Prix et mentions

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Prix et mentions

 

Gala Académia XXI – Musée des Beaux-arts de Montréal

BIENVENUE ACADEMIA XXI 2006 – Gala des arts visuels, présenté par Caroline Bruens et Louis bruens. Hommage à Umberto Bruni, doyen de la peinture au Québec. Nomination des Académiciens-conseil, des académiciens et remises des prix Athéna, Akademos et Platon au musée des beaux-arts de Montreal.

COMPTE RENDU DE LA SOIRÉE

On peut aisément affirmer que la soirée du 4 novembre, «ACADEMIA XXI» fut une réussite totale. À huit heures précises la salle était à son comble. Le public était composé d’artistes et d’amateurs d’art visiblement impatients de connaître les lauréats des différentes catégories. Le président de l’Académie, Monsieur Louis Bruens, a pris un engagement et une prise de position très clairs comme on peut le lire ci-près :

DISCOURS DE LOUIS BRUENS AU GALA ACADEMIA XXI LE 4 NOVEMBRE 2006, AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE MONTRÉAL.

LOUIS BRUENS

«Bonsoir Mesdames, bonsoir Messieurs,… et bonsoir les autres!

Chaque année, la télévision nous offre des galas au cours desquels sont mis à l’honneur des chanteuses et des chanteurs, des comédiennes et des comédiens, des compositeurs, des réalisateurs, des humoristes et quelques fois des écrivains. Enfin, de nombreux artistes de la scène sont souvent choyés et dorlotés. Et c’est très bien ainsi d’ailleurs, car la plupart de ces artistes méritent certainement d’être honorés.
MAIS! Il y a un grand, MAIS ! Pourquoi nos peintres et nos sculpteurs ne sont-ils pas bénéficiaires d’une telle visibilité ? Il est primordial d’interpeller les intervenants du marché de l’art : (Nous avons heureusement ici ce soir des directrices de galeries avant-gardistes qui ont compris le défi du XXIè siècle, pour les arts visuels, elles sont ici avec nous ce soir.) Nous avons au Québec, plus de 500 galeries d’art, des manufacturiers, des fabricants, des importateurs et des revendeurs de matériel d’artistes, des encadreurs, des éditeurs de livres et de magazines d’art, des imprimeurs et des salles de ventes.

Tous ces gens, gagnent de l’argent grâce aux artistes. Ne pourraient-ils pas investir une partie de leurs profits dans des émissions télévisées ? Comment se fait-il que dans plusieurs provinces du Canada, et pas les plus riches, on assiste régulièrement à des émissions culturelles au sujet des arts visuels et particulièrement dans les provinces atlantiques. Que faisons-nous au Québec pour mieux faire connaître nos peintres et nos sculpteurs ?

Le croiriez-vous ? À l’une des 3 grandes chaînes de télévision, à qui je proposais un concept original sur le sujet du marché de l’art, il m’a été répondu, par un cadre supérieur, que ce sujet n’intéressait pas leurs auditeurs et que les arts n’étaient pas leur marché cible. Il n’y a là rien d’étonnant. Le Québec est en retard de 50 ans en arts visuels sur la majorité des nations dites «civilisées».
Au Québec, on ne semble pas savoir que les arts visuels existent depuis plus de vingt mille ans.

L’Académie Internationale des Beaux-Arts du Québec a pour mission principale de sensibiliser le grand public aux arts visuels, et ce, à l’échelle nationale et internationale. Dans un proche futur, nous allons préparer un plan qui nous permettra de parler, à des corporations, à des agences de publicité et à des stations de télévisions, au nom des milliers d’artistes du Québec.

Aujourd’hui, vous assisterez à une soirée dédiée à des peintres et des sculpteurs québécois, tous membres de notre Académie et c’est à leur tour d’être honoré.»

ET MAINTENANT PLACE À L’HISTOIRE…

Un court métrage, sur 20 000 ans de l’histoire de la peinture, réalisé et produit par Jean Letarte, académicien-conseil est allé chercher sa part d’applaudissement et a amené chaque spectateur dans une belle ambiance propre à positionner l’ACADEMIA XXI. Louis Bruens a présenté sa compagne de tous les jours, l’âme de l’Académie tel qu’il le dit ici :

PRÉSENTATION DE CAROLINE BRUENS

«Elle a passé sa vie étroitement lié avec le monde des arts. Pour cette personne spéciale, rien n’est à son épreuve lorsqu’il s’agit d’apporter son aide aux artistes. Elle leur a toujours été entièrement dévouée et les membres de l’Académie le savent eux aussi maintenant. Non seulement elle est une spécialiste en arts visuels et en son marché, mais c’est aussi une petite «bolée» en informatique, attachée au «bunker» 25 heures sur 24. Je vous présente l’âme de l’Académie, mon épouse Caroline…»

C’est avec beaucoup d’émotion que le public a réagi à l’interprétation de la chanson (ET BONJOUR À TOI L’ARTISTE ! Sur des paroles de Pierre Delanoë et une musique de Jeff Barnel ) proposée par le maître de cérémonie : LUC LEFEBVRE et interprétée par l’excellent duo: la chanteuse Linda Dubois et la pianiste Brigitte Leclerc qui tout au long de la soirée nous ont surpris, émus et ont fait preuve d’un rare professionnalisme.

Un instant très émouvant a suivi alors que l’assistance debout acclamait M. Umberto Bruni, notre doyen de la peinture. L’ordre du Grand Mérite Académique ainsi que le titre de Grand Maître Académicien lui ont été décernés après l’éloge prononcé par Louis Bruens.

HOMMAGE À UMBERTO BRUNI

«Pour l’excellence de son œuvre, sa créativité, son observance des règles de l’art, le respect de l’éthique et le professionnalisme dont il a fait preuve durant sa carrière, Umberto Bruni s’est révélé un artiste exceptionnel.»

Nous avons pour ce maître, depuis de longues années, une profonde admiration. Il est un exemple à suivre par tous les artistes. A l’âge vénérable de 92 ans, il continue à produire des œuvres magnifiques, toujours appréciées des collectionneurs.

Et je lui dédie tout spécialement cette chanson de Mario Pelchat, «Le semeur» qui colle tellement bien à tes réalisations Umberto. »

Et c’est sur ces paroles de Louis Bruens que Linda Dubois a enchainé immédiatement.

Louis Bruens, Charles Carson, Caroline Bruens et les académiciens 2006

ORDRE DU GRAND MÉRITE ACADÉMIQUE

«Monsieur Bruni, c’est pour l’ensemble de votre oeuvre, dans des disciplines reconnues tels la peinture, la sculpture, le dessin et le vitrail que cet hommage vous est rendu.
Après avoir passé 8 années d’études et de recherche à l’École des beaux-arts de Montréal, vous vous y êtes dévoué pendant plus de 20 ans comme professeur. On vous retrouve ensuite comme fondateur et directeur de la galerie d’art de l’université du Québec à Montréal et vous poursuivez toujours votre carrière avec autant de passion et d’amour.»

Monsieur Bruni a reçu la médaille d’or de Grand-Maître, l’Académia XXI et son parchemin

LOUIS BRUENS :

«C’est avec une très grande admiration, pour vos 79 ans de vie artistique et pour votre apport indéniable à la culture québécoise, que nous vous prions d’accepter, Monsieur Bruni, le titre de «Grand Maître Académicien».

,tout cela parmi les fleurs, la musique et les applaudissements nourris du public, une première ovation debout pour le maître qui laissait voir son émotion. Le public n’a cessé d’applaudir M. Bruni, ce dernier c’est alors adressé au public pour parler de l’avenir de l’Académie en termes élogieux.

NOS ACADÉMICIENS-CONSEIL

M.C.

…«Nous savons tous que rien ne s’organise sans le concours de spécialistes. En ce qui concerne le choix des jurys des différents prix et mentions, des artistes chevronnés ont été mis à contribution pour leurs qualités artistiques, leur objectivité et leur expérience.

Ces artistes n’ont pas hésité à apporter leur concours, à la réalisation de plusieurs projets mis de l’avant par l’Académie et particulièrement à l’organisation de cette soirée. Les prochains artistes nommés sont priés de monter sur la scène pour recevoir et porter dorénavant avec une fierté méritée, le titre d’académicien-conseil.»

