Christian Sorriano

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DICTIONNAIRE DROUOT COTATION – PARIS 2013

DICTIONNAIRE DROUOT COTATION  2013 En couverture "Sculpture cube mosaïque" du maître en beaux-arts Charles Carson

DICTIONNAIRE DROUOT COTATION 2013
En couverture « Sculpture cube mosaïque » du maître en beaux-arts Charles Carson

DICTIONNAIRE DROUOT COTATION – PARIS,  2013

Guide Art Cotation des Artistes du XV IIème siècle à nos jours

130 000 VENTES ET COTATIONS

 En couverture « sculpture cube mosaïque »  du maître en beaux-arts Charles Carson

Le Dictionnaire DROUOT COTATION Larousse publie  plus de 130 000 ventes de tableaux, dessins, gravures, sculptures, photos et arts du feu, du XVe siècle à nos jours. Réalisé sous la direction de *Christian SORRIANO-président de DROUOT COTATION à Paris, association d’experts et de commissaires-priseurs, cet ouvrage est accessible à tous les publics pour estimer, acheter ou vendre des œuvres.

Rédigée sous la responsabilité de commissaires-priseurs et d’experts, le Dictionnaire de Cotation renouvelé et réactualisé offre un large panorama du marché de l’art d’aujourd’hui, et reflète fidèlement toutes les œuvres significatives qui se vendent et s’achètent dans le monde. La reproduction de 10 300 œuvres fait de ce Dictionnaire la plus grande galerie d’art jamais publiée.

Il est proposé à tous ceux qui veulent estimer, acheter ou vendre des œuvres d’art dans tous les domaines de la création. Il est aussi le premier ouvrage, dans l’histoire de l’art, à donner la cotation des artistes contemporains. Le Dictionnaire couvre l’ensemble du marché de l’art.

Cette édition, réunit l’ensemble de ce qui constitue l’actualité mondiale du marché de l’art.  Le Dictionnaire Cotation est une référence indispensable pour les professionnels, les collectionneurs et les amateurs d’art qui souhaitent connaître la valeur des œuvres d’un artiste.

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COTATIONS  CARSON Charles  1957
25 000 € à 500 000 €
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38 500 € La vuelta acrylique 91x122cm 2011
45 000 € Le hibou acrylique 122x122cm 2011
22 500 € Bouquet fleurs acrylique 51x41cm 2012
95 000 € Chant d’oiseaux acrylique 152x102cm 2012
23 500 € Chant printanier acrylique 76x76cm 2011
58 000 € Découverte acrylique 152x61cm 2012
33 500 € Été en éveil acrylique 122x122cm 2011
35 000 € Évasion acrylique 76x76cm 2012
92 000 € Evasion acrylique 122x244cm 2011
35 000 € Finesse acrylique 152x101cm 2011
40 000 € Fleurs sauvages acrylique 152x122cm 2011
180 000 € Fond marin acrylique 122x244cm 2012
82 000 € La croisée … acrylique 137x305cm 2011
13 500 € Le grand chêne acrylique 51x41cm 2011
175 000 € Soleil automnal acrylique 247x369cm 2011

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11 février 2009

Christian SORRIANO
Président de DROUOT COTATION à Paris
Expert en Art et en Antiquités

Pour un vieil expert comme moi, il n’y a ni secret ni mystère, en art, les copistes, les imitateurs et les opportunistes sont vite démasqués. Tous ces barbouilleurs peignant sans âme, sans émotions et sans frissons, des champs, des fleurs, la mer, des corps ou des visages, et qui s’improvisent du jour au lendemain « artiste » !

A l’écart des modes et de la facilité, Charles Carson décline toutes les facettes uniques de son immense talent poétique, en offrant dans chacune de ses œuvres, un souffle de vie, sa vie, afin qu’elles interrogent et réjouissent l’œil et l’esprit des connaisseurs qui les accrochent sur les murs de leur quotidien.

