rien de plus faux. Les pièces de qualité sont, la plupart du temps, vendues par les galeries qui représentent l’artiste de façon officielle et constante. Ces directeurs et directrices, professionnels du milieu, connaissent le travail des artistes qu’ils représentent et la valeur des oeuvres qu’ils vendent quotidiennement depuis de nombreuses années. On ne peut éviter de tenir compte des ventes en galerie pour établir la cote véritable d’un artiste. Comment fixer, sur le marché de l’art, la cotation la plus précise, la meilleure, la plus vraie en ce qui concerne l’évaluation d’une oeuvre d’art, mis-à-part sa valeur artistique ? On ne peut éviter de prendre en compte l’unicité et la qualité de l’oeuvre d’art; naturellement, les professionnels se doivent de se référer à une table de critères pour analyser une oeuvre d’art. Les cotations doivent être établies en fonction des prix et des valeurs compilés : Aucune loi ne régit les salles de ventes aux enchères et aucune exigence n’existe quant à établir une cotation pour évaluer une oeuvre d’art. Tous les vernissages se font en galeries OU à l’atelier de l’artiste et non en salle de vente ainsi que toutes les expositions et les ventes de pièces maîtresses. La «crème» des pièces est sélectionnée par les directrices et directeurs de galerie. Les pièces mineures sont souvent «acheminées» vers les salles de vente aux enchères pour y être liquidées. C’est un dossier à suivre. Caroline Bruens |
JOURNAL OUEST FRANCE
JOURNAL OUEST FRANCE Parution : Mardi 30 janvier 2007 Tourlaville Le créateur du carsonisme expose en mairie. «L’art de peindre est d’oublier la matière, cette dernière n’existe pas. Né à Montréal en 1957, Charles Carson se consacre entièrement à la peinture depuis 1983. Créateur du carsonisme, vous êtes considéré par la critique comme l’un des plus grands peintres contemporains actuels», indiquait vendredi dernier le maire André Rouxel en accueillant le peintre lors du vernissage de son exposition. Un peintre hors du commun tombé amoureux de la région grâce à son agent, Jacqueline de Torrès, qui possède une maison dans le Nord-Cotentin. «Je trouve que la Normandie est remplie d’inspiration», indique l’artiste qui confie avoir réalisé ici une partie des cinquante tableaux exposés. «J’ai recréé ici des choses que je n’avais pas faites depuis quinze ans», poursuit-il en s’arrêtant sur une de ses toiles où se mêlent harmonieusement les fonds marins, l’exubérance champêtre et les oiseaux du ciel. Un style toujours en haut-relief, mais avec des transparences inouïes de vitraux d’église, «et des éclipses de blanc, un peu comme la neige de mon pays», indique l’artiste canadien. «De cette façon de faire à la Carson se dégage aussitôt une impression de fraîcheur, de dynamisme, de rythme (…) et un nouvel «isme» s’impose de soi : Le Carsonisme», indiquent les historiens en art dans les ouvrages consacrés au peintre. Ce dernier, sans fausse modestie revendique ce label : J’ai voulu créer un style, une forme d’écriture picturale différente de ce qui existait. Mais si très vite cela s’est imposé à moi, c’est le fruit de trente ans de pratique, de persévérance et d’acharnement», précise-t-il. Mais une telle peinture n’est pas faite pour être décrite, il faut la découvrir, la voir et la vivre. Les amateurs d’art ont un mois entier pour cela. Pratique. L’exposition est ouverte jusqu’au 25 février. De 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30. Du lundi au vendredi le samedi et dimanche de 15 h à 18 h. Entrée libre à l’espace culturel de la mairie. |
LA PRESSE DE LA MANCHE – Lundi 29 janvier 2007
LA PRESSE DE LA MANCHE Louis Lefèvre Une œuvre collective à créer Les premiers visiteurs qui vont aller à la rencontre de l’oeuvre de Charles Carson, en mairie, seront sans doute intrigués par une toile posée sur un chevalet. Sur cette toile blanche, Charles Carson propose au public de réaliser une œuvre collective. Non, ce n’est pas un paysage de neige du Canada natal de l’artiste. Non ce n’est pas non plus l’oeuvre absolue dans sa plus totale virginité. C’est une oeuvre en devenir. En fait une œuvre à créer mais une oeuvre collective. Pour ce faire, Charles Carson invite le public à y aller de son inspiration lors de son passage. Feutres et crayons sont à disposition pour que tout celui qui le désire apporte sa contribution à cette œuvre. Il demande même à tout celui qui y aura participé de signer son nom au dos de l’oeuvre. Lorsque la signature de l’artiste aura rejoint toutes les autres anonymes, la toile sera offerte à la ville de Tourlaville. Une belle idée non? Alors artistes locaux, à vos pinceaux. Osez! |