Les académiciens-conseil ont été invités à monter sur la scène :

LOUIS BRUENS :

«Je connais Cezyl Testeau depuis de nombreuses années, elle a accepté d’agir comme académicienne-conseil. Sa réputation d’excellence n’est plus à faire, peintre surréaliste, sortie de l’École des beaux-arts de Strasbourg, cette grande artiste nous présente depuis toujours des tableaux issus de son imagination fertile. Sa contribution artistique est un trésor pour l’Académie.»

LOUIS BRUENS :

«La réputation de Michel Lapensée n’est plus à faire, qui n’a pas déjà admiré ses portraits de célébrités ? Et qui n’associe pas automatiquement le nom de Michel Lapensée au Club de Hockey des Canadiens de Montréal ? Michel a accepté la responsabilité d’Académicien-Conseil, nous sommes donc assurés d’avoir apporté à l’Académie, la collaboration d’un artiste dont le professionnalisme et la sensibilité, autant dans le portrait, les scènes de villes ou les natures mortes, exécutés aussi bien à l’huile, à l’aquarelle qu’au pastel est un symbole d’excellence.»

LOUIS BRUENS :

«Jean-Marie Laberge, véritable globe-trotter dans sa jeunesse, étudie la peinture dans les plus grandes institutions. Depuis 35 ans, il privilégie la sculpture comme mode d’expression symbolique et très stylisé. Ce dessinateur, peintre et sculpteur émérite est un atout majeur pour l’Académie.»

LOUIS BRUENS :

«Roland Palmaerts est actuellement en Europe, il expose dans différents pays où il fait rayonner les actions de l’AIBAQ ainsi qu’il nous l’a proposé. Il fait partie d’une catégorie d’artiste hors du commun. Aquarelliste et acryliste de réputation mondiale, il est surnommé par ses pairs : «Magicien du pinceau».»

LOUIS BRUENS :

«Cet artiste m’a un jour vraiment surpris avec un de ses tableaux et il continue encore de m’étonner. Voilà plus de 25 ans que ce peintre d’envergure internationale joue avec sa palette de couleurs vives, ses lumières particulières et son imagination fertile. 2 genres le caractérisent, le semi-figuratif et l’abstractivisme. Il a donné naissance au «Carsonisme» qui fait actuellement école dans plusieurs pays. Il est aussi médaillé de l’Académie Européenne Arts-France. Charles Carson s’est impliqué concrètement dans l’AIBAQ depuis les tous débuts.»

LOUIS BRUENS :

«Jean Letarte mérite une mention très particulière. Son dévouement, son implication et son sentiment d’appartenance à l’Académie font de lui un conseiller irremplaçable.

Formé à l’École des beaux-arts de Montréal et de Québec, il enseigne le dessin à l’Université de Trois-Rivières durant 20 ans et continue à enseigner actuellement. Spécialiste de l’image, il est tour à tour, réalisateur, dessinateur, peintre, céramiste, sculpteur et graveur.

Il est le créateur de la magnifique céramique d’art qui porte le nom d’ACADEMIA, elle a été conçue, réalisée et produite, gracieusement par ses soins. Ces «ACADEMIA» seront remis aux lauréats en prix Or, Argent et Bronze au cours de cette soirée.

Il est aussi le réalisateur du film de d’ouverture «20 000 ans d’histoire de l’art» au début de la soirée.

Merci Jean Letarte !

Il est important de rappeler que les Académiciens-conseil et des artistes professionnels, hors concours, ont fait partie de différents jurys.
Les participants ont donc été jugés par leurs pairs, pour la qualité de leurs œuvres, en se basant sur la table de critères de Louis Bruens qui comporte 5 thèmes principaux soit :

LE GRAPHISME;
LA COMPOSITION;
LA COULEUR;
L’IMAGINATION;
ET L’EXÉCUTION GÉNÉRALE.

L’Académie représente 3 catégories d’artistes

Les artistes professionnels les artistes professionnels de la relève,et les artistes en devenir.

Les gagnants dans les trois catégories ont reçus leurs prix ou parchemins des mains des académiciens-conseils.

Le «PRIX PLATON» est une mention d’honneur accordée par l’Académie à trois artistes en devenir dont l’évolution est remarquable et qui ont eu la faveur d’un jury, pour une œuvre d’art de qualité, par rapport à leur expérience. L’artiste en devenir est au début de sa carrière

Les tableaux que vous allez voir à l’écran sont les œuvres des candidats au Prix Platon.

LES TABLEAUX DES CANDIDATS CI-DESSOUS ONT ÉTÉ PROJETÉS SUR GRAND ÉCRAN AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE MONTRÉAL LORS DE LA SOIRÉE ACADAMEMIA XXI, PLUS DE SOIXANTE-DIX ARTISTES ÉTAIENT PRÉSENTS À CETTE SOIRÉE.

Linda Morin – Linda Vincent – Ginette Marquis – Martine Allard – France Auger – Linda Piché – Valérie Fuchs – Jocelyne Perreault – Mélanie Aucoin – Sylvie Léonard – Sonya Michel – Marie Garneau – Thérèse Voyer – Josée Leblanc-Dominique – Guylaine Bréniel

Madame CEZYL TESTEAU ouvert la première enveloppe : «Dans la catégorie « ARTISTES EN DEVENIR » le jury a sélectionné 3 œuvres qui méritent le Prix PLATON. Les auteurs de ces œuvres ont été choisis pour leur constance et leur évolution artistique.
Les gagnants sont :

En 3è place nous avons une petite surprise, une égalité : Mélanie Aucoin. Ex Aequo avec …Marie Garneau … et Linda Morin

En 2è place Ginette Marquis

Et la première place revient à : … Sonya Michel

LE PRIX AKADEMOS

PUIS CE FUT AU TOUR DE MICHEL LAPENSÉE : «Le «Prix Akademos» est une distinction accordée à des artistes professionnels de la relève. Ils seront les premiers ce soir, à recevoir un «Academia argent» et un «Academia bronze». Leurs œuvres ayant été présentées et reconnues par un jury comme des oeuvres de qualité.»

PROJECTION DU GROUPE DE TABLEAUX «GROUPE AKADEMOS»

MARIE-DOMINIQUE BÉDARD, FRANCE BEAULIEU, ANNE BERGERON, ANDRÉ CHATELAIN, FRANCE GAUCHER, MICHELINE GUÉRARD, JOHANNE LAROUCHE, JOCELYNE LEMAY, JULIE LESAGE, MARTHA PEARSON, LOUISETTE PERREAULT

MICHEL LAPENSÉE : «Dans la catégorie « Artiste professionnel de la relève » Pour le prix AKADEMOS, le jury a sélectionné des œuvres qui méritent un «ACADEMIA ARGENT» et un «ACADEMIA BRONZE». Ces œuvres ont été choisies pour leur qualité picturale.

Les gagnants sont : »

MICHEL LAPENSÉE :

La gagnante pour l’Akademos Bronze est : Julie Lesage

MICHEL LAPENSÉE : L’Akademos Argent sera remis à : André Chatelain

Une phrase musicale solennelle a résonné à quatre reprises, chaque fois qu’une bourse de 500$ était remise à un artiste par des directrices des galeries membres de l’Académie.

BOURSE LAMOUREUX RITZENHOFF (MONTRÉAL)

M.C. : «J’invite Madame Marie-France Lamoureux de la galerie Lamoureux-Ritzenhoff, de Montréal, à monter sur la scène, car elle réserve une belle surprise à un ou une artiste.»

Marie-France Lamoureux :

«La galerie «LAMOUREUX-RITZENHOFF» offre un prix spécial à une artiste de la relève dont l’imagination et la créativité lui ont permis de créer des œuvres surréalistes particulières, humoristiques, originales et très hautes en couleurs.»

MARIE-FRANCE LAMOUREUX : France Beaulieu, il me fait plaisir de vous remettre une bourse de 500 $ offerte par la galerie Lamoureux-Ritzenhoff»

LE PRIX SCULPTURA

Le «PRIX SCULPTURA» est une distinction «ACADEMIA ARGENT» ou «ACADEMIA BRONZE» accompagnée d’un diplôme honorifique, accordés par ses pairs à un artiste professionnel pour une sculpture reconnue par un jury.