Charles Carson a creusé son sillon vers la postérité artistique, car aujourd’hui on dit c’est un Carson, comme on dit c’est un Picasso, un Matisse, un Warhol, un Basquiat et tous les autres artistes immortel

*Christian SORRIANO – Président de Drouot Cotation, PARIS – Expert en Art et en Antiquités – Expert en ventes publiques depuis 1979 – Expert et Assesseur à la Commission des Douanes depuis 1994 – Expert près de Tribunaux Administratifs – Expert à l’Union Internationale (1992) Chargé de Mission par le Gouvernement français Arrêté du 2 décembre 1992, afin de structurer « Les professions de l’Art et des Antiquités »

Le gardien des règles de l’Art – Christian Sorriano, Chargé de Mission par le Gouvernement français, afin de structurer « Les professions de l’Art »

Christian Sorriano - Le gardien des r`gles de l'Art

(Chargé de Mission par le Gouvernement français Arrêté du 2 décembre 1992, afin de structurer « Les professions de l’Art et des Antiquités »)

Christian Sorriano, Le gardien des règles de l’Art

Occulté par les propositions de réforme constitutionnelle et par la deuxième journée du procès de la petite Céline, l’arrêté du ministère de l’intérieur en date du 2 décembre dernier, tendant à « structurer les professions de l’Art et des Antiquités », n’a pas eu beaucoup d’écho.

S’ils avaient eu le temps ou la curiosité de s’y intéresser nos confrères auraient mesuré l’importance de cet arrêté ministériel à l’aune des activités concernées et des effets induits en terme d’emplois inhérents aux secteur des arts.

« La France, mère des arts, a toujours ignoré ce secteur, tant au plan juridique qu’au plan social », constate Christian Sorriano.

C’est ce Marseillais de 40 ans, fonctionnaire d’état, expert en Art et  Antiquités, qui a été nommé auprès du ministère de l’intérieur pour mettre de l’ordre dans le monde des arts.

Nos lecteurs et notamment ceux de la rubrique « A votre service » seront d’autant plus heureux d’apprendre cette nomination nationale que Christian Sorriano, depuis trois ans, grâce aux 200 lettres hebdomadaires qu’il reçoit, a pris conscience de leur désarroi.

CADRE JURIDIQUE ET SOCIAL

Car si nous avons la chance de posséder le patrimoine artistique le plus important du monde, les professionnels qui les gèrent fonctionnent dans le plus complet désordre, contrairement à leur confrère de la plupart des pays de la communauté.

Il était temps. Le ministère de l’intérieur a anticipé sur un danger imminent. « Si on avait laissé faire, assure Sorriano, toutes les professions du monde de l’Art allaient disparaître au profit des concurrents étrangers.

Le mérite de l’arrêté du 2 décembre 1992 est de donner un cadre juridique et social à chacune de ces professions.

« Les restaurateurs de meubles et de tableaux ne sont pas les seuls à fonctionner à qui mieux-mieux « , souligne l’expert Marseillais. « Tous les autres professionnels de l’Art et de l’Antiquités – encadreurs, galeristes, relieurs, antiquaires, brocanteurs,  etc.  – exercent également leur activité sans aucune définition officielle ou réglementaire ».

Le métier de restaurateur est l’un des derniers en France qui ne fasse l’objet d’aucune réglementation. En l’absence de formation d’apprentissage (il n’existe pas de CAP, de convention collective et de groupement professionnel susceptible de leur assurer une protection), les jeunes ne veulent pas être marginalisés socialement. Et les artisans, malgré leur bonne volonté, sont dans l’impossibilité de transmettre leur s’avoir à des apprentis.

UNE DOUZAINE DE CAP

Gardien des règles de l’Art, Christian Sorriano, à des idées précises sur sa mission.  » « Ce que je vais faire? Mettre en place des commissions chargées de concevoir une douzaine de CAP, pour restaurateurs de tableaux, meubles, céramiques, tapis et tapisseries, et pour les métiers de relieur et encadreur »

Notons encore la création d’une convention collective pour ces métiers, et une autre pour les antiquaires, brocanteurs et galeristes.

DISCIPLINER LA PROFESSION

Il s’agit donc de discipliner la profession d’expert par la rédaction d’un code déontologique. « Jusque là, en France, n’importe qui pouvait se prévaloir du titre d’expert, avoir pignon sur rue et délivrer des certificats d’authenticités » fait observer Christian Sorriano. « Cette situation entraînait des abus qui alimentait régulièrement les rubriques des faits-divers, tout en discréditant  l’ensemble du monde de l’Art français ».