LA PRESSE DE LA MANCHE, 28 janvier 2007
LA PRESSE DE LA MANCHE Louis Lefèvre Charles Carson et ses toiles illuminent l’hôtel de ville Depuis jeudi dernier, l’artiste canadien Charles Carson a accroché une bonne quarantaine de ses œuvres aux cimaises de la mairie de Tourlaville. Vendredi soir, lors du vernissage, André Rouxel, le maire de la ville, y a vu une exposition qui éclate de luminosité. Comme une sorte de rayonnement permanent. Les toiles de Charles Carson attirent indéniablement le regard. Mais attention, ce ne sont surtout pas les œuvres d’un seul regard. Toutes autant qu’elles sont, ces toiles méritent, un deuxième, un troisième… un énième regard. Approfondie de préférence. |
Et là, on va de découverte en découverte. La première impression qui emmène le plus souvent le profane à voir dans toute cette peinture de l’abstraction et encore de l’abstraction s’évanouit peu à peu. La dématérialisation de la nature qui a servi de moyen d’expression à l’artiste recompose peu à peu le sujet. Au milieu de toutes ces couleurs qui éclatent dans chaque tableau apparaît alors une foultitude de sujets qui font la richesse et la force de l’œuvre. C’est pour le spectateur un nouvel éclairage qui se fait jour. C’est pour lui le début d’une communion avec ce que le critique d’art et fondateur du musée d’art moderne de Montréal Guy Robert a appelé le Carsonisme. Une nouvelle écriture picturale. Une écriture qui va chercher dans le dictionnaire de la nature son inspiration pour en faire une fête permanente du beau et de la couleur. |
A force de recherche et de travail, après 30 ans devant ses chevalets, avec l’inspiration et l’obstination pour seuls témoins, Charles Carson a bâti une œuvre unique en son genre. Une œuvre forte et belle. Avec un style ô combien maîtrisé qui n’appartient qu’à l’artiste. Pour aboutir à une peinture différente. Une peinture éclatante de force et de luminosité. L’oeuvre d’un génie qu’il ne faut pas avoir peur d’installer dans le cercle très fermé des grands, très grands artistes, qui marquent de manière indélébile leur passage dans le monde de l’art et des arts. |
En l’accueillant vendredi soir en mairie pour le vernissage de l’exposition que Charles Carson a installée pour un mois à Tourlaville, André Rouxel ne s’est surtout pas trompé. Il l’a tout simplement qualifié « d’artiste exceptionnel ». Depuis que l’espace culturel existe dans la mairie (1990), beaucoup d’artistes y sont passées au travers des quelques 280 expositions qui ont été proposées. Des artistes connus, des inconnus mais a ajouté le premier magistrat tourlavillais : « Aujourd’hui (ndlr : vendredi), cela a été un grand honneur que d’accueillir l’un des plus grands peintres contemporains actuels ». Quelque part, l’élu était comme impressionné. |
« C’est la première fois que je rencontre un artiste, que les historiens en art ont nommé un nouvelle isme à son œuvre », a-t-il confessé. Quand à l’exposition d’une petite partie de cette œuvre colossale qui est actuellement proposée aux regards du public local, il l’a tout simplement qualifiée « d’éclatante de luminosité ». Comme « un rayonnement permanent » qui illumine la mairie. « La municipalité est très fière de vous accueillir », a conclu André Rouxel à l’adresse de l’artiste. Habitué aux honneurs, Charles Carson l’est assurément, lui qui a sa statue en Colombie, lui qui a également un président des Etats-Unis qui à acquis une de ses oeuvres lors d’une exposition à Boston. Alors qu’est-il venu faire à Tourlaville ? C’est un coup de cœur qu’il l’y a amené. Un coup de cœur pour le formidable espace d’exposition qui est mis à la disposition de tous les artistes. « Je vous remercie du travail exceptionnel qui est fait pour l’art dans cette mairie », a-t-il lancé aux élus tourlavillais présents autour de lui. Ensuite, avec beaucoup de simplicité, Charles Carson s’est mis à la disposition des invités présents pour expliquer aux uns et aux autres sa peinture. Ce qu’il appelle une « recherche en écriture picturale basée au niveau des couleurs et des juxtapositions » et faite de « figuration dans l’abstraction ». Le Carsonisme : exposition des œuvres de l’artiste canadien Charles Carson visible aux heures d’ouverture de la mairie. Egalement les samedis et les dimanches après-midi. |
Reflets de Tourlaville, France, BULLETIN D’INFORMATION MUNICIPAL – janvier 2007- no : 117