JEAN-MARIE LABERGE : «Le PRIX SCULPTURA BRONZE est remis à Daniel P. Simard, artiste de la relève. Cet artiste fait preuve d’originalité et de créativité dans son œuvre. C’est un artiste multidisciplinaire peintre et sculpteur.

Et le PRIX SCULPTURA ARGENT VA À :

Hermine, artiste de la catégorie professionnelle, elle aussi peintre et sculpteure. Elle nous présente toujours de magnifiques créations qui ont séduit les membres d’un jury.»

BOURSE «GALERIE RICHELIEU» (MONTRÉAL)

Une bourse est accordée par la Galerie Richelieu, de Montréal, à un artiste de la relève pour la qualité exceptionnelle de ses œuvres.

COLETTE RICHELIEU : «Artiste autodidacte de la relève, créateur d’une méthode de dessin caractéristique, vous êtes aussi un artiste-peintre de qualité.
Votre sculpture «Les joutes médiévales» s’est vue reconnues parmi les œuvres de la catégorie professionnelle de plus de cinq ans sur le marché par le jury et par le public. Pour ces raisons, la galerie Richelieu vous offre une bourse de 500$. »

MURALE POUR LA PAIX, par André Bouchard

Une surprise de taille attendait les amateurs d’art et c’est avec une grande fierté qu’André Bouchard a descendu le grand escalier pour recevoir un PRIX ATHENA ARGENT. Cet artiste s’est mérité l’argent, car, tout comme la déesse du combat, protectrice d’Athènes, André Bouchard a créé, lui, pour protéger notre planète, une murale qui mesure plus de 80 mètres de longueur et 1 mètre 75 de hauteur, qui soutient des causes humanitaires et environnementales.

C’est en plusieurs tableaux que la murale a été présentée.

Voilà un artiste sensible et humain que l’Académie est fière de compter dans ses rangs. André Bouchard, confronté à la destruction de notre environnement, aux violences faites aux enfants, aux femmes et aux hommes à travers la planète agit et mène un combat, il se révolte et c’est pour toute son action et pour la gigantesque murale qu’il a créée sous le titre de : Murale pour la paix qu’il a retenu l’attention de l’Académie.

Le centre de la Murale pour la paix est devenu l’affiche : «Pour un monde sans torture» d’Amnistie internationale, dans le cadre de leur campagne mondiale. C’est à partir de cette même affiche qu’André Bouchard a créé le site web Sauvons Safia, une Nigérienne que l’on voulait lapider.

GOLD MIM AWARDS 2003, PALAIS DES CONGRÈS DE MONTRÉAL

Jean Luc Belle-Iles de Vectormedia inc. Webmaster du site www.charlescarson.com.

PRIX MIM D’OR – GOLDEN MIM AWARD 2003

Charles Carson

MENTIONS D’HONNEUR LORS DE LA NEUVIÈME ÉDITION DES MIMS D’OR 2003

Le MIM présente les gagnants de la neuvième édition
de la prestigieuse compétition des MIMs d’Or
Montréal, le mardi 15 avril 2003 — Les noms des gagnants de la neuvième édition de la prestigieuse compétition des MIMs d’Or ont été dévoilés en soirée au Palais des Congrès à l’occasion d’un Gala en présence de dignitaires et de chefs de file de l’industrie.

Charles Carson, MENTIONS D’HONNEUR LORS DE LA NEUVIÈME ÉDITION DES MIMS D’OR 2003

Revue Parcours.

<< Je m’en voudrais de passer sous silence le site Web de l’artiste : www.charlescarson.com. Un seul mot me vient à l’esprit pour le décrire : fabuleux ! Que l’on soit ou non un fan de Charles Carson, vous serez littéralement émerveillé – le mot n’est pas trop fort – par la qualité du site et particulièrement par les extraordinaires animations en flash qu’habituellement je passe en un simple clic. Ici, pas question : on regarde, et une fois qu’on a terminé, on n’a qu’une envie : faire repasser la bande. C’est tout dire ! Ah oui, j’oubliais ! Le site s’est vu décerner une mention d’honneur au MIM édition 2003, un salon important consacré au multimédia, tenu annuellement à Montréal.

Si vous ne connaissez pas encore le travail de Charles Carson, ou s’il y a un certain temps que vous n’avez pas vu ses œuvres, profitez de l’occasion pour vous remettre à l’affût… Vous ne le regretterez pas ! >>

Par Robert Bernier.

SALON INTERNATIONAL DES BEAUX-ARTS DE MONTRÉAL (FALL 2002)

Lise Grondine, historienne en art.

Salon International des Beaux-Arts de Montréal.

Saibam (Automne 2002)

Charles Carson s’est vu décerné la Médaillé d’or du Salon international des Beaux-Arts de Montréal (automne 2002). Charles Carson est considéré par la critique comme un des grands peintres contemporains actuel.

Cette artiste de réputation internationale c’est vu octroyer la plus haute distinction de ce Salon qui honore chaque année, deux artistes invités d’honneur, en reconnaissance de leur talent exceptionnel et pour marquer le couronnement de leur Œuvres !

 

*Lise Grondine, présidente du Salon témoigne en ces termes :

« Maître Carson, votre apport dans le domaine des Arts, votre création de ce style magnifique, le «Carsonisme», votre très grande sensibilité artistique, la grande beauté de vos toiles, votre réussite et renommée vous placent au premier rang de «l’avant garde » sur la scène artistique canadienne et international et font de vous « l’artiste par excellence !! ». Je vous assure, Monsieur Carson, vous êtes éblouissant!

Quand on regarde un livre d’art et qu’on tombe sur vous, avouez que vous vous distinguez quelque chose de rare et que la barre est haute !! C’est Magnifique !

 

Je pense que tout le monde s’entend pour dire que les œuvres abstraites et semi-figuratives du mouvement carsonisme de Carson révèlent une parfaite maîtrise et qu’elles peuvent être considérées comme des pièces maîtresses en Art abstrait contemporain, au monde. Elles sont rafraîchissantes, puissamment exécutées et d’une rare expression.

Je pense aussi, sans un doute, que Charles Carson sera un des plus grands peintres abstraits contemporains de ce siècle. Cette affirmation est la plus grande marque de reconnaissance à un talent exceptionnel, un témoignage que je n’ai jamais rendu à personne à ce jour.»

*Lise Grondine est historienne d’art diplômée (Baccalauréat spécialisé en histoire de l’art et un Majeur en arts plastiques) de l’Université de Montréal. Plusieurs études à l’Université McGill dans le cadre de sa Maîtrise, et diplômée par l’académie française, des Arts des sciences et des lettres à Paris.

MENTION DE L’ORDRE DES CHEVALIERS DE ST-HUBERT

La légende de Saint-Hubert

Chevaliers de l’Ordre de St Hubert

Hubert, fils de Bertrand, duc d’Aquitaine et arrière-petit-fils de Clovis était en l’an 683 un seigneur célèbre dans toute la Gaule par son intelligence, sa richesse et sa bonté. Il était âgé de vingt-huit ans et jouissait d’une renommée des plus flatteuses et d’une santé superbe. Il avait un visage loyal, ouvert et souriant. Ayant delaissé la Neustrie où la corruption des grands lui causait souci et offense, il passait ses jours en Ardenne, chez son parent, Pepin d’Heristal, comme lui puissant seigneur et maire du palais des rois Austrasie.

On ne connaissait à Hubert qu’une passion vive, irrésistible, furieuse: la chasse. A part cela, peut-être à cause de cela, car la chasse le tenait éloigne des inévitables et ordinaires querelles, il avait une grande réputation de sagesse. Pourtant il ne pratiquait aucune religion, étant, certes, trop occupé de vénerie pour adorer aucun dieu. Il avait completement oublié l’enseignement très chrétien reçu de sa tante, sainte Ode, qui lui servit de préceptrice, car la princesse Hugberne, sa mere, était morte en le mettant au monde.

