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Journal La Presse, Le plus grand quotidien français d’amérique- No-54 page A19 – «Carson, sa vie, son oeuvre.» par Anne Richer, biographe, romancière et journaliste à La Presse depuis 1968.
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Journal La Presse
Le plus grand quotidien français d’amérique
No-54 page A19
Parution 12 décembre 2008
Expositions des oeuvres et
Lancements de la biographie
Charles Carson
«Carson, sa vie, son oeuvre.» par Anne Richer, biographe, romancière
et journaliste à La Presse depuis 1968.
Extrait: «Pour laisser sa trace dans le monde, Charles Carson a choisi de peindre. Un choix absolu, irrépressible, qui le conduit depuis trente ans à explorer toutes les facettes de son univers intime, à la fois organique et spirituel. Et à nous l’offrir en partage. La révélation de son œuvre devient, pour celui qui est sensible à l’art, une découverte capitale.»
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Louis Bruens (1928- ) historien, écrivain et expert en marché de l’art, depuis plus de 50 ans.
«La parfaite coordination des plans, la synthèse de rythmes, l’organisation et l’éclat de la palette de Carson ne sont pas sans rappeler les merveilleux tableaux de Riopelle des années 1950–1960»
«Depuis cette époque, aucun artiste n’avait réellement réussi à reproduire une peinture de qualité de ce style particulier. Charles Carson peut, par la juxtaposition des couleurs, obtenir une limpidité et une transparence qui ne ressemblent en rien à la technique de Riopelle. Elle est d’une égale qualité.»
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Guy Robert, (1933-2000) historien, écrivain, éditeur et fondateur du Musée d’art contemporain de Montréal
«…La démarche de CARSON se distingue de celle d’un Riopelle en se glissant à la frontière entre abstraction et figuration, dans leur champ de rencontre. On évite ainsi la vaine querelle qui les oppose si souvent, ou plutôt on réconcilie les deux credo… Les deux hommes proposent leur propre réalité, celle de leur vision personnelle.»
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Champlain Charest, médecin-restaurateur, grand collectionneur de vins et amoureux collectionneur d’art.
«Dans l’œuvre de Carson il y a une recherche multicolore qu’on ne retrouvait pas chez Riopelle; avec le rouge par exemple, ou le bleu, le tableau entier était presque tout rouge ou tout bleu. Ici c’est la densité des différentes couleurs qui fait la différence d’avec Riopelle. C’est un véritable foisonnement».
«Bien sûr Riopelle utilisait des couleurs, mais l’ensemble du tableau montrait moins de ces coups de spatule, moins de couleurs en transparence dans chaque coup de spatule. Il faut une habileté extraordinaire pour arriver à ce résultat, selon moi.»
«Ce sont des tableaux très denses, très forts répète-t-il, et qui prennent tout. Ça laisse les autres dans l’ombre, un petit peu…».
«C’est un homme au succès assuré!»
L’auteure nous révèle un être surprenant et attachant. Un peintre sans frontières, né au Québec, qui a vécu 10 ans en Amérique du Sud et qui n’a jamais cessé de vouloir rendre les gens heureux par sa peinture.
Reconnu comme l’un des peintres marquants de sa génération, il a créé un langage pictural que des experts et historiens de l’art ont nommé en son nom : carsonisme et la démesure suit son cheminement.
Il faut connaître chez Carson comme chez tout grand artiste, le processus de sa créativité. Et c’est souvent dans les méandres de l’enfance de l’homme, en découvrant les premières années où le caractère s’est forgé, que l’amateur d’art saisira mieux l’émotion et posera un regard neuf sur l’oeuvre de l’artiste. www.charlescarson.com |