Charles Carson Expose à l’hôtel de ville Le carsonisme «L’art de peindre est d’oublier la matière, cette dernière n’existe pas… Elle n’est plus qu’ombres, lumières et couleurs aux reflets multiples». Charles Carson est né à Montréal en 1957. « Il est le créateur d’une fascinante forme d’écriture picturale surnommée par les historiens en art de « carsonisme ». Cette approche est difficile à décrire mais de manière générale on peut parler d’une succession infinie de touches légèrement obliques qui sur la surface dynamisent la perception de la matière et du sujet, le tout s’animant sur la toile dans des transparences subtiles. » R.B. Carson est considéré par la critique comme un des plus grands peintres contemporains actuels. Figure montante du marché de la peinture canadienne, Carson est sans aucun doute un artiste à découvrir. |
Charles Carson de renommée internationale fut lauréat il y a quatre ans de « la grande médaille d’or de rayonnement universel », la plus haute distinction du salon international des beaux-arts de Montréal en reconnaissance de son talent exceptionnel et pour marquer le couronnement de son œuvre. L’artiste a l’honneur de compter parmi ses collectionneurs Bill Clinton, ancien président des Etats-Unis qui a acquis l’une de ses œuvres lors d’une exposition présentée à Boston. L’artiste a l’art de déstructurer ses dessins avec une élégance des plus surprenantes. La pureté et la transparence des couleurs, leurs juxtapositions s’unissent les unes aux autres portées et inspirées par le bonheur de jongler avec les formes. Ses compositions énigmatiques et son imaginaire démontrent bien la maîtrise de l’artiste. Il dématérialise remarquablement les formes et nous transporte dans un monde passionnant à la découverte des subtilités du carsonisme. A découvrir à l’hôtel de ville. En semaine, horaires bureaux, samedi et dimanche de 15h à 18h Présence de l’artiste les samedi 27 et dimanche 28 janvier 2007 |
Mot du Maire de Tourlaville M. André Rouxel LA PRESSE DE LA MANCHE Parution le dimanche 28 janvier 2007 «En l’accueillant vendredi soir en mairie pour le vernissage de l’exposition que Charles Carson a installée pour un mois à Tourlaville, André Rouxel ne s’est surtout pas trompé. Il l’a tout simplement qualifié « d’artiste exceptionnel ». Depuis que l’espace culturel existe dans la mairie (1990), beaucoup d’artiste y sont passées au travers des quelque 280 expositions qui ont été proposées. Des artistes connus, des inconnus mais a ajouté le premier magistrat tourlavillais : « Aujourd’hui (ndlr : vendredi), cela a été un grand honneur que d’accueillir l’un des plus grands peintres contemporains actuels ». Quelque part, l’élu était comme impressionné. « C’est la première fois que je rencontre un artiste qui a donné son nom à une œuvre », a-t-il confessé. Quand à l’exposition d’une petite partie de cette œuvre colossale qui est actuellement proposée aux regards du public local, il l’a tout simplement qualifiée « d’éclatante de luminosité ». Comme « un rayonnement permanent » qui illumine la mairie. « La municipalité est très fière de vous accueillir », a conclu André Rouxel à l’adresse de l’artiste». |
LA PRESSE DE LA MANCHE, 25 janvier 2007
LA PRESSE DE LA MANCHE Louis Lefèvre Charles Carson en mairie : un événement culturel Un événement culturel de haute volée se prépare à Tourlaville. L’exposition que Charles Carson, un artiste canadien de renommée internationale, va présenter en mairie sera quelque sorte, pour lui, le prélude à un départ pour la conquête de l’Europe des arts. L’exposition de peinture actuellement en cours d’accrochage aux cimaises de la mairie de Tourlaville va être assurément l’un des moments forts de l’année culturelle sur toute la région. Et même bien au-delà. D’autant que l’artiste Charles Carson, puisqu’il s’agit de lui, a peint des toiles tout exprès pour cette exposition. Pour illuminer l’espace culturel qui va le recevoir et qui l’a tout simplement conquis lors de sa première visite des lieux. Comme beaucoup d’artiste, c’est tout jeune que Charles Carson est tombé dans ce qui est désormais devenu sa raison d’être. « Au début, comme tout jeune, j’ai barbouillé et dessiné sans y attacher vraiment d’importance mais j’avais toujours un crayon dans les mains », explique-t-il avec cet accent si caractéristique qui sied si bien à nos cousins québécois, « à l’école je me suis fait casser plus d’une fois la flûte sur la tête, mais en art plastique, ça allait bien ». Cela allait