Il se souciait donc fort peu de la messe et des solennites chrétiennes, mais il ne pensait pas mal faire. Il les ignorait simplement. Chaque jour, il était a la chasse, parcourait la forêt
dont les halliers impénétrables étaient peuplés de sangliers et de loups, et ne rentrait à son château qu’à la nuit pleine. Parfois, sans les rechercher, il avait aperçu des idoles à l’abri de quelque chêne ou sur le bord des fontaines que les païens croyaient habitées de nymphes. Il ne s’était pas attardé dans leur contemplation. Car s’il n’etait pas chrétien, il n’était pas davantage païen, encore qu’il ne fut pas loin de croire que chaque arbre de sa chère forêt possédât une âme émue et douce, ne se rendant pas compte sans doute qu’il prétait ainsi simplement aux choses le reflet de son âme heureuse.

Le duc Hubert chassait ! Il s’occupait à bien dresser ses lévriers
rapides, ses enormes matins de Tartarie et ses griffons poilus, et a affaiter les gerfaux de Meuse. Il aimait voir sa meute gravir les pentes des collines, tandis qu’il allait dans le feu du soleil ou parmi les tempetes. Il maniait avec une dextérité égale la hache, l’épieu, le couteau, l’épée. Il tuait d’une main sûre.

Il savait que, pour les chrétiens, le cerf devait à sa noblesse d’être l’animal privilégié de Notre Seigneur Jésus-Christ; pourtant il se réjouïssait d’entendre le cerf gémir, lorsque les chiens le tiennent rendu, et, en lui trouant le flanc avec l’épieu, sa main ne tremblait pas le moins du monde. Hubert attendait même, avec grande impatience, qu’il lui fut donné de rencontrer le fameux et presque introuvable cerf blanc, mais pour le seul fait de sa grande rareté, et non parce que sa mort octroyait au chasseur, comme chacun le savait de père en fils en Ardenne, le droit de baiser à son choix les lèvres de la plus douce et mignonne pucelle.

Un jour d’hiver, Hubert partit a cheval pour la chasse, dès les premières lueurs de l’aurore. C’etait le jour de la fête de la Nativite de Notre Seigneur. Du givre était épandu sur les arbres; du brouillard flottait au creux des vallons; quelques flocons de neige tombaient. Et comme il commençait à chasser, un cerf dix-cors, entièrement blanc, d’une taille extraordinaire, bondit d’un fourre et s’élança devant lui, l’entrainant dans les profondeurs de la forêt où le galop de son cheval le poursuivit. Après plusieurs heures, le cerf ne montrait toujours aucune fatigue alors que Hubert était rompu. Pourtant la course folle continua.

Soudain, il s’arrêta net. Dans une vision de lumière, Hubert vit entre les bois du cerf l’image du Crucifié et il entendit une voix qui lui disait :

– Hubert ! Hubert ! Jusqu’à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts ? Jusqu’à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton Ame ?

Hubert, saisi d’effroi, se jeta à terre et, comme Saint Paul, il interrogea la vision :

– Seigneur ! Que faut-il que je fasse ?

– Va donc, reprit la voix, aupres de Lambert, mon evêque, a Maestricht. Convertis-toi. Fais pénitence de tes pêchés, ainsi qu’il te sera enseigné. Voilà ce à quoi tu dois te résoudre pour n’être point damné dans l’éternité. Je te fais confiance, afin que mon Eglise, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée.

Et Hubert de répondre, avec force et enthousiasme:

– Merci, ô Seigneur. Vous avez ma promesse. Je ferai pénitence,
puisque vous le voulez. Je saurai en toutes choses me montrer digne de vous!

Hubert, duc et maire du palais des rois d’Austrasie, tint parole. Il se rendit aupres de Lambert, son évêque, qui le reçût avec joie. Il implora sa protection, l’assurant qu’il voulait consacrer a Dieu le reste sa vie commencée dans l’impiété. L’évêque lui donna sa bénédiction en Notre Seigneur Jésus-Christ et le mit sur la voie vertueuse et difficile du salut.

Abandonnant palais et richesses, reconçant à toutes les vanités de ce monde, Hubert se retira à Andage, dans les bois de Chamlon, ou Notre Seigneur s’était montré à lui dans les ramures d’un cerf blanc, sous la forme d’une croix étincellante.

Il habitât le monastère élevé en cet endroit par Plectrude, femme de Pepin d’Heristal, pour perpétuer le souvenir de l’incroyable mais véridique intervention de Dieu en faveur de son parent. Vêtu d’une rugueuse cotte de mailles appliquée sur sa chair, ne mangeant que racines, Hubert vécut là sept années, dans le recueillement, uniquement occupé à prier pour son salut. Il y vécut pauvre et parvint au complet détachement des biens de la terre, et même à oublier entièrement le trouble enivrant qui l’agitait lorsqu’il allait à la chasse, cette chasse qui n’avait été pour lui qu’une illusion de bonheur agréable et dangeureuse.

Mais le bruit de sa conversion se répandit dans toute l’Ardenne. Et les païens, en apprenant que cet homme si réputé, ce grand
chasseur, ce très haut et noble seigneur, avait avec éclat embrassé la religion du Christ, furent ébranlés dans leurs convictions détestables et se convertirent en masse. Bien des idoles furent alors détruites ou abandonnées, telles ces statues de la Diane chasseresse, dont Hubert, jadis, n’avait pas été sans subir le charme.

Ainsi Dieu, dans sa profonde sagesse, avait suscite aux incroyants l’apôtre le plus irrésistible et le plus séduisant.

Or Lambert, évêque de Maestricht, ayant été massacré par des païens, Hubert fut appelé à lui succéder. Et le pape saint Serge voulut sacrer de ses propres mains le riche et puissant duc, si particulierement aimé du Seigneur.

Mais comme Hubert, dès son retour de Rome, cherchait a revêtir les ornements pontificaux laisses par son predecesseur, il ne trouva pas d’étole.

– Le ciel me juge donc indigne de l’épiscopat, dit-il, puisque la marque la plus insigne de l’autorite ecclesiastique me fait defaut ?

A peine eût-il prononcé ces paroles qu’un ange parut, de lumiere céleste environné, qui lui remit une étole blanche, tissée de soie et d’or par la Sainte Vierge. Ensuite, Saint-Pierre lui-même apparut et lui presenta une clé, symbole du pouvoir qu’il aura de guérir les enragés et les déments. Cette clé n’etait rien moins qu’un fragment de la propre chaine de Saint-Pierre.

En l’année 708, Hubert établit à Liège son siège épiscopal, après avoir pris le soin d’y faire transporter les restes de saint Lambert, sur les lieux.

Dès lors, Hubert fit constamment oeuvre pie; convertit de nombreux incroyants; encouragea la charité; rechercha une justice égale pour tous et mis en chaque lieu des échevins; car il aimait les humbles et redoutait par dessus tout qu’on lui reprochat d’avoir été grand parmi les hommes et qu’on put l’accuser d’orgueil devant Dieu. Il reçut du ciel le pouvoir de faire des miracles et guérit force malades et possédés, ouvrant même a la lumière, comme sainte Lucie de Syracuse, des yeux qui ne voyaient plus.

Il vécut la fin de sa vie malade et souffrant une douleur lancinante et terrible que rien ne pouvait soulager, il se sentit rapidement déperir.

C’est alors qu’un ange lui apparut en songe pour lui annoncer la proche issue de son passage terrestre. Hubert, aussitôt, fit choix du lieu de sa sépulture, dans l’église qu’il avait fait construire, à Liège, en l’honneur du prince des Apôtres. En prenant la mesure de son tombeau, il dit à ceux qui l’assistaient:

– Vous creuserez ici ma tombe et y déposerez ma dépouille mortelle. Dieu veuilles recevoir mon Ame!

Et ainsi qu’il l’avait prédit, il rendit, peu de jours apres son Ame à Dieu, le dernier vendredi du mois de mai de l’an de Notre Seigneur sept cent vingt-sept, dans la septante et unième année de son âge.

Sa mort fut un deuil universel.