Selon le ministère du Commerce et de l’Artisanat, les métiers d’Art concernant 200,000 personnes et développent un chiffre d’affaires d’environ 80 milliards de francs.

Qu’un Marseillais ait été choisi pour structurer l’ensemble des professions d’une part, et qu’il travaillera   d’autre part à la Préfecture, cela a une double symbolique.

D’abord, la distinction de Sorriano rejaillit sur la cité phocéenne elle-même. Le clin d’oeil historique ensuite. Le premier préfet des Bouches-du-Rhône (1800), Charles Delacroix, était le père d’Eugène, peintres illustre (« Les massacres de Scio »,) La Liberté guidant le peuple).

Tout ici nous renvoie à l’Art dans son expression la plus noble et officielle.

*Christian SORRIANO – Président de Drouot Cotation, PARIS – Expert en Art et en Antiquités – Expert en ventes publiques depuis 1979 – Expert et Assesseur à la Commission des Douanes depuis 1994 – Expert près de Tribunaux Administratifs – Expert à l’Union Internationale (1992) Chargé de Mission par le Gouvernement français Arrêté du 2 décembre 1992, afin de structurer « Les professions de l’Art et des Antiquités »

 

Christian Sorriano a été le destinataire du « Mérite des experts » attribué à Paris pour ses compétences et sa clairvoyance…

Christian Sorriano - L'art et antiquité sous expertise - ok(Chargé de Mission par le Gouvernement français Arrêté du 2 décembre 1992, afin de structurer « Les professions de l’Art et des Antiquités »)

L’art et les Antiquités sous expertise

Christian Sorriano a été le destinataire du « Mérite des experts » attribué à Paris pour ses compétences et… sa clairvoyance: l’expert marseillais a en effet été à l’origine du retrait de certains « faux » sur les places de Londres et New York.

Cadre supérieur de la fonction publique et expert en antiquités (art nouveau et art déco). Christian Sorriano « planche » depuis un an sur l’éventuelle réglementation des professions de l’art et des antiquités, un secteur social et économique plutôt rebelle à la transparence de son activité.

La démarche des pouvoirs publics est animée par des raisons de survie : certains métiers liés à la restauration sont menacées de disparition. Ce Marseillais de 40 ans s’est en effet donné trois objectifs : favoriser la création de CAP (certificat d’aptitude professionnel) dans certaines professions de l’art et des antiquités, créer un véritable statut d’expert et encourager la rédaction d’un Code déontologique de la corporation.

« Il est temps de ce concerter, de réfléchir et d’agir, souligne Christian Sorriano. Agir dans l’intérêt d’une profession qui sera dans quelque temps en lutte contre une

concurrence étrangère bien structurée ».

Christian Sorriano, un Marseillais de 40 ans, a été chargé d’une mission délicate : préparer une réglementation des professions de l’art et des antiquités.

LE GOUVERNEMENT VEUT STRUCTURER LES PROFESSIONS DE L’ART ET DES ANTIQUITÉS : ENTRETIEN AVEC CHRISTIAN SORRIANO

Christian Sorriano-4LE GOUVERNEMENT VEUT STRUCTURER LES PROFESSIONS DE L’ART ET DES ANTIQUITÉS

MARCHÉ DE L’ART

ENTRETIEN AVEC CHRISTIAN  SORRIANO

Grace à sa double casquette de cadre supérieur de la fonction publique et d’Expert en Antiquités, Christian Sorriano a été chargé, par arrêté ministériel du 2 décembre 1992, d’une gigantesque entreprise : structurer les professions de l’Art et des Antiquités. Il accorde à L’estampille/L’Objet d’Art son premier entretien.

L’estampille/L’Objet d’Art : Quelles sont les professions concernés par votre mission ?

Christian Sorriano : Dans un premier temps, ce sont tous les métiers liés à la restaurations, puis les professions d’expert, de galeriste, d’antiquaire et de brocanteur.

L’E.O.A : Quels sont vos objectifs pour les métiers de la restauration des objets d’art ?