tellement bien que, pour lui, l’art n’a pas tardé à devenir une passion. Y compris l’art antique. Depuis son âge de 14 ans n’est-il d’ailleurs pas devenu un collectionneur averti de tout ce qui touche à l’art. De plus, depuis cet âge, il fréquente assidûment tout ce qui est musée et galeries. Longtemps, longtemps, il a également restauré nombre d’œuvres d’art. Pendant plusieurs années, il s’est aussi mis à « peindre de manière classique » mais il était hanté par ce qui ressemblait à une idée fixe en forme d’insatisfaction personnelle. « Bien souvent, les peintres ont un style mais peignent à la manière de … » Lui ne voulait pas être taxé de ce genre de chose. « Je me suis alors décidé à aller vers une peinture complètement personnelle », avoue Charles Carson « Après beaucoup de recherches, d’essais, de déceptions, d’avis d’experts », le carsonisme allait voir le jour. Né au début des années 90, « le carsonisme, est une forme d’écriture nouvelle », explique Guy Robert, le fondateur du musée d’art contemporain de Montréal qui, pour l’occasion a en fait inventé l’expression. Celui qui est aussi écrivain, critique d’art, historien et docteur en esthétique de l’université de Paris ne trouvait en effet pas de mots pour définir parfaitement cette nouvelle manière de peindre. « La nature n’est qu’un dictionnaire », disait volontiers Delacroix. Ce dictionnaire, Charles Carson se l’est approprié. Ou en tout cas s’est imprégné d’un grand nombre de ses pages. Tout cela pour éviter « le malentendu de l’abstraction » qui éloigne une très grande partie de l’art du siècle passé de la nature. Ecoutons d’ailleurs ce qu’en dit Guy Robert. « Léonard de Vinci conseillait à tout apprenti peintre de bien observer des choses aussi triviales que des murs décrépits ou des vieilles pierres. Charles Carson remplace les vieux murs par des compositions très colorées d’allures abstraites mais qui proposent déjà des pistes de lecture : profils d’arbres ou personnages, têtes esquissées d’oiseaux ou de poissons, bref , une peinture complice de la nature qui nous invite à imaginer ». Tout cela en une sorte de « jeu du regard » que l’on attire et que l’on intrigue par « des formes ambiguës » qui prêtent à mille interprétations. « Au début, c’était de l’abstrait avec des formes figuratives », explique l’artiste. Désormais, son œuvre est « une dématérialisation des éléments qui amène le public à aller de découvertes en découvertes ». Reconnaissance internationale Comme il est raisonnable de l’imaginer, depuis qu’il est né, le carsonisme a bien grandi. La renommée de l’artiste également. Elle a même depuis longtemps dépassé les seules frontières de son Québec natal. En Colombie par exemple, à Carthagène, une statue de bronze grandeur nature a été élevée à son effigie. Entre son atelier de Montréal, celui des Laurentides situé au nord du Canada (« à deux pas d’un magnifique projet de pentes de ski développé par les français ») et ses nombreuses expositions, Charles Carson est désormais devenu un artiste voyageur du monde. Comme l’explique son agent pour la France, Jacqueline de Torrès, « il court le monde avec ses pinceaux ». Ce qui un peu partout lui vaut reconnaissance et de très nombreuses distinctions. Entre autres choses, l’artiste a reçu la médaille d’or de l’Académie internationale des Beaux-Arts du Québec, il est maître académicien pour l’excellence de son œuvre, en 2002 il a été lauréat de la grande médaille d’or de Rayonnement universel, il est aussi membre officiel de l’Académie européenne des Arts-France . Une biographie de l’artiste est même en cours d’écriture par Anne Richer. L’Académie Européenne des Arts-France, Charles Carson et son œuvre en seront les invités d’honneur lors d’une toute prochaine exposition qui aura lieu à Paris du 29 mars au 5 avril prochains. C’est à Tourlaville que va se peaufiner cette exposition pour l’artiste. C’est de là aussi qu’ il veut se lancer à la conquête de l’Europe lui qui, l’été dernier, a fait un long séjour aux Perques et en a profité pour y peindre de nombreuses toiles. « J’ai été très attiré par l’environnement, la nature et les fonds marins de la région », explique-t-il en ajoutant, « tu sais l’écologie c’est très important ». Ces œuvres, beaucoup d’autres également vont être visibles durant un mois en mairie de Tourlaville. Des œuvres en forme d’hymne à la vie. Des œuvres d’où se dégagent plaisir, bonne humeur et libération de l’esprit. Les œuvres d’un très très grand artiste. Tout simplement. |