C’est alors que de nouveaux miracles, innombrables et retentissants, se produisirent. Quatre-vingt-huit ans après le décès de saint Hubert, les moines bénédictins de Andage réclamerent sa dépouille. Le pape ayant donné son autorisation, Valcand, évêque de Liège, ordonna de conduire a Andage la chasse magnifique qu’avait fait ciseler Carloman pour y mettre les reliques du saint. Ce qui eut lieu, en très grande pompe, en présence du pieux Louis le Débonnaire.

Cependant, dès qu’ils eurent la chasse en leur possession, les bénédictins d’Andage ne purent résister au désir de l’ouvrir. Ils y trouverent le saint parfaitement conservé. Puis, certainement inspirés, ils eurent l’excellente pensée d’en retirer l’étole de soie et d’or tissée par la Vierge Marie.

Et cette étole miraculeuse tint, depuis lors, le monde dans l’émerveillement. En effet, par elle, des malades, que la science des hommes ne parvenait pas a guérir, furent sauvés. Et à travers les sècles, parmi les foules qui s’empressèrent à Andage, les miracles, chaque jour, se renouvelèrent, et aussi chaque jour fut glorifiée la bienheureuse mémoire de Saint-Hubert.

Or, un jour, le troisième du mois de novembre, longtemps après la mort de saint Hubert, deux seigneurs ardennais chassaient dans la partie de la forêt voisine de Andage. A leur grande surprise, malgré qu’ils eussent battu et rebattu, ainsi que leurs veneurs, tous les bois, ils ne trouvaient trace d’aucun gibier. Consternés et dépités, ils se souvinrent tout a coup qu’ils étaient sur les lieux préférés par saint Hubert, lorsqu’il chassait, avant d’appartenir à Dieu. Ils firent donc le voeu d’offrir au saint le premier animal qu’ils tueraient. Immédiatement leurs chiens lancèrent un sanglier énorme, qui entraina meute et chasseurs jusque sous les murs même du monastère de saint Hubert. Là, le sanglier s’arrêta, sans tenir tête, comme s’il s’offrait volontairement aux coups des chasseurs, qui en effet, ne le manquerent pas. Et tous furent dans la plus grande joie de voir une telle pièce abattue. Mais oubliant la promesse qu’ils avaient faite, les seigneurs donnèrent l’ordre d’emporter le sanglier. Celui-ci, aussitot, se dressa, comme s’il était indigne d’être soustrait à sa pieuse destination, puis bondit, passa entre les chiens et disparut aux yeux des chasseurs que remplirent l’épouvante et le remords.

Et, depuis cette époque, le trois novembre est réservé à la fête de Saint-Hubert.

Ce jour-là, les chasseurs prennent part à des grandes chasses organisées en l’honneur du saint. Les cors sonnent le réveil en fanfare de tous les villages de l’Ardenne. Les prêtres disent la messe à la lueur des flambeaux. Le plus jeune chasseur fait la quête en offrant, en guise de plateau, le pavillon de son cor retourne… ou tomberent longtemps des pièces d’or. Et le premier gibier tué est offert au saint eu égard au grand amour de venerie qu’il eut avant d’être sanctifié…

Italia – Premio Alba – 2007

CHARLES CARSON -PREMIO ALBA – ITALIA – 2007

La maison d’édition Alba Ferrera (Italie) et son président est heureux de remettre le prix «Alba médaille d’or» à l’artiste international Charles Carson.

Galleria d’Arte Moderna «Alba» Ferrara – ITALIA

CHARLES CARSON -PREMIO ALBA – ITALIA – 2007- MEDAILLE D’OR

DIPLOMA DI MERITO

RILASCIATO A CHARLES CARSON

Ferrara 28 febbraio 2007

firmato dal Presidente
Roberto Puviani

Dizionario Enciclopedico Internazionale d’Arte Moderna e Contemporanea – Casa editrice Alba – 2007

Dizionario Enciclopedico Internazionale d’Arte Moderna e Contemporanea – Casa editrice Alba – 2007

Édition: Alba-Ferrera (Italie)

A cura di : Roberto Puviani

CHARLES CARSON – PUBLICATION – PAGE 71

Lieu et date de naissance : Montréal, Qc. (Canada), 13 mars 1957.

Formation artistique: Diplomé de l’académie internationale des Beaux-arts du Québec.

DIPLOMA DI MERITO – PREMIO ALBA – ITALIA – 2007

Dizionario Enciclopedico Internazionale d’Arte Moderna e Contemporanea – Casa editrice Alba – 2007 – PAGE 71

Sujets principaux: paysages, fonds marins, fleurs, fruits, natures mortes, oiseaux, animaux et oeuvres abstraites.

Technique principales: acrylique, mosaïque et carsonisme.

COTATIONS ITALIE: carsonisme

41 X 51cm = € 7.500,00
51 X 76cm = € 14.850,00
76 X 101cm= € 18.500,00

Oeuvre publiée page 71: Fleurs aux arômes fruitées, cm 41×51, carsonisme, acrylique, circa 2005

Mentions d’honneur, Festival de arte del Caribe, Colombia

 

Charles Carson, invitado especial
en la muestra de Arte del Caribe.

Por Martha Bajaire,

El Periodico, El Heraldo,
Publicación: Martes del 15 de fefrero de 1994

VIRTUOSO DE LOS COLORES Y NUTRIDO DEL ASOMBRO
DE LA LUZ DEL PLANETA.

El destacado artista canadiense Charles Carson es el primer invitado internacional que confirma su participación en la muestra de Arte del Caribe que se realizará una vez más en el marco de la XIII verisón de Festicaribe.

 

Virtuoso de los colores y nutrido del asombro de la luz del planeta, Carson a pesar de no haber nacido en el Caribe, ha manifestado su conmoción frente a la liturgia ambulante de las mujeres de Palenque, con su corona de colores, como si llevaran sobre sí misma el cabello enfrutecido y el peso enorme del arcoiris.

Según el consagrado escritor y crítico Guy Robert, el artista canadiense pinta con toda la espontaniedad, pero inspirado por la dicha de jugar con las formas y colores. Ante la frescura, el dinamismo y el ritmo de las obras de Carson, se piensa en el mejor jazz, donde el sentido de la improvisación hace resaltar maravillosamente la estructura de la melodía y la energía de la sintaxis musical escribió Robert, doctorado en estética de la Universidad de Paris.

Mention d’honneur Festival del Caribe, Colombie

A Charles Carson lo inspira igualmente el color de una ciudad inigualable como Cartagena de Indias y la maravillosa indiscriptible, sudmarina y paradisíaca de sus islas.

El artista participará con sus obras en la Muestra de Arte, al lado de figuras consagradas de nuestro país y los nuevos valores de las artes plásticas del área del Caribe.

Virtuoso de los colores y nutrido del asombro de la luz del planeta, Carson a pesar de no haber nacido en el Caribe, ha manifestado su conmoción frente a la liturgia ambulante de las mujeres de Palenque, con su corona de colores, como si llevaran sobre si misma el cabello enfrutecido y el peso enorme del arcoiris.

C.I.D.I.A.Q

La légende de Saint-Hubert

Chevaliers de l’Ordre de St Hubert

Hubert, fils de Bertrand, duc d’Aquitaine et arrière-petit-fils de Clovis était en l’an 683 un seigneur célèbre dans toute la Gaule par son intelligence, sa richesse et sa bonté. Il était âgé de vingt-huit ans et jouissait d’une renommée des plus flatteuses et d’une santé superbe. Il avait un visage loyal, ouvert et souriant. Ayant delaissé la Neustrie où la corruption des grands lui causait souci et offense, il passait ses jours en Ardenne, chez son parent, Pepin d’Heristal, comme lui puissant seigneur et maire du palais des rois Austrasie.

On ne connaissait à Hubert qu’une passion vive, irrésistible, furieuse: la chasse. A part cela, peut-être à cause de cela, car la chasse le tenait éloigne des inévitables et ordinaires querelles, il avait une grande réputation de sagesse. Pourtant il ne pratiquait aucune religion, étant, certes, trop occupé de vénerie pour adorer aucun dieu. Il avait completement oublié l’enseignement très chrétien reçu de sa tante, sainte Ode, qui lui servit de préceptrice, car la princesse Hugberne, sa mere, était morte en le mettant au monde.