C.S : Les métiers de la restauration ainsi que les métiers d’art sont difficiles et méritent une attention particulière : ils sont menacés de disparaître en France, ce qui est inadmissible. Les difficultés rencontrées par les jeunes pour apprendre ces métiers sont considérables car les maîtres d’apprentissage se raréfient. Les artisans comme les restaurateurs, malgré leur bonne volonté, sont dans l’impossibilité matérielle de transmettre leur s’avoir à des apprentis. Le droit à l’apprentissage, dans les faits, n’existe pas pour ce secteur d’activité.

Avec la création de CAP (Certificat d’Aptitude Professionnel), les objectifs de qualité et d’efficacité devraient être atteints pour faire face à une exclusion professionnelle et à la concurrence européenne.

L’E.O.A : Les apprentis dans les autres corporations sont engagés et soumis à un contrat jusqu’à l’obtention de leur CAP. Avez-vous pu chiffrer le nombre de contrats d’apprentissage qui pourraient être établis pour les métiers d’art et de la restauration.

C.S. : On ne peut pas espérer dans l’état actuel de la législation sur l’apprentissage qui n’est malheureusement pas adaptée à la réalité économique, que 5000 apprentis par an dans ce secteur. L’apprentissage est une filière précieuse et d’avenir, qui doit être rénovée et valorisée.

Dans de meilleurs conditions, le nombre d’apprentis pourrait être multiplié par cinq, non seulement dans les activités qui nous concernent, mais également dans tous les autres corps de métiers. Les métiers d’art occupent, d’après le Ministère du Commerce et de l’Artisanat, 200 000 personnes et développement un chiffre d’affaires de près de 80 milliards de francs par ans. Or, on compte en France seulement 220 000 apprentis tous métiers confondus.

L’E.O.A : Comment contez-vous aborder le domaine de l’expertise des professions liés au commerce de l’art ?

C.S. : Le titre d’expert n’est protégé par aucune texte juridique en France. N’importe qui peut se prétendre Expert en Antiquités, avoir pignon sur rue, et délivrer des certificats d’authenticité. Cette situation entraîne des abus de toutes sortes. Cela n’est pas sérieux et le public s’interroge à juste titre sur la valeur des experts. Ceux-ci sont pourtant indispensables.

Ma mission consiste en la rédaction d’un statut d’expert qui servira de référence. Une des tâches de la commission constitués pour l’élaboration de ce statut sera également de différencier l’expertise de l’estimation. Si l’on en croit les publicités et les devantures des galeristes, des antiquaires et des brocanteurs, tous sont experts…!

Or la plupart ne donnent que les estimations: ce sont donc des estimateurs. Il faudra se pencher sur cette « qualité » et en tirer les conséquences juridiques par la reconnaissance d’un nouveau titre.

La tâche est considérable pour les professions de galeriste, antiquaire et brocanteur. Il n’existe aucun texte réglementant l’accès à ces professions. Après l’inscription au registre  du commerce et à celui des revendeurs d’objets mobiliers auprès de la Préfecture, avec la tenue du registre de Police « à l’usage des antiquaires, garagistes, etc. », n’importe qui peut s’installer et vendre des oeuvres d’art et des antiquités.

L’objectif de la commission sera d’apporter  une crédibilité accrue à ces professions sans les dénaturer.

L’E.O.A : Vous savez que de nombreux restaurateurs se sont regroupés en associations pour défendre leurs intérêts face aux nouvelles directives de la loi sur le fonctionnement des musées français. Celle-ci laissera toute latitude  à un jury de conservateurs du musée du Louvre et des musées de province d’agréer ou de rejeter les restaurateurs en place, malgré tous leur diplômes et équivalence. Ne pensez-vous pas que votre mission de mettre au point des CAP est, sur le fond, d’avance vouée à l’échec puisque même un restaurateur qui enseigne à l’IFROA devra passer un concours pour être agréé par les musée?

C.S. : Ma mission concerne seulement le secteur privé et non les agréments donnés par ministères ou les association.

L’E.O.A : Quelle valeur réelle entendez-vous donner à ces CAP de restaurateurs ?

C.S : Il est trop tôt aujourd’hui pour vous répondre à ce sujet mais des commissions paritaires vont être créées par professions avec les administrations et les organisations concernées représentative de chaque métier pour étudier ces problèmes cas par cas.