Il se souciait donc fort peu de la messe et des solennites chrétiennes, mais il ne pensait pas mal faire. Il les ignorait simplement. Chaque jour, il était a la chasse, parcourait la forêt
dont les halliers impénétrables étaient peuplés de sangliers et de loups, et ne rentrait à son château qu’à la nuit pleine. Parfois, sans les rechercher, il avait aperçu des idoles à l’abri de quelque chêne ou sur le bord des fontaines que les païens croyaient habitées de nymphes. Il ne s’était pas attardé dans leur contemplation. Car s’il n’etait pas chrétien, il n’était pas davantage païen, encore qu’il ne fut pas loin de croire que chaque arbre de sa chère forêt possédât une âme émue et douce, ne se rendant pas compte sans doute qu’il prétait ainsi simplement aux choses le reflet de son âme heureuse.

Le duc Hubert chassait ! Il s’occupait à bien dresser ses lévriers
rapides, ses enormes matins de Tartarie et ses griffons poilus, et a affaiter les gerfaux de Meuse. Il aimait voir sa meute gravir les pentes des collines, tandis qu’il allait dans le feu du soleil ou parmi les tempetes. Il maniait avec une dextérité égale la hache, l’épieu, le couteau, l’épée. Il tuait d’une main sûre.

Il savait que, pour les chrétiens, le cerf devait à sa noblesse d’être l’animal privilégié de Notre Seigneur Jésus-Christ; pourtant il se réjouïssait d’entendre le cerf gémir, lorsque les chiens le tiennent rendu, et, en lui trouant le flanc avec l’épieu, sa main ne tremblait pas le moins du monde. Hubert attendait même, avec grande impatience, qu’il lui fut donné de rencontrer le fameux et presque introuvable cerf blanc, mais pour le seul fait de sa grande rareté, et non parce que sa mort octroyait au chasseur, comme chacun le savait de père en fils en Ardenne, le droit de baiser à son choix les lèvres de la plus douce et mignonne pucelle.

Un jour d’hiver, Hubert partit a cheval pour la chasse, dès les premières lueurs de l’aurore. C’etait le jour de la fête de la Nativite de Notre Seigneur. Du givre était épandu sur les arbres; du brouillard flottait au creux des vallons; quelques flocons de neige tombaient. Et comme il commençait à chasser, un cerf dix-cors, entièrement blanc, d’une taille extraordinaire, bondit d’un fourre et s’élança devant lui, l’entrainant dans les profondeurs de la forêt où le galop de son cheval le poursuivit. Après plusieurs heures, le cerf ne montrait toujours aucune fatigue alors que Hubert était rompu. Pourtant la course folle continua.

Soudain, il s’arrêta net. Dans une vision de lumière, Hubert vit entre les bois du cerf l’image du Crucifié et il entendit une voix qui lui disait :

– Hubert ! Hubert ! Jusqu’à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts ? Jusqu’à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton Ame ?

Hubert, saisi d’effroi, se jeta à terre et, comme Saint Paul, il interrogea la vision :

– Seigneur ! Que faut-il que je fasse ?

– Va donc, reprit la voix, aupres de Lambert, mon evêque, a Maestricht. Convertis-toi. Fais pénitence de tes pêchés, ainsi qu’il te sera enseigné. Voilà ce à quoi tu dois te résoudre pour n’être point damné dans l’éternité. Je te fais confiance, afin que mon Eglise, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée.

Et Hubert de répondre, avec force et enthousiasme:

– Merci, ô Seigneur. Vous avez ma promesse. Je ferai pénitence,
puisque vous le voulez. Je saurai en toutes choses me montrer digne de vous!

Hubert, duc et maire du palais des rois d’Austrasie, tint parole. Il se rendit aupres de Lambert, son évêque, qui le reçût avec joie. Il implora sa protection, l’assurant qu’il voulait consacrer a Dieu le reste sa vie commencée dans l’impiété. L’évêque lui donna sa bénédiction en Notre Seigneur Jésus-Christ et le mit sur la voie vertueuse et difficile du salut.

Abandonnant palais et richesses, reconçant à toutes les vanités de ce monde, Hubert se retira à Andage, dans les bois de Chamlon, ou Notre Seigneur s’était montré à lui dans les ramures d’un cerf blanc, sous la forme d’une croix étincellante.

Il habitât le monastère élevé en cet endroit par Plectrude, femme de Pepin d’Heristal, pour perpétuer le souvenir de l’incroyable mais véridique intervention de Dieu en faveur de son parent. Vêtu d’une rugueuse cotte de mailles appliquée sur sa chair, ne mangeant que racines, Hubert vécut là sept années, dans le recueillement, uniquement occupé à prier pour son salut. Il y vécut pauvre et parvint au complet détachement des biens de la terre, et même à oublier entièrement le trouble enivrant qui l’agitait lorsqu’il allait à la chasse, cette chasse qui n’avait été pour lui qu’une illusion de bonheur agréable et dangeureuse.

Mais le bruit de sa conversion se répandit dans toute l’Ardenne. Et les païens, en apprenant que cet homme si réputé, ce grand
chasseur, ce très haut et noble seigneur, avait avec éclat embrassé la religion du Christ, furent ébranlés dans leurs convictions détestables et se convertirent en masse. Bien des idoles furent alors détruites ou abandonnées, telles ces statues de la Diane chasseresse, dont Hubert, jadis, n’avait pas été sans subir le charme.

Ainsi Dieu, dans sa profonde sagesse, avait suscite aux incroyants l’apôtre le plus irrésistible et le plus séduisant.

Or Lambert, évêque de Maestricht, ayant été massacré par des païens, Hubert fut appelé à lui succéder. Et le pape saint Serge voulut sacrer de ses propres mains le riche et puissant duc, si particulierement aimé du Seigneur.

Mais comme Hubert, dès son retour de Rome, cherchait a revêtir les ornements pontificaux laisses par son predecesseur, il ne trouva pas d’étole.

– Le ciel me juge donc indigne de l’épiscopat, dit-il, puisque la marque la plus insigne de l’autorite ecclesiastique me fait defaut ?

A peine eût-il prononcé ces paroles qu’un ange parut, de lumiere céleste environné, qui lui remit une étole blanche, tissée de soie et d’or par la Sainte Vierge. Ensuite, Saint-Pierre lui-même apparut et lui presenta une clé, symbole du pouvoir qu’il aura de guérir les enragés et les déments. Cette clé n’etait rien moins qu’un fragment de la propre chaine de Saint-Pierre.

En l’année 708, Hubert établit à Liège son siège épiscopal, après avoir pris le soin d’y faire transporter les restes de saint Lambert, sur les lieux.

Dès lors, Hubert fit constamment oeuvre pie; convertit de nombreux incroyants; encouragea la charité; rechercha une justice égale pour tous et mis en chaque lieu des échevins; car il aimait les humbles et redoutait par dessus tout qu’on lui reprochat d’avoir été grand parmi les hommes et qu’on put l’accuser d’orgueil devant Dieu. Il reçut du ciel le pouvoir de faire des miracles et guérit force malades et possédés, ouvrant même a la lumière, comme sainte Lucie de Syracuse, des yeux qui ne voyaient plus.

Il vécut la fin de sa vie malade et souffrant une douleur lancinante et terrible que rien ne pouvait soulager, il se sentit rapidement déperir.

C’est alors qu’un ange lui apparut en songe pour lui annoncer la proche issue de son passage terrestre. Hubert, aussitôt, fit choix du lieu de sa sépulture, dans l’église qu’il avait fait construire, à Liège, en l’honneur du prince des Apôtres. En prenant la mesure de son tombeau, il dit à ceux qui l’assistaient:

– Vous creuserez ici ma tombe et y déposerez ma dépouille mortelle. Dieu veuilles recevoir mon Ame!

Et ainsi qu’il l’avait prédit, il rendit, peu de jours apres son Ame à Dieu, le dernier vendredi du mois de mai de l’an de Notre Seigneur sept cent vingt-sept, dans la septante et unième année de son âge.

Sa mort fut un deuil universel.

C’est alors que de nouveaux miracles, innombrables et retentissants, se produisirent. Quatre-vingt-huit ans après le décès de saint Hubert, les moines bénédictins de Andage réclamerent sa dépouille. Le pape ayant donné son autorisation, Valcand, évêque de Liège, ordonna de conduire a Andage la chasse magnifique qu’avait fait ciseler Carloman pour y mettre les reliques du saint. Ce qui eut lieu, en très grande pompe, en présence du pieux Louis le Débonnaire.

Cependant, dès qu’ils eurent la chasse en leur possession, les bénédictins d’Andage ne purent résister au désir de l’ouvrir. Ils y trouverent le saint parfaitement conservé. Puis, certainement inspirés, ils eurent l’excellente pensée d’en retirer l’étole de soie et d’or tissée par la Vierge Marie.

Et cette étole miraculeuse tint, depuis lors, le monde dans l’émerveillement. En effet, par elle, des malades, que la science des hommes ne parvenait pas a guérir, furent sauvés. Et à travers les sècles, parmi les foules qui s’empressèrent à Andage, les miracles, chaque jour, se renouvelèrent, et aussi chaque jour fut glorifiée la bienheureuse mémoire de Saint-Hubert.

Or, un jour, le troisième du mois de novembre, longtemps après la mort de saint Hubert, deux seigneurs ardennais chassaient dans la partie de la forêt voisine de Andage. A leur grande surprise, malgré qu’ils eussent battu et rebattu, ainsi que leurs veneurs, tous les bois, ils ne trouvaient trace d’aucun gibier. Consternés et dépités, ils se souvinrent tout a coup qu’ils étaient sur les lieux préférés par saint Hubert, lorsqu’il chassait, avant d’appartenir à Dieu. Ils firent donc le voeu d’offrir au saint le premier animal qu’ils tueraient. Immédiatement leurs chiens lancèrent un sanglier énorme, qui entraina meute et chasseurs jusque sous les murs même du monastère de saint Hubert. Là, le sanglier s’arrêta, sans tenir tête, comme s’il s’offrait volontairement aux coups des chasseurs, qui en effet, ne le manquerent pas. Et tous furent dans la plus grande joie de voir une telle pièce abattue. Mais oubliant la promesse qu’ils avaient faite, les seigneurs donnèrent l’ordre d’emporter le sanglier. Celui-ci, aussitot, se dressa, comme s’il était indigne d’être soustrait à sa pieuse destination, puis bondit, passa entre les chiens et disparut aux yeux des chasseurs que remplirent l’épouvante et le remords.

Et, depuis cette époque, le trois novembre est réservé à la fête de Saint-Hubert.

Ce jour-là, les chasseurs prennent part à des grandes chasses organisées en l’honneur du saint. Les cors sonnent le réveil en fanfare de tous les villages de l’Ardenne. Les prêtres disent la messe à la lueur des flambeaux. Le plus jeune chasseur fait la quête en offrant, en guise de plateau, le pavillon de son cor retourne… ou tomberent longtemps des pièces d’or. Et le premier gibier tué est offert au saint eu égard au grand amour de venerie qu’il eut avant d’être sanctifié…

2002 – Reportage Radio / programme info culture par: Anne Maurencie

La légende de Saint-Hubert

Chevaliers de l’Ordre de St Hubert

Hubert, fils de Bertrand, duc d’Aquitaine et arrière-petit-fils de Clovis était en l’an 683 un seigneur célèbre dans toute la Gaule par son intelligence, sa richesse et sa bonté. Il était âgé de vingt-huit ans et jouissait d’une renommée des plus flatteuses et d’une santé superbe. Il avait un visage loyal, ouvert et souriant. Ayant delaissé la Neustrie où la corruption des grands lui causait souci et offense, il passait ses jours en Ardenne, chez son parent, Pepin d’Heristal, comme lui puissant seigneur et maire du palais des rois Austrasie.

On ne connaissait à Hubert qu’une passion vive, irrésistible, furieuse: la chasse. A part cela, peut-être à cause de cela, car la chasse le tenait éloigne des inévitables et ordinaires querelles, il avait une grande réputation de sagesse. Pourtant il ne pratiquait aucune religion, étant, certes, trop occupé de vénerie pour adorer aucun dieu. Il avait completement oublié l’enseignement très chrétien reçu de sa tante, sainte Ode, qui lui servit de préceptrice, car la princesse Hugberne, sa mere, était morte en le mettant au monde.

Il se souciait donc fort peu de la messe et des solennites chrétiennes, mais il ne pensait pas mal faire. Il les ignorait simplement. Chaque jour, il était a la chasse, parcourait la forêt
dont les halliers impénétrables étaient peuplés de sangliers et de loups, et ne rentrait à son château qu’à la nuit pleine. Parfois, sans les rechercher, il avait aperçu des idoles à l’abri de quelque chêne ou sur le bord des fontaines que les païens croyaient habitées de nymphes. Il ne s’était pas attardé dans leur contemplation. Car s’il n’etait pas chrétien, il n’était pas davantage païen, encore qu’il ne fut pas loin de croire que chaque arbre de sa chère forêt possédât une âme émue et douce, ne se rendant pas compte sans doute qu’il prétait ainsi simplement aux choses le reflet de son âme heureuse.

Le duc Hubert chassait ! Il s’occupait à bien dresser ses lévriers
rapides, ses enormes matins de Tartarie et ses griffons poilus, et a affaiter les gerfaux de Meuse. Il aimait voir sa meute gravir les pentes des collines, tandis qu’il allait dans le feu du soleil ou parmi les tempetes. Il maniait avec une dextérité égale la hache, l’épieu, le couteau, l’épée. Il tuait d’une main sûre.

Il savait que, pour les chrétiens, le cerf devait à sa noblesse d’être l’animal privilégié de Notre Seigneur Jésus-Christ; pourtant il se réjouïssait d’entendre le cerf gémir, lorsque les chiens le tiennent rendu, et, en lui trouant le flanc avec l’épieu, sa main ne tremblait pas le moins du monde. Hubert attendait même, avec grande impatience, qu’il lui fut donné de rencontrer le fameux et presque introuvable cerf blanc, mais pour le seul fait de sa grande rareté, et non parce que sa mort octroyait au chasseur, comme chacun le savait de père en fils en Ardenne, le droit de baiser à son choix les lèvres de la plus douce et mignonne pucelle.

Un jour d’hiver, Hubert partit a cheval pour la chasse, dès les premières lueurs de l’aurore. C’etait le jour de la fête de la Nativite de Notre Seigneur. Du givre était épandu sur les arbres; du brouillard flottait au creux des vallons; quelques flocons de neige tombaient. Et comme il commençait à chasser, un cerf dix-cors, entièrement blanc, d’une taille extraordinaire, bondit d’un fourre et s’élança devant lui, l’entrainant dans les profondeurs de la forêt où le galop de son cheval le poursuivit. Après plusieurs heures, le cerf ne montrait toujours aucune fatigue alors que Hubert était rompu. Pourtant la course folle continua.

Soudain, il s’arrêta net. Dans une vision de lumière, Hubert vit entre les bois du cerf l’image du Crucifié et il entendit une voix qui lui disait :

– Hubert ! Hubert ! Jusqu’à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts ? Jusqu’à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton Ame ?

Hubert, saisi d’effroi, se jeta à terre et, comme Saint Paul, il interrogea la vision :

– Seigneur ! Que faut-il que je fasse ?

– Va donc, reprit la voix, aupres de Lambert, mon evêque, a Maestricht. Convertis-toi. Fais pénitence de tes pêchés, ainsi qu’il te sera enseigné. Voilà ce à quoi tu dois te résoudre pour n’être point damné dans l’éternité. Je te fais confiance, afin que mon Eglise, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée.

Et Hubert de répondre, avec force et enthousiasme:

– Merci, ô Seigneur. Vous avez ma promesse. Je ferai pénitence,
puisque vous le voulez. Je saurai en toutes choses me montrer digne de vous!

Hubert, duc et maire du palais des rois d’Austrasie, tint parole. Il se rendit aupres de Lambert, son évêque, qui le reçût avec joie. Il implora sa protection, l’assurant qu’il voulait consacrer a Dieu le reste sa vie commencée dans l’impiété. L’évêque lui donna sa bénédiction en Notre Seigneur Jésus-Christ et le mit sur la voie vertueuse et difficile du salut.

Abandonnant palais et richesses, reconçant à toutes les vanités de ce monde, Hubert se retira à Andage, dans les bois de Chamlon, ou Notre Seigneur s’était montré à lui dans les ramures d’un cerf blanc, sous la forme d’une croix étincellante.

Il habitât le monastère élevé en cet endroit par Plectrude, femme de Pepin d’Heristal, pour perpétuer le souvenir de l’incroyable mais véridique intervention de Dieu en faveur de son parent. Vêtu d’une rugueuse cotte de mailles appliquée sur sa chair, ne mangeant que racines, Hubert vécut là sept années, dans le recueillement, uniquement occupé à prier pour son salut. Il y vécut pauvre et parvint au complet détachement des biens de la terre, et même à oublier entièrement le trouble enivrant qui l’agitait lorsqu’il allait à la chasse, cette chasse qui n’avait été pour lui qu’une illusion de bonheur agréable et dangeureuse.

Mais le bruit de sa conversion se répandit dans toute l’Ardenne. Et les païens, en apprenant que cet homme si réputé, ce grand
chasseur, ce très haut et noble seigneur, avait avec éclat embrassé la religion du Christ, furent ébranlés dans leurs convictions détestables et se convertirent en masse. Bien des idoles furent alors détruites ou abandonnées, telles ces statues de la Diane chasseresse, dont Hubert, jadis, n’avait pas été sans subir le charme.

Ainsi Dieu, dans sa profonde sagesse, avait suscite aux incroyants l’apôtre le plus irrésistible et le plus séduisant.

Or Lambert, évêque de Maestricht, ayant été massacré par des païens, Hubert fut appelé à lui succéder. Et le pape saint Serge voulut sacrer de ses propres mains le riche et puissant duc, si particulierement aimé du Seigneur.

Mais comme Hubert, dès son retour de Rome, cherchait a revêtir les ornements pontificaux laisses par son predecesseur, il ne trouva pas d’étole.

– Le ciel me juge donc indigne de l’épiscopat, dit-il, puisque la marque la plus insigne de l’autorite ecclesiastique me fait defaut ?

A peine eût-il prononcé ces paroles qu’un ange parut, de lumiere céleste environné, qui lui remit une étole blanche, tissée de soie et d’or par la Sainte Vierge. Ensuite, Saint-Pierre lui-même apparut et lui presenta une clé, symbole du pouvoir qu’il aura de guérir les enragés et les déments. Cette clé n’etait rien moins qu’un fragment de la propre chaine de Saint-Pierre.

En l’année 708, Hubert établit à Liège son siège épiscopal, après avoir pris le soin d’y faire transporter les restes de saint Lambert, sur les lieux.

Dès lors, Hubert fit constamment oeuvre pie; convertit de nombreux incroyants; encouragea la charité; rechercha une justice égale pour tous et mis en chaque lieu des échevins; car il aimait les humbles et redoutait par dessus tout qu’on lui reprochat d’avoir été grand parmi les hommes et qu’on put l’accuser d’orgueil devant Dieu. Il reçut du ciel le pouvoir de faire des miracles et guérit force malades et possédés, ouvrant même a la lumière, comme sainte Lucie de Syracuse, des yeux qui ne voyaient plus.

Il vécut la fin de sa vie malade et souffrant une douleur lancinante et terrible que rien ne pouvait soulager, il se sentit rapidement déperir.

C’est alors qu’un ange lui apparut en songe pour lui annoncer la proche issue de son passage terrestre. Hubert, aussitôt, fit choix du lieu de sa sépulture, dans l’église qu’il avait fait construire, à Liège, en l’honneur du prince des Apôtres. En prenant la mesure de son tombeau, il dit à ceux qui l’assistaient:

– Vous creuserez ici ma tombe et y déposerez ma dépouille mortelle. Dieu veuilles recevoir mon Ame!

Et ainsi qu’il l’avait prédit, il rendit, peu de jours apres son Ame à Dieu, le dernier vendredi du mois de mai de l’an de Notre Seigneur sept cent vingt-sept, dans la septante et unième année de son âge.

Sa mort fut un deuil universel.

C’est alors que de nouveaux miracles, innombrables et retentissants, se produisirent. Quatre-vingt-huit ans après le décès de saint Hubert, les moines bénédictins de Andage réclamerent sa dépouille. Le pape ayant donné son autorisation, Valcand, évêque de Liège, ordonna de conduire a Andage la chasse magnifique qu’avait fait ciseler Carloman pour y mettre les reliques du saint. Ce qui eut lieu, en très grande pompe, en présence du pieux Louis le Débonnaire.

Cependant, dès qu’ils eurent la chasse en leur possession, les bénédictins d’Andage ne purent résister au désir de l’ouvrir. Ils y trouverent le saint parfaitement conservé. Puis, certainement inspirés, ils eurent l’excellente pensée d’en retirer l’étole de soie et d’or tissée par la Vierge Marie.

Et cette étole miraculeuse tint, depuis lors, le monde dans l’émerveillement. En effet, par elle, des malades, que la science des hommes ne parvenait pas a guérir, furent sauvés. Et à travers les sècles, parmi les foules qui s’empressèrent à Andage, les miracles, chaque jour, se renouvelèrent, et aussi chaque jour fut glorifiée la bienheureuse mémoire de Saint-Hubert.

Or, un jour, le troisième du mois de novembre, longtemps après la mort de saint Hubert, deux seigneurs ardennais chassaient dans la partie de la forêt voisine de Andage. A leur grande surprise, malgré qu’ils eussent battu et rebattu, ainsi que leurs veneurs, tous les bois, ils ne trouvaient trace d’aucun gibier. Consternés et dépités, ils se souvinrent tout a coup qu’ils étaient sur les lieux préférés par saint Hubert, lorsqu’il chassait, avant d’appartenir à Dieu. Ils firent donc le voeu d’offrir au saint le premier animal qu’ils tueraient. Immédiatement leurs chiens lancèrent un sanglier énorme, qui entraina meute et chasseurs jusque sous les murs même du monastère de saint Hubert. Là, le sanglier s’arrêta, sans tenir tête, comme s’il s’offrait volontairement aux coups des chasseurs, qui en effet, ne le manquerent pas. Et tous furent dans la plus grande joie de voir une telle pièce abattue. Mais oubliant la promesse qu’ils avaient faite, les seigneurs donnèrent l’ordre d’emporter le sanglier. Celui-ci, aussitot, se dressa, comme s’il était indigne d’être soustrait à sa pieuse destination, puis bondit, passa entre les chiens et disparut aux yeux des chasseurs que remplirent l’épouvante et le remords.

Et, depuis cette époque, le trois novembre est réservé à la fête de Saint-Hubert.

Ce jour-là, les chasseurs prennent part à des grandes chasses organisées en l’honneur du saint. Les cors sonnent le réveil en fanfare de tous les villages de l’Ardenne. Les prêtres disent la messe à la lueur des flambeaux. Le plus jeune chasseur fait la quête en offrant, en guise de plateau, le pavillon de son cor retourne… ou tomberent longtemps des pièces d’or. Et le premier gibier tué est offert au saint eu égard au grand amour de venerie qu’il eut avant d’être sanctifié…

L’internet selon Gérard St-Denis Les meilleurs sites et les nouveautés du jour.

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Le Carsonisme Born in Montreal in 1957, Charles Carson has been devoting himself entirely to his art since 1983. Over the years he has participated in numerous exhibitions in Canada, the United States, Europe, Asia and South America. He has also spent 10 of these artistically productive years living in Columbia. Carson has gained recognition at the international level and become known among art historians and consultants both for his art itself, and for his unique technique which has been termed Carsonism by these experts. 01/07/2004

L’internet selon
Gérard St-Denis
Les meilleurs sites et les nouveautés du jour

Présentation en flash de l’artiste-peintre Charles Carson et de son style unique le «Carsonisme». Prenez le temps de voir se révéler sous vos yeux des tableaux merveilleux. Un coup de chapeau à ce peintre de talent… à surveiller!